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Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 19973
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 22211
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 33643
La dégénérescence des produits La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de... Friday, June 21, 2019 26606
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 Le Francothon fait le plein ! REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Jeffrey Klassen / Thursday, November 4, 2021 / Categories: Société, Francophonie, Chroniques Des trésors de la langue fransaskoise Jeffrey Klassen est linguiste et instructeur à l’Université de la Saskatchewan où il donne des cours de grammaire, de sociolinguistique et d’acquisition. Diplômé de l’Université McGill, il est né au Manitoba au sein d’une famille mennonite adepte d’un dialecte allemand et a grandi à Edmonton et Ottawa. Il a appris le français en immersion et à l’université. Dans le premier épisode de ma chronique, j’ai expliqué la signification de nos façons de parler, de notre prononciation et de nos choix de mots, lesquels fonctionnent comme marqueurs de notre identité. Ici, je me concentre sur l’idée d’identité régionale, un facteur primordial qui détermine nos façons de parler. Pour commencer, je voudrais soulever le cas de la « Fransasque » : ce terme, utilisé à l’écrit pour la première fois en 1981 par Éveline Hamon dans son poème du même nom, fait référence à une nation francophone qu’elle imaginait inclure toutes celles et ceux qui s’exprimaient en français au sein des frontières rectangulaires de la Saskatchewan. Ce poème incarnait une nouvelle conscience collective qui est née dans notre province à partir des années 1970, cette idée que les francophones de la Saskatchewan formaient un groupe distinct, rassemblés autour de certaines valeurs et pratiques qui les unissaient. L’identité fransaskoise dans la langue À partir de cette époque, il est clair qu’une nouvelle identité existe en Saskatchewan. Une identité non seulement dissemblable de celle d’autres Saskatchewanais, mais aussi différente de celle des autres francophones au Canada. Or, nous pouvons supposer que cette identité régionale trouve à s’exprimer dans la parlure des Fransaskois. À la parution du poème d’Éveline Hamon, la population fransaskoise descendait majoritairement des Québécois, des Français, des Belges et des Franco-Américains qui étaient venus s’établir dans des colonies rurales autour de la Saskatchewan. Un sous-ensemble de leur vocabulaire est immortalisé par le Musée virtuel de la Saskatchewan, rassemblé par Laurier Gareau entre 1988 et 1991. Ce lexique comprend 128 mots aussi divers que cauxer (encourager, enjôler), avoir du garnigouaine (être énergique, entreprenant) et haspar (puissance, cheval-vapeur). Dans les pages du lexique, Laurier Gareau révèle l’origine passionnante de garnigouaine, variation du terme québécois jarnigouine (initiative, talent) qui, lui, vient par euphémisme de l’ancien juron jarnidieu (« je renie dieu »). Une richesse héritée de mélanges De nombreux mots sont ainsi importés du Québec. Toutefois, cauxer et haspar sont des anglicismes : cauxer provient du verbe to coax et haspar du substantif horsepower. Nous avons souvent tendance à mépriser les mots empruntés à l’anglais, mais ce genre d’emprunt lexical est un phénomène fréquent dans toutes les langues, surtout dans des situations où deux cultures sont en contact. Merveilles du langage, ces emprunts entraînent habituellement des adaptations phonétiques, d’où haspar qui simplifie la prononciation du mot original, ainsi que des adaptations grammaticales, comme avec la terminaison -er appliquée au verbe cauxer. Le lexique fransaskois contient une richesse de savoir sur le comportement linguistique des générations de colons francophones en Saskatchewan. Si ces mots ne vous semblent pas très familiers aujourd’hui, c’est peut-être dû à un changement linguistique qui était déjà en cours à l’époque où Gareau avait publié le lexique, et à propos duquel je vais écrire dans le prochain épisode de ma chronique. En attendant, je vous invite à explorer vous-même le lexique. Print 6077 Tags: lexique fransaskois Jeffrey KlassenEmmanuel Masson Other posts by Jeffrey Klassen Contact author Comments are only visible to subscribers.