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L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu Impact sur les francophones Thursday, August 27, 2015 23290 « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
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Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... Thursday, June 18, 2015 24629
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... Thursday, June 18, 2015 30670
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... Tuesday, June 16, 2015 22068
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Wednesday, May 20, 2015 Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.
Jeffrey Klassen / Thursday, November 4, 2021 / Categories: Société, Francophonie, Chroniques Des trésors de la langue fransaskoise Jeffrey Klassen est linguiste et instructeur à l’Université de la Saskatchewan où il donne des cours de grammaire, de sociolinguistique et d’acquisition. Diplômé de l’Université McGill, il est né au Manitoba au sein d’une famille mennonite adepte d’un dialecte allemand et a grandi à Edmonton et Ottawa. Il a appris le français en immersion et à l’université. Dans le premier épisode de ma chronique, j’ai expliqué la signification de nos façons de parler, de notre prononciation et de nos choix de mots, lesquels fonctionnent comme marqueurs de notre identité. Ici, je me concentre sur l’idée d’identité régionale, un facteur primordial qui détermine nos façons de parler. Pour commencer, je voudrais soulever le cas de la « Fransasque » : ce terme, utilisé à l’écrit pour la première fois en 1981 par Éveline Hamon dans son poème du même nom, fait référence à une nation francophone qu’elle imaginait inclure toutes celles et ceux qui s’exprimaient en français au sein des frontières rectangulaires de la Saskatchewan. Ce poème incarnait une nouvelle conscience collective qui est née dans notre province à partir des années 1970, cette idée que les francophones de la Saskatchewan formaient un groupe distinct, rassemblés autour de certaines valeurs et pratiques qui les unissaient. L’identité fransaskoise dans la langue À partir de cette époque, il est clair qu’une nouvelle identité existe en Saskatchewan. Une identité non seulement dissemblable de celle d’autres Saskatchewanais, mais aussi différente de celle des autres francophones au Canada. Or, nous pouvons supposer que cette identité régionale trouve à s’exprimer dans la parlure des Fransaskois. À la parution du poème d’Éveline Hamon, la population fransaskoise descendait majoritairement des Québécois, des Français, des Belges et des Franco-Américains qui étaient venus s’établir dans des colonies rurales autour de la Saskatchewan. Un sous-ensemble de leur vocabulaire est immortalisé par le Musée virtuel de la Saskatchewan, rassemblé par Laurier Gareau entre 1988 et 1991. Ce lexique comprend 128 mots aussi divers que cauxer (encourager, enjôler), avoir du garnigouaine (être énergique, entreprenant) et haspar (puissance, cheval-vapeur). Dans les pages du lexique, Laurier Gareau révèle l’origine passionnante de garnigouaine, variation du terme québécois jarnigouine (initiative, talent) qui, lui, vient par euphémisme de l’ancien juron jarnidieu (« je renie dieu »). Une richesse héritée de mélanges De nombreux mots sont ainsi importés du Québec. Toutefois, cauxer et haspar sont des anglicismes : cauxer provient du verbe to coax et haspar du substantif horsepower. Nous avons souvent tendance à mépriser les mots empruntés à l’anglais, mais ce genre d’emprunt lexical est un phénomène fréquent dans toutes les langues, surtout dans des situations où deux cultures sont en contact. Merveilles du langage, ces emprunts entraînent habituellement des adaptations phonétiques, d’où haspar qui simplifie la prononciation du mot original, ainsi que des adaptations grammaticales, comme avec la terminaison -er appliquée au verbe cauxer. Le lexique fransaskois contient une richesse de savoir sur le comportement linguistique des générations de colons francophones en Saskatchewan. Si ces mots ne vous semblent pas très familiers aujourd’hui, c’est peut-être dû à un changement linguistique qui était déjà en cours à l’époque où Gareau avait publié le lexique, et à propos duquel je vais écrire dans le prochain épisode de ma chronique. En attendant, je vous invite à explorer vous-même le lexique. Print 6066 Tags: lexique fransaskois Jeffrey KlassenEmmanuel Masson Other posts by Jeffrey Klassen Contact author Comments are only visible to subscribers.