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Le Francothon fait le plein ! Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 36040 REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars. Tuesday, April 2, 2019 32836
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Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... Friday, December 28, 2018 37604
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... Monday, September 24, 2018 48483
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... Wednesday, February 28, 2018 30388
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral Tuesday, February 27, 2018 30214
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Thursday, February 15, 2018 Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la cohésion et éviter les malentendus.
CÉCS : En plein essor Friday, June 23, 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Jérôme Melançon / Sunday, May 7, 2023 / Categories: Société, 2ELGBTQ Le genre n’est pas à débattre Une vague de lois et mesures visant les personnes transgenres prend actuellement de l’ampleur aux États-Unis. Les idées et mythes inventés pour justifier cette codification de la haine subsistaient déjà au Canada et ils y circulent de plus en plus. Je ne répéterai pas les énormités et les mensonges qui servent à soutenir les mouvements antitrans ni les calomnies qui se répandent. Je rappellerai plutôt que les personnes trans ont toujours existé, même si leurs modalités d’expression et de compréhension de leur genre ont pu changer au fil des époques et des cultures. Toutefois, leur présence au sein de la société canadienne n’est souvent soulignée publiquement que par une participation mitigée à la Journée du souvenir trans, qui marque la violence inouïe à laquelle les personnes trans sont exposées, ou encore à la Journée de la visibilité transgenre, visibilité qui peut d’ailleurs ouvrir à de nouvelles menaces lorsqu’elle ne s’accompagne pas de davantage de mesures pour assurer leur sécurité. Comme l’explique la militante et autrice Lexie, « [o]n ne voit pas les personnes trans, on voit ce qui intéresse les personnes cisgenres sur les personnes trans » : les questions « choquantes », les suicides, les assassinats. Être visible dans un contexte où la violence demeure encore plus présente que pour la plupart des autres catégories sociales reste un danger, mais n’être visible que par ces dangers ne contribue pas à faire connaître les diverses manières de vivre et de comprendre le genre qui ont pu exister au fil de l’histoire. Il en faut encore davantage pour appuyer les personnes trans, qu’elles soient jeunes ou vieillissantes. Quelle réponse du Canada ? La mécompréhension et la haine n’existent pas que du fait de l’ignorance. Aux États-Unis, une jeune personne trans sur quatre vit dans des États où les soins d’affirmation de genre ont été bannis, et la quatrième risque de perdre l’accès à ces soins. Dans certains cas, un enfant trans pourrait même être enlevé à ses parents. Ces lois et projets de loi sur les soins de santé ne représentent qu’environ un quart des mesures législatives qui visent les personnes trans ou non conformes au genre. Notons que si certains États, comme le Minnesota, avancent dans la direction opposée, se présentant même comme des refuges pour les personnes trans et leur famille, il est loin d’être certain que ces mesures suffiront à les protéger. Heureusement, la situation est tout autre au Canada. Une loi adoptée en 2017 a rendu illégale la discrimination ainsi que la propagande haineuse sur la base de l’identité ou de l’expression de genre, et fait des préjugés et de la haine en relation au genre une circonstance aggravante lorsqu’un crime est commis. Toutefois les délais demeurent longs pour avoir accès aux chirurgies d’affirmation de genre : il faut environ deux ans simplement pour avoir accès aux cliniques spécialisées de Montréal et de Vancouver – les deux seules au pays. En outre, les personnes réfugiées 2ELGBTQIA+ ne reçoivent pas le soutien nécessaire pour surmonter les obstacles posés par une discrimination qui demeure bien réelle et qui s’étend aux soins de santé, et même au système juridique, qui devrait pourtant servir à l’enrayer. Une campagne est en cours pour influencer les conseils scolaires et les conseils d’école, voire prendre leur contrôle afin d’empêcher l’enseignement des connaissances liées au genre et à la sexualité. Et on voit aussi au Canada une augmentation du nombre de crimes haineux commis contre les personnes trans. Comment savoir ? Ces remises en question sèment la confusion et la haine. C’est ainsi qu’une centaine de personnes se sont exprimées à Saskatoon sur la question de l’accès aux toilettes : on y a créé un débat qui fait place autant aux perspectives informées qu’à celles qui sont la conséquence de préjugés et de l’incitation à la haine. Pourtant, y a-t-il mieux comme spécialistes de ces enjeux que les personnes qui vivent une vie trans, c’est-à-dire qui ont eu à se questionner, à faire des essais, à se renseigner, à théoriser, à échanger avec leurs proches, à créer de nouvelles relations, qui ont dû tenir ferme souvent devant l’abandon par leurs proches ou encore devant le harcèlement, la perte d’emploi, les menaces, la violence subie, la mort violente des autres personnes trans ? Il faut ainsi célébrer la création d’un programme de mentorat par les pairs à Regina (notamment grâce au soutien de l’entreprise bilingue Ivy + Dean Experts-Conseils) ou encore l’embauche (en 2017) du professeur transgenre Alexandre Baril à l’Université d’Ottawa. Avec le succès de la littérature trans, on peut également se tourner vers le roman de Gabrielle Boulianne-Tremblay ou encore les recueils de poésie de Pascale Bérubé et de Xavier Gould, dans lesquels ces artistes littéraires explorent tant les réalités vécues que leurs espoirs. Print 6653 Jérôme MelançonFrancopresse Other posts by Jérôme Melançon Contact author Comments are only visible to subscribers.