Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5413

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6336
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7807
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7094
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
7111

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
Wednesday, August 8, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First89101113151617Last

Actualité économique

Danny Joncas (Francopresse)
/ Categories: Économie

Le français, un atout de taille en affaires

Le RDÉE à Winnipeg

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de son assemblée générale annuelle à Winnipeg, à la mi-juin, pour organiser un colloque portant  sur la francophonie économique.

Se déroulant sous le thème « La francophonie économique de demain... Je m’engage! », le colloque en question réunissait des conférenciers et participants de partout au pays et d’ailleurs dans le monde.

Parmi ces conférenciers, on retrouvait entre autres Étienne Alingué, directeur de la Francophonie économique au sein de l’Organisation internationale de la francophonie, Gil Rémillard, président-fondateur du Forum économique international des Amériques, Mariette Mulaire, présidente-directrice générale du World Trade Centre Winnipeg, et Stéphane Dion, député à la Chambre des communes et porte-parole libéral en matière de langues officielles. Même le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, est venu s’adresser aux participants.

Au terme des trois journées de conférences, on retient entre autres qu’un peu comme on le répète depuis maintenant quelques années au sein de la francophonie canadienne, le développement futur et la vitalité des communautés francophones vivant en situation minoritaire passeront inévitablement par l’immigration. Mais surtout, les conférenciers ont insisté sur le fait que la langue française constitue une valeur ajoutée inestimable lorsqu’il est question d’affaires et d’économie, et ce, tant au Canada qu’à l’étranger.

« La maîtrise des deux langues est un incitatif important pour un employeur, car une personne qui parle deux langues en vaut deux », a résumé Ibrahima Diallo, un ancien doyen de l’Université de Saint-Boniface qui agit maintenant comme consul honoraire du Sénégal à Winnipeg. 

Faire passer le message

Statistiques à l’appui, le député Stéphane Dion, qui a été en quelque sorte le père fondateur du défunt Plan d’action pour les langues officielles, une initiative qui a précédé la Feuille de route pour la dualité linguistique des conservateurs, a pour sa part insisté sur l’importance de l’enseignement du français.

L’ex-ministre libéral a notamment dit s’inquiéter du fait que de 1996 à 2011, la proportion de jeunes francophones hors Québec pouvant soutenir une conversation dans les deux langues officielles est passée de 15,2 % à 11,2 %. Par ailleurs, de 1991 à 2011, le pourcentage de jeunes Canadiens vivant à l’extérieur du Québec et exposés à l’enseignement du français langue seconde est passé de 53,3 % à 44,0 %.

Pour Stéphane Dion, la maîtrise de la langue française comporte son lot d’avantages, un aspect sur lequel il est primordial d’insister.

« Le français exerce plus d’attrait sur les Canadiens anglophones que toute autre langue parce qu’il s’agit d’une langue internationale. Le français est un atout pour tous les Canadiens, y compris ceux qui ne le parlent pas », a-t-il plaidé.

Quant au RDÉE Canada, l’organisme compte tirer profit de ces trois journées pour mettre en place des mesures qui permettront notamment de favoriser l’immigration économique et l’intégration des nouveaux arrivants sur le marché du travail.

« Depuis quelques années, nos communautés font face à des contraintes. Ces contraintes sont certes différentes selon les provinces et territoires, mais elles sont néanmoins bien présentes », estime le président du RDÉE Canada, Denis Laframboise, citant en exemple le déclin démographique, l’absence de relève entrepreneuriale, l’exode des jeunes et les barrières interprovinciales.

« Il nous a donc semblé opportun de faire un pas plus loin encore, tous ensemble, pour faire le point sur nos analyses respectives, pour explorer de nouvelles avenues et pour prendre des mesures concertées », enchaîne Denis Laframboise au sujet de la tenue du colloque.

Malgré la bonne volonté des diverses parties impliquées, le président du RDÉE Canada est cependant conscient du fait qu’il ne s’agit pas là d’une mince tâche et que tous les intervenants devront mettre l’épaule à la roue afin que la francophonie économique gagne du terrain. 

« Nous allons devoir nous serrer les coudes et poursuivre nos efforts en bâtissant des ponts entre les entrepreneurs et la main-d’oeuvre, les entrepreneurs entre eux, les communautés et les décideurs politiques et ainsi continuer à faire valoir les avantages pour notre pays de prospérer économiquement dans les deux langues », conclut Denis Laframboise.


Print
20896

Danny Joncas (Francopresse)Administrator

Other posts by Danny Joncas (Francopresse)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top