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Le Francothon fait le plein ! Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 35691 REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars. Tuesday, April 2, 2019 32725
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Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... Friday, December 28, 2018 37356
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... Monday, September 24, 2018 48207
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... Wednesday, February 28, 2018 30105
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral Tuesday, February 27, 2018 30060
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Thursday, February 15, 2018 Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la cohésion et éviter les malentendus.
CÉCS : En plein essor Friday, June 23, 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Réjean Paulin / Saturday, November 2, 2019 / Categories: Éducation, Opinion, Réjean Paulin École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum? La mâchoire mécanique portée au bout d’une grue articulée enfonce ses crocs dans la brique. Tout un pan de mur s’effondre dans le bruit et la poussière. Pendant trois jours, l’école élémentaire Echo-Jeunesse s’effacera du paysage acadien sous les attaques répétées des machines à démolir. L’édifice en briques ocre trônait en plein centre de Kedgwick depuis 1952. Il serait facile d’écrire : «Près de 70 ans d’histoire disparaissent sous les élans ravageurs des béliers mécaniques.» Mais ce serait là une façon très déplacée de jouer de la plume. Il a déjà son remplaçant, toutes portes ouvertes pour laisser entrer les cris des enfants au retour de la récréation. En fait, l’histoire génère le présent. Or, ce présent était là, devant ces murs décrépis, à regarder jouer le pic du démolisseur. Élèves tout heureux d’entrer dans leur nouvelle école, puis parents, grands-parents et même arrière-grands-parents, le cœur lourd en regardant ce berceau de leurs souvenirs tomber en miettes. Ce sont là des générations dont la chaine ancestrale a transmis la langue française grâce à l’éducation que l’on y a dispensée. C’est le cours normal des choses quand une culture est maitre de son enseignement et qu’on lui accorde les ressources nécessaires à son épanouissement. Il y a des régions au Nouveau-Brunswick où l’on peut parfois oublier la réticence du Canada anglais face à l’éducation en français. Hélas, il n’en est pas de même ailleurs. Ici faciles, ailleurs ardus… La Cour Suprême a entendu le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et les parents aussi, le 26 septembre. Il s’agissait pour eux de l’ultime tentative de faire reconnaitre leur droit à de meilleures écoles, comme la toute neuve qui vient d’ouvrir ses portes dans ce village forestier des Appalaches, francophone jusqu’à l’os. La lutte n’est pas facile. Six juridictions ont appuyé la Colombie-Britannique : l’Alberta, la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest, la Nouvelle-Écosse, l’Ile-du-Prince Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. Plus de la moitié des provinces et territoires canadiens sont contre les Franco-Colombiens. La question est de savoir si on peut asservir le droit à l’éducation en français à des considérations budgétaires, en d’autres mots si l’on place le droit à l’éducation avant l’argent, ou le contraire. Les provinces chialent parce qu’une victoire des Franco-Colombiens leur couterait trop cher. Or, cette façon de voir les choses condamnerait les petites communautés à se satisfaire du minimum. Il est évident que dispenser un enseignement complet dans une petite école de langue française coutera plus cher par élève que dans une grande école de langue anglaise. Le transport aussi sera plus onéreux si les élèves sont dispersés dans un rayon de 10 à 20 km et même davantage, que dans une zone urbaine où la majorité des écoliers sont à distance de marche de leur pupitre. Cette cause touche le Canada en entier puisque toutes les provinces devront respecter le jugement de la Cour. Ce fut le cas dans l’affaire Mahé où le plus haut tribunal du pays a reconnu le droit à des conseils scolaires francophones partout entre nos trois océans. D’une génération à l’autre Il y a des régions en Acadie où l’on identifie quelqu’un par son affiliation. On dira par exemple Hilaire à Amédé ou bien Norma à Francine. Or, une arrière-arrière grand-mère était dans la foule, ce jeudi où l’on démolissait le souvenir que sa descendance a fréquenté. Liette Tremblay dépasse l’âge vénérable de 90 ans. L’an prochain, le petit William mettra le pied dans la nouvelle école. William à Patrick à Joé à Jacinthe à Liette… La chaine est française d’un bout à l’autre. Voilà ce que peut apporter une école en pleine possession de ses moyens. En définitive, c’est l’aboutissement souhaité dans tout le milieu scolaire francophone au pays… Pouvoir réciter une généalogie française sans césure au fils tu temps qui passe et qui passera toujours inexorablement. Print 25481 Tags: écoles francophones Réjean PaulinRéjean Paulin Other posts by Réjean Paulin Contact author Comments are only visible to subscribers.