Festival fransaskois 2024
Close
Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

27141

Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’

Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’

36201
SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre...
Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration...
21465
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit...
28718
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et...
28330
7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le...
29597

Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345679Last

Actualité économique

Trois artistes posent leur regard sur l’héritage linguistique du colonialisme

Trois artistes posent leur regard sur l’héritage linguistique du colonialisme

Crédit Image pricipale : Œuvre de Patrick Cruz intitulée Step Mother Tongue (2018). Photo de Sean Fenzl

Près de 1,2 milliard de personnes dans le monde parlent anglais et 276 millions parlent français. Toutefois, le rayonnement de certaines langues ne doit pas faire oublier la façon dont elles furent introduites dans bon nombre de pays où plane encore l’ombre du colonialisme. Voilà la thématique abordée le 4 juin lors de la table ronde Les langues dans l’ombre des colonialismes

En collaboration avec le Conseil culturel fransaskois (CCF), la conférence en français était une initiative du Musée d’art MacKenzie de Regina et de Léuli Eshrāghi, co-commissaire de l’exposition Pasapkedjinawong - La rivière qui passe entre les rochers - the river that passes through the rocks

La rencontre a été suivie par près de 200 spectateurs sur Facebook Live et YouTube Live. « Ce partenariat est important, non seulement pour le CCF mais aussi pour l’ensemble de la communauté fransaskoise, indique Shannon Lacroix, responsable des communications au CCF. Nous voulons que la francophonie ait accès à des expériences de vie enrichissantes, dans sa langue, par le truchement des arts. Le partenariat avec le Musée d’art MacKenzie est inestimable dans cette perspective. » 

La langue comme outil de colonisation

Image
La table ronde était organisée par le Conseil culturel fransaskois en partenariat avec le Musée d’art MacKenzie de Regina.

La table ronde a d’abord présenté la façon dont les langues européennes sont à l’origine de la plupart des histoires coloniales, les plus connues étant celles de l’Afrique ou des Amériques. Dans l’esprit collectif, la colonisation est le symbole d’une domination qui a laissé des traces, souvent douloureuses, et le terme est toujours utilisé dans le sens du peuplement et de l’occupation d’un territoire.

Sous la main de Dieu, les colonisateurs du 16e au 19e siècle effacent les dialectes jugés trop sauvages et imposent leur propre langue, plus riche, plus claire et plus apte au civisme selon eux. Les témoignages du passé démontrent ainsi que l’une des modalités de l’oppression d’un peuple ou d’une communauté passe par la domination exercée sur sa langue. 

Au Canada, ce sont les langues autochtones qui ont payé le prix des conquêtes. Si la récente découverte de 215 corps d’enfants autochtones au pensionnat de Kamloops en Colombie-Britannique n’a fait que raviver les douleurs de ces oppressions, elle pourrait peut-être remettre sur la table la question de la reconnaissance des langues autochtones en tant que langues officielles.

Une multitude de perspectives

Avec l’exposition Pasapkedjinawong, le musée MacKenzie veut mettre de l’avant des perspectives diverses. Le co-commissaire, artiste visuel et écrivain Léuli Eshrāghi est d’ascendance samoane, perse et cantonaise ; Caroline Monnet, artiste multidisciplinaire, est d’héritage français et anishinaabe ; l’artiste visuelle Faye Mullen est d’origine anishinaabe, algonquine, irlandaise et italienne ; et, enfin, Carl Trahan est un artiste multidisciplinaire originaire du Québec. 

Ces trois artistes présents lors de la table ronde se sont déjà intéressés de près ou de loin à la question de la relation et de la compréhension de l’autre à travers le langage et les cultures, que ce soit à travers des performances, des images, des sons, de l’écriture ou des installations. 

« Le fait de devoir se traduire en anglais enlève une certaine couleur, une poésie à la langue. Je pense qu’il est important d’avoir un certain contrôle sur ce qui doit être traduit dans un pays comme le Canada », estime Caroline Monet. 

L’artiste poursuit en expliquant qu’il est important de se référer à des professionnels pour la traduction d’œuvres artistiques : « C’est tout un métier. Il faut comprendre les intentions de l’artiste ou du texte pour transposer ça dans une autre langue. »

Transcodage d’une langue à une autre, la traduction possède aussi un pouvoir créateur selon Carl Trahan : « L’interlangue, le fait d’apprendre une seconde langue, se compose d’une succession de petits essais, de tests, d’erreurs. Et pour moi, ces erreurs sont la possibilité de créer. »

Langues et territoires

L’exposition parle ainsi d’identité, de langue et de territoire. « C’est important de voir comment la topographie des territoires peut influencer la musique des langues, souligne Caroline Monet. Je pense qu’on observe un intérêt et un retour de l’apprentissage de certaines langues traditionnelles, que ce soit dans les communautés autochtones ou dans les villes », continue-t-elle. 

Mais parler deux langues, c’est aussi avoir deux identités. « L’anglais et le français sont des langues coloniales. Les Métis qui ont des racines françaises sont toujours pointés du doigt car l’un de leurs ancêtres était forcément un Européen », remarque Caroline Monet.

Enfin, l’artiste visuelle Faye Mullen va plus loin en parlant de l’effondrement écologique lié à la perte d’une langue. « Je pense qu’il est important de se rapprocher de ses racines ou de découvrir les principes sur lesquels reposent certaines cultures pour pouvoir comprendre la terre et non pas lui nuire. » 

L’exposition Pasapkedjinawong - La rivière qui passe entre les rochers - the river that passes through the rocks est ouverte au public du 12 juin au 19 septembre 2021 au Musée d’art MacKenzie de Regina.

Print
7316

Leslie DiazLeslie Diaz

Other posts by Leslie Diaz
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top