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Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

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Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Nous sommes à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). Le poste en question : Gestionnaire – Employabilité/Immigration * Date limite pour soumettre votre candidature : 21 février 2020 Pour plus de détails, svp appuyer sur le lien qui suit : DÉTAILS : OFFRE D’EMPLOI The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration...
Wednesday, January 22, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

L’aquaponie : l’agriculture du futur ?

Fraises
Des fraises cultivées en aquaponie
Crédit : Shawn Ang / Unsplash

Après plus d’un an à porter des joggings et des pulls larges, et voyant le rythme effréné de la vaccination, je commence sérieusement à paniquer à l’idée de retrouver ma pleine liberté. Il est l’heure de retrouver la forme physique et de faire place nette dans le frigo ! C’est donc au hasard d’une rencontre avec une laitue que je suis tombé sur ce mot : « hydroponie ». Derrière ce terme se cache peut-être l’avenir de notre agriculture.

L’hydroponie est un système de culture qui fonctionne sans terre, les plantes étant placées sur un substrat inerte et neutre, et irriguées par une eau enrichie en un système nutritif minéral et organique comme celui qu’apporte naturellement la terre.

Si le processus paraît futuriste, il est en fait vieux comme le monde. Les jardins suspendus de Babylone, l’une des sept merveilles du monde antique, sont la preuve que les cultures hors sol existent au moins depuis le 6e siècle avant notre ère.

Bon pour la planète

Les avantages écologiques sont indéniables : aucune pollution nutritionnelle n’est rejetée dans l’environnement, les besoins en éléments nutritifs sont plus faibles et l’absence de sol permet de ramener l’agriculture en ville. 

Mieux encore, la réduction des besoins en eau est considérable. On estime que la consommation serait jusqu’à 97 % moins gourmande en eau qu’avec l’agriculture traditionnelle. Un avantage indéniable quand on sait que l’accès à l’eau sera l’un des plus grands défis que l’espèce humaine devra affronter ces prochaines années. Un véritable or bleu dont l’entrée à la bourse de Chicago en tant que denrée commerciale le 7 décembre dernier n’annonce rien de bon.

Si plusieurs fermes hydroponiques ont vu le jour au Canada, les capitaux nécessaires pour que ces techniques soient opérationnelles au niveau industriel dissuadent de nombreux agriculteurs à franchir le pas. En outre, malgré des bienfaits écologiques indiscutables, les consommations électriques importantes ainsi que l’utilisation d’engrais minéraux chimiques laissent une empreinte dans l’environnement.

Des plantes et des poissons

Et si la solution était tout naturellement de lier deux systèmes déjà existants : la culture hydroponique et l’aquaculture ? C’est ce qui s’appelle l’aquaponie. Un système fermé qui  unit la culture de la plante et l’élevage des poissons pour une technologie innovante et très écologique. 

Les excréments des poissons servent d’engrais aux plantes qui, à leur tour, vont purifier l’eau des poissons. Pour que la symbiose ait lieu, un élément capital est obligatoire : la filtration biologique qui sert de support à des bactéries qui transforment l’ammoniac en nitrate non toxique assimilable par les plantes. En absorbant le nitrate, les plantes vont purifier l’eau qui pourra alors retourner dans le bassin des poissons, et ainsi de suite. 

Une installation écologique vertueuse qui peut trouver sa place aussi bien chez des particuliers que chez des industriels comme l’entreprise Campbell Greenhouses installée à Annaheim, en Saskatchewan, qui propose des légumes et des fleurs issus de l’aquaponie.

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