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Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Chargé de projets

Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature : Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.

Communiqué : Venez découvrir la francophonie canadienne!

Découvrez la francophonie canadienne – lancement du nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le « Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone », ci-après appelé « Corridor », est un projet pancanadien, développé par RDÉE Canada dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et financé par Patrimoine Canadien. Le lancement officiel virtuel a eu lieu le mardi 20 février 2018 par la Ministre du Patrimoine...

Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis

Le 9 mars prochain, le CÉCS vous invite de participer à la conférence sur le Mouvement coopératif en habitation : potentiels et défis. Cette présentation sera animée par René Daoust, Gestionnaire de programme à la Fédération de l’habitation coopérative du Canada. L’événement GRATUIT prendra place à Moose Jaw (Heritage Inn) à partir de 13h30. L’article Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis est apparu en premier sur...
Thursday, February 15, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Mychèle Fortin

Artistes russes : on se trompe de cible

Musicienne de rue à Moscou

Musicienne de rue à Moscou

Crédit : Mychèle Fortin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les déprogrammations d’artistes russes se succèdent en Europe, aux États-Unis, au Canada. Annulations de concerts, de films et d’opéras, évincement de concours internationaux, c'est tout le milieu artistique russe qui est mis au ban. Certes, il est légitime de sanctionner des défenseurs de Vladimir Poutine, tel le chef d’orchestre Valery Gergiev dont tous les engagements ont été annulés. Et on s'en réjouit. Mais il y a les autres, tous ceux et celles qui ne méritent pas d'être traités en parias.

On ne soupçonne pas le climat d'angoisse dans lequel vit le milieu artistique en Russie. Des artistes qui se sont prononcés contre la guerre craignent pour leur sécurité. Certains ont démissionné pour marquer leur opposition à la politique de Poutine. D’autres, comme la ballerine étoile du Bolchoï, Olga Smirnova, ont choisi de fuir leur pays par « honte ».

L'auteur Emmanuel Carrère se trouvait à Moscou au début de l’invasion de l’Ukraine. Ce qu'il raconte (dans L'OBS du 9 mars) fait peur. « En quelques jours, on a atteint un niveau de paranoïa proche de la Grande Terreur stalinienne. Tout est écouté, plus aucun moyen de communication ne peut être considéré comme sécurisé. »

Et que dire de cette loi qui, depuis le 4 mars, réprime les « fake news » concernant ce qui se passe en Ukraine, avec des peines pouvant aller de trois à quinze ans de prison selon la gravité de la “faute” ? Cette loi vaut aussi pour les étrangers.

Des enseignants et anciens élèves de la prestigieuse École spéciale de musique Gnessine, à Moscou, ont condamné dans un communiqué une opération de relations publiques pro-guerre menée par le directeur de l’établissement, Mikhaïl Serguéïévitch Khokhlov. Celui-ci avait publié sur la chaîne YouTube Gnessin World Channel une vidéo intitulée Gnessin Virtuosi – muZical Offering. On remarquera le Z, symbole affiché sur les véhicules militaires russes en Ukraine, qu'arborait Khokhlov sur un t-shirt dans la vidéo (qui a été retirée depuis).

« Nous, anciens élèves et diplômés de l’École Gnessine, ainsi que ses enseignants, condamnons cette action honteuse dans les termes les plus forts possibles et la considérons comme une horrible tache sur l’histoire de notre école. »

Certains des 168 signataires de ce communiqué habitent à l'étranger, mais bon nombre vivent en Russie. Leur prise de position est courageuse dans un pays où le non-soutien à la guerre est considéré comme une trahison.

Et pendant ce temps-là...

Le Festival de Cannes a décidé de ne pas accueillir de délégation russe cette année.

Le Festival de Glasgow a déprogrammé le film du réalisateur Kirill Sokolov. Or, la moitié de la famille de Sokolov est ukrainienne. Aux dernières nouvelles, sa grand-mère maternelle vit terrée dans un bunker à Kyiv.

Plus près de chez nous, la Vancouver Recital Society et l'Orchestre symphonique de Montréal ont annulé les concerts que devait donner Alexander Malofeev, pianiste russe réputé de 20 ans, bien que ce dernier ait publiquement dénoncé la guerre.

Le Festival du film de l’Outaouais a exclu les trois films russes qui devaient être projetés.

Le Conseil des arts du Canada a décidé de geler le financement d’activités impliquant des artistes ou des organisations culturelles de Russie ou de Biélorussie.

Heureusement certains ne confondent pas tout

Saguenay n'est pas Glasgow. Le Festival Regard à Saguenay a choisi de maintenir la projection d'un film d'animation de Tatiana Kiseleva. « Je pense qu'on ne doit pas faire payer les cinéastes russes pour ce qui se passe », a déclaré la directrice du festival Mélissa Bouchard. « Les décisions du gouvernement russe ne sont pas les leurs. »

Avignon n'est pas Cannes. La pièce du metteur en scène et réalisateur russe Kirill Serebrennikov ouvrira le prestigieux Festival d'Avignon en juillet. Mais on ignore si Serebrennikov sera présent. Triste ironie, l'artiste de 52 ans, connu pour des productions osées, pour son soutien aux LGBT+ et pour sa critique du régime de Poutine, est interdit de quitter Moscou.

Les morts aussi sont mis au ban

L'orchestre philharmonique de Cardiff a retiré « l'Ouverture de 1812 » de Tchaïkovsky de son répertoire. La prochaine étape, ce sera quoi ? Interdire Prokofiev, Rachmaninov ? Fermer les portes des théâtres à Dostoïevski, Pouchkine, Tchekov ?

Les Russes sont à la merci d'un homme inquiétant. Ses opposants n'ont pas besoin d'être, en plus, la cible d'un sentiment antirusse primaire.

***

mise à jour :  L'Orchestre symphonique de Montréal a annoncé aujourd'hui, 31 mars, que les concerts du pianiste russe Daniil Trifonov auraient lieu les 20 et 21 avril tel que prévu.  Bravo !

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