Fonds l'Eau vive banniere
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3718

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4501
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6058
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5411
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5477

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1345678910Last

Actualité économique

Quand la bande dessinée imagine un monde meilleur

L’organisme d’éducation à l’environnement EcoNova, basé à Vancouver, a lancé un concours de bandes dessinées écologiques intitulé Le futur se dessine ! Avec cette compétition, ouverte aux francophones et francophiles en milieu minoritaire de partout au pays, EcoNova veut lutter contre l’éco-anxiété des jeunes.

Les organisateurs du concours en sont persuadés, le neuvième art donne non seulement le goût du français aux artistes en herbe, mais les sensibilise aussi aux enjeux environnementaux.

« Face à l’urgence de la crise environnementale, le pire, c’est de rester passif. On veut aider les jeunes à lutter contre leur éco-anxiété, leur permettre d’exprimer leurs peurs et leurs émotions négatives à travers l’art », explique Elsa Morin, animatrice d’ateliers et d’événements au sein d’EcoNova, un organisme d’éducation à l’environnement et au climat.

La compétition est réservée aux francophones et francophones de langue seconde en milieu minoritaire, âgés de 8 à 19 ans.

« Il n’y a pas besoin d’être parfaitement bilingue, au contraire, la bande dessinée est une porte d’entrée pour s’essayer au français, insiste Elsa Morin. C’est moins effrayant qu’un livre pour donner le goût de la langue. »

Les jeunes peuvent participer à titre individuel, mais des enseignants ont également la possibilité d’inscrire une classe entière. Jusqu’à 11 ans, les enfants doivent soumettre une planche, écrite majoritairement en français.

De 11 à 19 ans, ils doivent en concevoir deux. Tous les thèmes sont acceptés, que ce soit le récit intime, la science-fiction, l’aventure, ou encore l’humour.

Une image, mille mots 

« On fait appel à l’énergie et à la créativité des jeunes. Ils vont pouvoir mettre en scène le futur qu’ils souhaitent pour notre planète, proposer des solutions et une vision concrète d’une société plus verte », détaille Elsa Morin.

« On a besoin de nouvelles formes de récits pour parler d’écologie et sensibiliser les enfants et les adolescents. La bande dessinée est un médium parfait pour ça », complète Nina Six, l’une des deux membres du jury qui évalue les œuvres envoyées à EcoNova.

L’auteure de bande dessinée belge évoque les liens entre le neuvième art et l’écologie : « Pour que le monde aille mieux, on doit faire plus attention à la nature, lui accorder de notre temps. C’est la même chose quand on est devant une bande dessinée, on doit lire doucement, prêter attention aux moindres détails d’une image, car elle peut véhiculer à elle seule énormément d’idées. »

« La bande dessinée est très accessible et permet de toucher un large public, poursuit Elsa Morin. Les dessins facilitent la compréhension de sujets complexes, contribuent à vulgariser des concepts scientifiques. »

Inventer un monde plus vert

Les deux jeunes femmes constatent d’ailleurs le succès grandissant en librairie du neuvième art consacré à l’écologie.

« Les lecteurs sont touchés par la sensibilité de l’auteur, sa perception du monde. Ils sont comme happés par les émotions qui transparaissent à chaque page », avance Nina Six, qui a publié Les Pissenlits en 2022, l’histoire d’enfants qui s’aventurent dans la mystérieuse végétation d’un camping français et en ressortent transformés.

« Les auteurs partagent leur point de vue subjectif sur la crise que nous vivons. C’est un plus par rapport aux livres scientifiques, ça rend les défis plus humains, moins abstraits, ça parle aux gens », continue la créatrice.

EcoNova compte attirer quelques centaines de participants de tout le pays. L’ensemble des concurrents recevront des cadeaux, mais seuls les lauréats exposeront leurs planches originales en Colombie-Britannique. L’organisation aimerait également les afficher dans des centres culturels de différentes régions canadiennes.

Avec ce concours, les organisateurs espèrent voir émerger de nouveaux talents. Aux yeux d’Elsa Morin, les artistes contribueront à changer les mentalités et à démocratiser des modes de vie plus durables : « La culture fait partie des solutions pour façonner un monde meilleur. »

Le concours de bande dessinée écologique Le futur se dessine ! est ouvert jusqu’au 20 avril 2023. Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site d’EcoNova.

 

Print
6353

Marine Ernoult – FrancopresseMarie-Lou Bernatchez

Other posts by Marine Ernoult – Francopresse
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top