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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Chargé de projets

Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature : Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.

Communiqué : Venez découvrir la francophonie canadienne!

Découvrez la francophonie canadienne – lancement du nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le « Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone », ci-après appelé « Corridor », est un projet pancanadien, développé par RDÉE Canada dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et financé par Patrimoine Canadien. Le lancement officiel virtuel a eu lieu le mardi 20 février 2018 par la Ministre du Patrimoine...

Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis

Le 9 mars prochain, le CÉCS vous invite de participer à la conférence sur le Mouvement coopératif en habitation : potentiels et défis. Cette présentation sera animée par René Daoust, Gestionnaire de programme à la Fédération de l’habitation coopérative du Canada. L’événement GRATUIT prendra place à Moose Jaw (Heritage Inn) à partir de 13h30. L’article Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis est apparu en premier sur...
Thursday, February 15, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Dominique Liboiron

Benoit Lecomte: un Français qui traverse l’océan Pacifique à la nage

À l'ombre d'un voilier

À l'ombre d'un voilier

Un voilier suit Benoît Lecomte. Il y dort le soir et les membres de l’équipage s’occupent de la logistique et de partager le voyage avec le public via un satellite. L’équipage est également composé de chercheurs et le voilier sert de laboratoire flottant pour l’étude de la pollution océanique.
Photo : Don Peterson
Si vous lisez ma chronique régulièrement, vous savez que j’aime partager les histoires d’aventuriers. Par exemple, vous avez rencontré Dale Sanders, l’homme de 83 ans qui a parcouru tout le Mississippi en canot et qui a marché entre la Géorgie et le Maine. Vous avez aussi fait connaissance avec Mike Ranta, le voyageur moderne qui, pagaie à la main, en était à sa quatrième traversée du Canada. Maintenant, je vous présente Benoît Lecomte, un Français de 51 ans qui nage à travers l’océan Pacifique.

Pouvez-vous le croire ? Soyons honnêtes, vous pensez probablement qu’il ne réussira pas. Mais avant d’établir votre opinion, sachez qu’en 1998, il a nagé entre la ville de Hyannis dans l’État américain du Massachusetts et Quiberon, une municipalité bretonne dans l’ouest de la France. Sa traversée de l’océan Atlantique lui a fallu 73 jours. La traversée de l’océan Pacifique sera encore plus exigeante.

Le 5 juin, Benoît Lecomte a quitté Choshi, une ville au Japon située à 130 km à l’est de Tokyo. Il nage en destination de San Francisco et souhaite arriver dans six mois. Par contre, le courant, le vent et les imprévus auront leur mot à dire et c’est possible que le trajet prenne plus longtemps que prévu. En réalité, personne ne peut prédire la durée du voyage parce qu’il est le premier à tenter l’expérience. S’il réussit, Benoît Lecomte sera donc le premier à traverser l’océan Pacifique à la nage.

« J’aime pousser ma limite et savoir ce que c’est », affirme Benoît Lecomte. Il effectue son voyage de 5 500 miles (ou 8 850 km) non seulement pour se mettre à l’épreuve, mais également pour sensibiliser le public à l’égard des océans. Lorsqu’il nage, Benoît Lecomte porte une combinaison de plongée, des lunettes de natation, des palmes aux pieds pour augmenter sa vitesse, un bracelet spécial qui émet un champ électromagnétique qui éloigne les requins, et respire à travers un tuba. Benoît Lecomte nage huit heures par jour.

Un équipage bien équipé

Compte tenu l’absence de point de repère et de la difficulté des êtres humains à naviguer dans l’eau, Benoît Lecomte suit des membres de son équipage qui le guident avec un zodiac

(un bateau pneumatique). À la fin de la journée, l’équipage du « zodiac » marque leur emplacement par GPS. Le lendemain ils ramènent Benoît exactement au même endroit d’où il reprend sa nage.

Le soir, Benoît Lecomte dort à bord d’un voilier nommé la « Discoverer. » Ce navire de 67 pieds (20 mètres) se veut le quartier général de l’expédition. L’équipage est non seulement composé de chercheurs, mais aussi de gens qui s’occupent de la logistique et d’autres qui ont la responsabilité de partager le voyage avec le public.

Des chercheurs près du nageur

Vingt-sept instituts de science collaborent avec le projet qui a pour but de collecter 1 000 échantillons d’eau. Les chercheurs tentent d’élargir leurs connaissances au sujet de la pollution dans l’océan Pacifique. De plus, certains chercheurs étudient Benoît Lecomte afin de mieux comprendre l’endurance de cet athlète.

L’équipe de chercheurs à bord du bateau identifie de gros morceaux de plastique dans l’eau et y attache des balises qui envoient des signaux à des satellites. Les balises aident à suivre le mouvement des débris marins. Cependant, les chercheurs s’intéressent surtout aux microplastiques. Petits comme des grains de sable, ces déchets minuscules causent beaucoup de dommages à l’écosystème marin parce que les poissons les mangent et n’en tirent aucune valeur nutritive. Des recherches menées par les Nations unies et l’Institut océanographique Woods Hole (situé dans le village de Woods Hole, dans l’État du Massachusetts) démontrent que dans certaines parties de l’océan Pacifique, le nombre de morceaux de microplastique est environ 1 million par km2.

Benoît Lecomte est né le 3 juin 1967, en France. Architecte de formation, il occupe le rôle de directeur adjoint chez Progea, une firme qui partage son expertise dans le domaine de la viabilité écologique. À cet égard, Progea avise et conseille des clients des secteurs industriel, financier et immobilier. Résident du Texas, il habite aux États-Unis depuis plusieurs années et en est citoyen.

Vous pouvez suivre Benoît Lecomte en temps réel au thelongestswim.com/live-tracker. Pour lire davantage au sujet de Dale Sanders, consultez l’édition de l’Eau vive du 27 avril 2017, et la chronique qui présente Mike Ranta se trouve dans l’édition du 8 juin 2017. Les deux aventuriers figurent également dans les éditions du 28 septembre 2017 et du 9 novembre 2017.

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