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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE).   Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique communautaire; Avoir une bonne...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Adjoint(e) administratif(ive) – RIF-SK Coordination provinciale – RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre...

Poste en communications/marketing à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de Coordination – Communication / Marketing Exigences : Avoir un diplôme en communication ou marketing et/ou avoir acquis une expérience en communication et/ou marketing relative aux fonctions du poste; Maîtrise bien le français et l’anglais (parlé et écrit); Trois à cinq années d’expérience en communication...
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Actualité économique

Ahmed et Sandra Hassan Farah (EV)
/ Categories: 2015, Société, Immigration

De Djibouti à Prince Albert… 3e partie

L’adoption de notre terre d’accueil

Ahmed, Sandra, les enfants Nelia et Ilan

Ahmed, Sandra, les enfants Nelia et Ilan

Et voici le dernier épisode de notre série, avec comme maître mot l’intégration dans notre nouveau pays d’accueil. Notre intégration en Saskatchewan, et plus particulièrement à Prince Albert, s’est faite autour de deux grands axes : l’école et le travail.  

Tout bon sociologue vous prouvera à quel point ces deux lieux sont des espaces de socialisation après la famille. Dans le cadre d’une immigration, cela s’avère plus que vrai. La rencontre avec les premiers Canadiens (en dehors des douaniers et des hôtesses de l’air !) et plus précisément avec les Fransaskois, s’est faite à travers l’école Valois où sont scolarisés nos enfants.

Pour eux, tout un nouveau monde s’ouvrait à leurs yeux. Alors qu’à Djibouti l’école débutait à 7h30 chaque matin et se terminait à 13h, ici, ils devaient s’adapter à une journée scolaire complète intégrant le dîner. Notre fille, en 2e année à notre arrivée, n’a pas eu de difficulté particulière quant à la langue, étant donné que la majorité de ses camarades maîtrisaient la langue française.

Ce fut très différent pour notre fils, alors en pré-maternelle. La majorité des enfants inscrits dans cette classe découvraient le français (malgré le fait qu’au moins 1 de leurs 2 parents ait des notions en français); l'anglais était donc très présent. Il a fallu qu’il apprenne l’anglais pour se faire comprendre de ses nouveaux amis, tout en utilisant le français en classe, obligatoire dans le règlement de l’école.

Le travail, tant pour mon épouse que pour moi-même, nous a permis de faire des rencontres très différentes et surtout enrichissantes. Le point commun qui relie les personnes dont nous avons fait la connaissance est la générosité et surtout l’envie de nous faire partager tout ce que peut offrir cette province. C’est ainsi que, comme tout bon «Saskatchewannais», nous avons découvert les joies du barbecue en hiver, nous encourageons les équipes des Raiders et des Roughriders et nous profitons des lacs tant en été qu’en hiver.

Il est encore difficile de supporter les températures extrêmes et fluctuantes de cette province. Les écarts de températures et l’abondance de la neige continuent de nous surprendre. Mais l’hiver glacial de Prince Albert s’efface parfois grâce aux cœurs chauds de ses habitants, Fransaskois et autres. Le système d’intégration, via les différents services reliés à l’immigration, est bien rodé.

Nous ne ressentons pas de résistance des citoyens canadiens face à notre installation, bien au contraire. Les Fransaskois ont l’habitude de recevoir des francophones d’origines diverses. Il nous semble qu’ils perçoivent l’immigration comme une richesse plutôt qu’un danger.

Le fin mot de notre histoire revient à nos enfants, Nelia et Ilan: «Même s’il fait froid ici par rapport à Djibouti, nous découvrons plein de choses : C’EST SUPER !»

Une intégration réussie passe en priorité  par le bien-être de ses enfants...

Ici se termine cette partie de notre histoire. La suite, nous la vivons tous les jours.

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