Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5027

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5876
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7251
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6506
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6611

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Deux postes comblés au CÉCS

Deux postes viennent d’être comblés au CÉCS : Pacifique Bigirimana, nouvelle Conseillère en développement économique et à Paul Léost, nouveau coordonnateur aux Communications et Marketing. Pacifique est originaire du Burundi, pays de l’Afrique orientale, et travaillera dans le bureau de Moose Jaw. Paul est originaire de Gravalbourg, en Saskatchewan, et se retrouve au bureau à Regina. Bienvenue à tous les deux! Cet article Deux postes comblés...

Foire des carrières

Le 18 mai prochain aura lieu la foire des carrières de Regina. Organisée en collaboration avec Open Door Society of Regina, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire au marché du travail en Saskatchewan. De plus, ce sera l’occasion d’entrer...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Annonce-Adj Admin- RIF-SK -2 Annonce-Coord RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre curriculum vitae au...
RSS
First1213141517192021Last

Actualité économique

La culture et la guerre
Michel Vézina

La culture et la guerre

Tout récemment, j’ai écouté l’un des épisodes de la série 39-45 en sol canadien intitulé La mobilisation de l’art. On ne voit pas nécessairement le lien qui existe entre la guerre et la culture, et pourtant il existe bel et bien.

Différents volets de la culture furent utilisés par exemple lors des deux grands conflits mondiaux, mais aussi lors de la guerre de Corée et plus récemment en Orient.

Bien que la photographie et la filmographie aient été largement utilisées pendant la Deuxième Guerre mondiale, on envoya aussi plusieurs dizaines de peintres pour réaliser des esquisses de ce qu’il se passait sur les différents fronts, produisant ainsi des toiles d’une grande profondeur artistique.

L’un de ces artistes les plus connus est le peintre de guerre canadien Alex Colville qui a peint entre autres le débarquement à Juno Beach lors de l’opération Neptune.

On doit au peintre saskatchewanais George Campbell Tinning des peintures représentant les installations militaires de la côte est, mais aussi des scènes du front en Angleterre, en Italie et aux Pays-Bas. Plus de cinq cents de ses œuvres se trouvent au Musée de la guerre à Ottawa.

Si les œuvres visuelles nous rappellent les misères de la guerre sous de multiples facettes, elles servaient aussi à rehausser le moral des troupes et du peuple, à stimuler le recrutement et à faire de la propagande.

Des spectacles furent organisés pour faire le tour des bases militaires au pays et plusieurs se rendirent également sur le front européen.

Les humoristiques canadiens Wayne & Shuster participèrent à cet effort de guerre pour réconforter tant bien que mal nos soldats qui avaient bien besoin d’un peu de divertissement dans ce chaos.

Chez les Canadiens français, plusieurs artistes firent leur part. Ainsi Roland Lebrun est assigné à la base militaire de Valcartier : c’est là qu’il composera des chansons d’amour, de religion, mais surtout de la vie d’un soldat.

De son côté, Michel Noël, artiste dans l’âme, organisera des spectacles avec les ressources du bord là où il sera envoyé, particulièrement aux Aléoutiennes. Il sera connu comme le « Capitaine Bonhomme », une émission pour enfant.

Autre exemple : une jeune fille de 19 ans, Jeannette Rainville, née aux États-Unis mais trop jeune pour rejoindre l’armée américaine. Elle traverse la frontière, s’enrôle dans l’armée canadienne avec l’objectif de rejoindre le spectacle itinérant de l’armée, le « Army Show ». Elle y parviendra, devenant la chanteuse et danseuse principale du groupe.

La vie d’artiste de guerre n’était pas de tout repos. Monter, faire le spectacle, démonter le tout, manger, dormir comme l’on pouvait et le lendemain être dans un camion très tôt. Ces gens faisaient partie de l’armée, de l’aviation ou de la marine.

En ce cinquantième anniversaire du Conseil culturel fransaskois et avec le souvenir des gens tombés au front ou qui ont servi pour la liberté, on ne peut que tirer notre chapeau à la culture, un véritable instrument de paix !

Print
1296

Michel VézinaGhita Hanane

Other posts by Michel Vézina
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top