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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

Poste comblé : Chargé de projets

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Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Nous sommes à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). Le poste en question : Gestionnaire – Employabilité/Immigration * Date limite pour soumettre votre candidature : 21 février 2020 Pour plus de détails, svp appuyer sur le lien qui suit : DÉTAILS : OFFRE D’EMPLOI The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration...
Wednesday, January 22, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Un Café-dialogue pour mieux se comprendre

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Crédits : Leslie Diaz

Afin de lutter contre le racisme, la discrimination ou encore le harcèlement au sein de la fransaskoisie, le Partenariat provincial interculturel (PPI), en partenariat avec l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), a lancé une nouvelle formule de Cafés-dialogues dont la première session s’est tenue le 3 février à Regina. 

« Avec les partenaires du projet et les organismes communautaires, nous devons continuer à nous outiller pour favoriser le mieux-vivre ensemble au sein de notre communauté », encourage Napoléon Hatungimana, coordonnateur du projet.

Le premier Café-dialogue a eu lieu en personne à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. Même si le nombre d’inscriptions était restreint pour des raisons sanitaires, l’activité a rassemblé 12 participants et était animée par maître Julie Lassonde, avocate et médiatrice francophone.

Trouver les mots… 

Julie Lassonde
L’avocate Julie Lassonde était l’animatrice de l’événement.
Crédits : Leslie Diaz

Pour parvenir à lutter contre le racisme ou toute forme de discrimination, il faut avant tout savoir identifier les gestes et les paroles qui peuvent blesser autrui. Aux côtés de Julie Lassonde, l’initiative du PPI tente une nouvelle fois d’ouvrir le dialogue, cette fois-ci de manière conviviale et informelle. 

« La francophonie en général me tient beaucoup à cœur, indique l’avocate. J’ai été très touchée lorsqu’on m’a contactée, puisque je suis de l’extérieur de la province et que ces sujets-là sont très importants pour moi, dans la francophonie partout au Canada. Il faut poursuivre les efforts pour maintenir le dialogue », exprime-t-elle.

Qu’il s’agisse de racisme, d’injustice envers les peuples autochtones, de la place de la femme, de la défense des plus faibles, de la survie de la langue et des minorités, de la discrimination de genre, ou encore d’homophobie, les participants ont dressé une liste complète de leurs inquiétudes.

Maître Lassonde insiste sur la nécessité de parler, de communiquer et de toujours formuler des demandes respectueuses, même si l’on considère que la personne à laquelle on s’adresse a eu un comportement inapproprié. « Ces interactions peuvent très rapidement s’intensifier », souligne-t-elle. 

Le mot d’ordre : déconstruire les clichés et les idées reçues pour garantir la meilleure des communications. « Ce n’est pas parce que des incidents sont souvent arrivés entre certains groupes qu’il faut généraliser, croire que tous les membres de ces groupes partagent la même vision et penser qu’il est impossible de trouver des solutions », poursuit l’avocate. 

…et des points d’ancrage

Napoléon Hatungimana
Napoléon Hatungimana est le coordonnateur du projet «Mieux-vivre ensemble», un projet du Partenariat provincial interculturel pour lequel l'ACF est le fiduciaire.
Crédits : Leslie Diaz

Un lieu pour parler librement des discriminations raciales, de genre, de sexe ou encore d’origine ethnoculturelle, voilà la volonté exprimée par les organisateurs du Café-dialogue.

« Nous voulions un endroit et un format chaleureux permettant aux participants de se sentir en sécurité pour parler des défis rencontrés par la communauté », précise Napoléon Hatungimana, coordinateur du projet. 

L’animatrice de la session complète en précisant que l’objectif est de partager et de garder une ouverture lors des conversations : « Ici, on donne le bénéfice du doute, on respecte les temps de parole et on laisse la flexibilité aux gens de changer d’opinion. »

Pour désamorcer une situation potentiellement à risque, Julie Lassonde conseille de passer par la communication non violente ou encore de multiplier les demandes de consentement. 

« Demander à une personne d'où elle vient ou encore l’âge qu’elle a est déconseillé. Il est préférable d’ouvrir une conversation en parlant de vous-même et voir si votre interlocuteur est intéressé à partager des informations en retour », suggère-t-elle.

Au fil des discussions et des inquiétudes avancées par les participants, un sentiment d’épuisement se fait ressentir, mais l’espoir subsiste malgré tout : « Il faut continuer, il faut s’instruire, avance une participante au Café-dialogue. Le respect de l’autre devrait être rappelé au premier jour de la garderie, au premier jour de la maternelle et au premier jour d’une prise de poste. » 

Le Partenariat provincial interculturel (PPI) a organisé trois Cafés-dialogues les 3, 4 et 5 février à Regina, Bellegarde et Moose Jaw.

Les 4 clés de la communication non violente selon l’avocate Julie Lassonde 
1- Constater les faits
2- Identifier son émotion
3- Identifier son besoin
4- Formuler une demande de manière bienveillante et respectueuse
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