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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
Wednesday, August 8, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Émilie Dessureault-Paquette (EV)
/ Categories: 2015, Société, Francophonie

La francophonie au Canada vue par les Québécois – 2e partie

Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette

Après mon séjour en Saskatchewan, j'ai voulu connaître la perception que l'on a des communautés francophones en dehors de la belle province. Il était important pour moi de m'intéresser à la connaissance que l'on a de la francophonie canadienne au Québec. Comment la perçoit-on, dans un contexte où on a parfois de la difficulté à faire de la place à nos propres minorités? À mon retour au Québec, j'ai posé la question à ma famille, des amis et quelques connaissances. Dans l'ensemble,  on avait une vision assez restreinte de la question, on n'y avait pas trop réfléchi auparavant.

J'ai été surprise d'entendre mon oncle de l’Outaouais mentionner la cause Caron. Mais à part lui, on n'avait qu'une vague idée du sujet ou on n'en avait pas entendu parler. Ma question “Qu'est-ce que vous connaissez des francophones hors Québec?” a provoqué plusieurs bafouillements ou parfois de l'indifférence. On me nommait souvent le Manitoba, grâce à Louis Riel et à nos cours d'histoire, mais il a peu été question de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick, encore moins de l'Ouest.

J'ai été étonnée de découvrir que même en ayant quelques liens avec la francophonie hors-Québec on faisait peu de cas de celle-ci. Une amie québécoise, éducatrice spécialisée habitant à Montréal mais possédant de forts liens familiaux en Acadie et ayant aussi vécu dans une communauté francophone de l'Ontario, me disait que malgré le fait que ses amis soient au courant des ses liens avec l'Acadie et l'Ontario, ils ne lui posaient jamais de question sur son expérience du fait français à l'extérieur du Québec. Elle m'a aussi fait remarquer que lors de ses séjours au Nouveau-Brunswick et en Ontario, elle constatait une baisse de la qualité du français, mais qu'on pouvait dire la même chose du français au Québec.

Quelques Québécois interrogés étaient d'avis qu'on gagnerait beaucoup à en connaître davantage sur les francophones hors Québec, dans une perspective historique et d'une construction identitaire commune. Un interlocuteur de la région de St-Jérome, diplômé de l'Université de Sherbrooke, disait qu'il devrait y avoir d'avantage de cohésion culturelle et sociale entre les francophones du Canada et les Québécois.

Une autre interlocutrice avec qui j'ai discuté, diplômée en Histoire de l'Université de Montréal, me disait qu'il était malheureux que nous en sachions si peu sur les francophones hors Québec et qu'elle aimerait certainement en savoir plus. Comme elle l'a si bien dit, une langue est une manière particulière de penser. Mais à quoi bon tous parler français si on s'ignore les uns les autres?

Je crois que nous avons du travail à faire. Si, comme le pensent certains, les Québécois sont  responsable de leur méconnaissance et de leur indifférence, il est également vrai que les francophones du Canada auraient intérêt à se manifester un peu plus pour rappeler leur existence aux Québécois.

À venir: entretiens avec des Fransaskois vivant au Québec

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Émilie Dessureault-Paquette (EV)Émilie Dessureault-Paquette

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