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Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Sunday, January 24, 2016 28348 Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué".
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Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ? REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration... Wednesday, November 11, 2015 23100
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit... Wednesday, November 11, 2015 30327
Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre OTTAWA - Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre, a indiqué mercredi... Wednesday, November 4, 2015 21056
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et... Wednesday, October 21, 2015 29701
7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 Wednesday, October 21, 2015 7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le CECS, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. La journée s’est terminée par le banquet du Prix BRAVO entreprises qui a été remis à l'entreprise 7shifts.
Subway débarque à Gravelbourg Thursday, October 8, 2015 Subway débarque à Gravelbourg GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.
Anonym / Thursday, June 18, 2015 / Categories: 2015, Société, Autochtones / Métis Génocide culturel: les francophones solidaires et oppresseurs Corrine Scott, professeure adjointe à l’Institut d’études féministes et de genre à l'Université d'Ottawa Photo : Jean-François Brière (2015) Le régime de génocide culturel lancé en 1870, quand la bureaucratie fédérale s’est imposée dans les vastes régions du Nord-Ouest[1], aura duré plus d’un siècle. Comment les Canadiens français se sont-ils comportés envers les autochtones ? L’année 1870 est un point tournant dans l’histoire : des ultranationalistes ontariens ont envahi l’Ouest, avec l’appui d’Ottawa, pour prendre la place des Indiens et des Métis. Une intention britannique semblable avait présidé en 1755 à la Déportation des Acadiens. « On parle de génocide, déclare le président de la Société nationale de l’Acadie, René Légère, d’une tentative d’élimination complète. L’action prise était de séparer le noyau familial des Acadiens, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, et de les envoyer loin de l’autre pour qu’ils ne se retrouvent jamais. Le porte-parole n’est pas surpris par l’expression de « génocide culturel » employé pour décrire l’expérience des écoles résidentielles. Mais il est fier des liens tissés avec les autochtones. « On a signé des ententes de réconciliation avec eux, on s’est engagés à réaliser des projets ensemble. Chaque fois qu’on tient un événement culturel important, on se fait un devoir d’inviter les Premières nations. » Les écoles résidentielles ont permis d’arracher quelque 150 000 enfants de leur famille et de les entasser dans des pensionnats pour éliminer leur identité tout en exploitant leur labeur. Après six ans de travaux, le rapport intérimaire de la Commission vérité et réconciliation a été publié le 2 juin. Avons-nous agi de façon honorable ? Dans un texte publié par Le Devoir, la professeure Corrie , de l’Université d’Ottawa, dénonce le discours selon lequel la francophonie d’Amérique serait le fruit d’une aventure coloniale ayant permis aux civilisés d’explorer la nature sauvage[2]. « Les Francophones ont été sans doute solidaires et oppresseurs, explique-t-elle, mais on tend à célébrer la solidarité et à cacher les abus. » La professeure adjointe à l’Institut d’études féministes et de genre ne voit pas, dans l’union des Européens et des femmes indiennes, qu’un symbole d’amitié entre les peuples. Elle y perçoit aussi « le signe de la longue histoire de violence faite aux femmes autochtones ». Corrie Scott s’inspire de l’auteure Karen Anderson qui a trouvé parmi les chroniques des jésuites « des descriptions d’Amérindiennes fières et désobéissantes, des comportements très inquiétants pour les hommes blancs. Trente ans plus tard, on découvre des histoires de femmes enchaînées, battues et punies publiquement si elles n’obéissent pas à leur époux.[3] » La chercheuse rappelle qu’au début de la colonisation, « le système de gouvernement de la Ligue des Cinq Nations[4], par exemple, était déjà établi et aura une influence importante sur le concept de démocratie d’aujourd’hui. Si les sociétés autochtones n’étaient pas toutes pareilles ou parfaites, les francophones sont généralement mal informées en ce qui concerne l’histoire. » Les francophones ont un intérêt à se réconcilier avec les autochtones, estime Corrie Scott. « Malgré les injustices que les Premières Nations ont subies et continuent à endurer, les savoirs des communautés autochtones sont complexes et riches et peuvent jouer un rôle important. « Comme principe de base, soutient-elle, les non autochtones devraient assurer leur propre rééducation en ce qui concerne leur histoire collective - il faut corriger la désinformation et aller au-delà du déni. Et il faudra appuyer les nombreux efforts déployés par les communautés autochtones et soutenir leur guérison à tous les niveaux. » Des efforts sont déjà déployés dans plusieurs provinces. En Ontario, le Bureau de l’éducation des autochtones a été créé en 2007. Une gestionnaire du Centre franco-ontarien des ressources pédagogiques, Jacqueline Boulianne, avait alors été déléguée pour coordonner les stratégies du Bureau auprès des conseils scolaires francophones. Ces démarches ont enclenché une série de rencontres communautaires, régionales et provinciales pour développer des outils pédagogiques et des stratégies de formation des enseignants. Après avoir vu rapport de la CVR, René Légère a immédiatement contacté le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick « pour savoir où on en est avec cette question. Il semble qu’on en parle à partir de la 7e année et qu’on fait des liens entre ce qu’ont vécu les autochtones et les Acadiens. » La direction des programmes chercherait à inclure au curriculum l’expérience des écoles résidentielles. [1] Ce territoire comprenait le tiers du Canada, allant du Pacifique et de l’Arctique à la frontière québécoise. [2] Voir Corrie Scott, On ne voit pas assez grand, Le Devoir, 4 juin 2015, p. 7. [3] Voir Karen Anderson, Chain Her by One Foot (CUP Archive, 1991) [4] Il s’agit d’une alliance iroquoise créée en 1570. Print 14947 Comments are only visible to subscribers.