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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Portrait d’une société secrète
Leslie Garrido-Diaz
/ Categories: Société, Chroniques, Le 7e art

Portrait d’une société secrète

L’ordre secret est un documentaire de fiction réalisé par Phil Comeau et sorti en 2022. Le long métrage revient sur l’existence du mystérieux Ordre de Jacques-Cartier, aussi appelé la Patente, créé en 1926 sur le territoire canadien et auquel son père appartenait.

Dans son film, Phil Comeau est à la recherche d’une histoire, son histoire, sur les traces d’un père absent et engagé dans une lutte linguistique, identitaire et secrète.

Au détour des témoignages, registres d’archives et photographies, le réalisateur part à la rencontre des Canadiens français et Acadiens qui ont été membres de l’Ordre jusqu’à sa dissolution en 1965.

Au plus fort de ses activités, ce dernier réunissait près de 12 000 hommes, tous patriotiques, catholiques et pro-francophones.

Cet hommage rendu à l’histoire a permis au réalisateur et producteur québécois de recevoir l’ordre des Arts et des Lettres en France.

Alors que la pratique de la langue française diminue au Canada, la mise en lumière de l’histoire secrète des pionniers ayant lutté pour un essor économique et académique des francophones donne un regard palpitant à l’histoire des racines de la francophonie canadienne.

Comme le narrateur le raconte dès les premières minutes du film, « des batailles perdues naissent les sociétés secrètes ». Religieuses, philosophiques politiques ou spirituelles, celles-ci confèrent à leurs membres un certain mystère.

Dans celle de Jacques-Cartier, les initiés ne sont pas des élitistes, ils doivent passer par une série d’épreuves, parfois dangereuses, n’étant pas sans rappeler les rituels d’initiation de certaines grandes institutions.

C’est dans un sous-sol d’église, une nuit de pleine lune, que nous découvrons trois jeunes hommes enclins à devenir membres de l’Ordre. Les yeux bandés, ils montent à bord d’une Grande Hermine invisible, du nom de ce bateau employé par Jacques Cartier lors de son deuxième voyage au Canada.

La planche du navire guide ces initiés vers un monde nouveau, clin d’œil subtil aux codes du cinéma fantastique invitant généralement ses protagonistes à la traversée d’un pont pour accéder à un univers surnaturel.

Pour ajouter à l’imagination du spectateur, Phil Comeau inclut également des séquences dessinées, mélangeant brillamment les styles de narration dans l’image.  

D'un point de vue éthique, l’Ordre est remis en question. Était-il un réseau solidaire communautaire ou une secte pancanadienne ? La question de l’endoctrinement se pose.

Des toges, un calice et une hiérarchie stricte : l’Ordre n’est pas sans rappeler le fonctionnement du temple des francs-maçons et autres clubs occultes.

Le réalisateur examine également le rôle des femmes au sein de l’Ordre. À l’époque, la plupart des sociétés secrètes sont tenues par des hommes et, bien évidemment, celle de Jacques-Cartier n’échappe pas au patriarcat. Les femmes, si elles sont acceptées, doivent tenir leur place de secrétaires.

Le film surprend, captive et remet en question certaines pratiques de l’époque. Dans un rythme soutenu et via une utilisation pluridisciplinaire du genre documentaire, L’ordre secret est avant tout une formidable reconstitution historique rendant justice aux initiatives et aux luttes sociales qui ont œuvré à la vitalité et à la pérennité des communautés de langue française du Canada.

L’ordre secret est disponible en accès limité sur le site de l’Office national du film (ONF).

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