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Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé. Sunday, June 7, 2020 23183
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... Saturday, April 25, 2020 26876
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Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 22253
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 24675
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Saturday, October 12, 2019 Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral.
La dégénérescence des produits Friday, June 21, 2019 La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.
Lucas Pilleri / Friday, January 24, 2020 / Categories: RIF-SK Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan, Société, Immigration Vers un bilan de 10 années d’immigration Le RIF-SK fait le point La rencontre du 14 janvier 2020 du RIF-SK Les membres du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan ont discuté de l’évaluation du plan stratégique 2017-2020. Photo : Coralie Mpoyo (2019) Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) s’est réuni le 14 janvier 2020 à Regina pour faire le point. D’ici quelques mois, en s’appuyant sur le témoignage des organismes accueillants et des nouveaux arrivants eux-mêmes, un rapport sera produit pour dresser le portrait de l’immigration francophone dans la province de cette dernière décennie. Le Réseau s’est rencontré pour la dernière fois du cycle 2017-2020. « Il y avait une certaine dose d’émotion parmi les participants, note Marie Galophe, coordinatrice du RIF-SK. Dieu sait qu’on vient de loin. Le réseau est passé à travers des crises pour se trouver. On passe à un autre niveau de maturité et de réflexion. » La rencontre a permis de faire le point sur le plan opérationnel du RIF-SK via une autoévaluation des membres. Une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel, en personne ou en ligne, représentant la majorité du réseau. « C’était vraiment intéressant de voir les organismes faire une autocritique de leurs propres actions, se réjouit Marie Galophe. Cette approche basée sur les résultats est en ligne avec les recommandations d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Le réseau se professionnalise au fur et à mesure. » Une approche consultative Le Conseil économique et coopératif (CÉCS) était présent pour le bilan. « Nous sommes vraiment très satisfaits par rapport aux services et programmes qu’on offre. Ces trois dernières années, on a eu l’opportunité de gérer de nouveaux programmes destinés aux nouveaux arrivants : le programme Connecteur SK, l’accès à l’emploi pour les jeunes et les femmes de minorité visible », rapporte Jean de Dieu Ndayahundwa, gestionnaire en développement économique communautaire. L’intégration socioéconomique des nouveaux arrivants et la promotion des services qui leur sont destinés semblent bien maîtrisées au sein du réseau. En revanche, le fort taux de roulement au sein des organismes est un frein pour Marie Galophe : « Quand les gens partent, il y a une perte de savoir qu’on doit compenser. » Les membres du RIF-SK doivent répondre à un sondage afin d’identifier des stratégies d’engagement des nouveaux arrivants, une mission souvent ardue : « Saskatoon et Regina sont les villes les plus difficiles où mobiliser les nouveaux arrivants. Ils ont plus de chances de disparaître dans la masse critique », observe Marie Galophe. Une stratégie de rétention reste à trouver : « On ne cherche pas seulement à avoir des chiffres, mais à avoir des Fransaskois qui participent à la vie de la communauté », rappelle-t-elle. Une représentation graphique du fonctionnement du RIF-SK est envisagée pour une meilleure vulgarisation à l’ensemble de la communauté. Notamment avec l’arrivée récente du SAIF-SK, le Service d’aide à l’immigration francophone de la Saskatchewan, qui constitue une nouvelle porte d’entrée pour les nouveaux arrivants. « Chaque organisme a un mandat particulier, mais ensemble on peut trouver un moyen de construire pour que l’accueil, l’accompagnement et l’intégration soient vraiment une réalité pour les nouveaux arrivants », perçoit Jean de Dieu Ndayahundwa. L’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) est le dernier organisme à avoir rejoint le RIF-SK en septembre 2019, portant à 16 le nombre des membres. « Ça représente une augmentation de 45 % sur les 3 dernières années, indique Marie Galophe. L’enjeu est la régionalisation de l’immigration. » L’adhésion d’un nombre croissant d’organismes montre que le dossier devient prioritaire selon la coordinatrice. « Cette augmentation représente l’ampleur du phénomène migratoire. » Marie Galophe Selon la coordinatrice du RIF-SK, Saskatoon et Regina sont les villes les plus difficiles où mobiliser les nouveaux arrivants car ils ont plus de chances de disparaître dans la masse critique, Par et pour les nouveaux arrivants Début janvier, des groupes de discussion pour étudier le parcours des nouveaux arrivants francophones ces 10 dernières années ont eu lieu à Moose Jaw, Prince Albert et Regina. Ceux de Saskatoon et Gravelbourg ont été annulés, faute de participants ou de mauvaise météo. « Le but est de comprendre ce qui a bien marché et moins bien marché, quelles solutions on peut trouver pour améliorer ce parcours », explique Marie Galophe. Une vingtaine de personnes au total ont ainsi témoigné. « On a été vraiment chanceux d’avoir des profils aussi diversifiés, avec différentes origines, différents niveaux de francisation, des nouveaux arrivants récents et moins récents », décrit la coordinatrice. Puis, un sondage sera adressé aux participants et à d’autres nouveaux arrivants, visant une cinquantaine de réponses. « C’est vraiment du par et pour les nouveaux arrivants », souligne-t-elle. Cette approche de consultation directe, une première, pourrait être répétée à l’avenir. En outre, le RIF-SK a commandé des statistiques précises auprès d’IRCC. « Cette commande est cruciale. On veut savoir où sont les nouveaux arrivants en Saskatchewan, leur statut, leur niveau d’éducation, la langue parlée, leur profession… », précise l’agente. Avec tous ces éléments en main, le consultant Maurice Chiasson remettra un rapport en avril-mai prochain. Ce document permettra d’améliorer le plan opérationnel 2020-2025 du réseau. Encore des efforts Ronald Labrecque Pour le directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskois (ACF) il faut améliorer les services de pré-départ offerts depuis mai 2019 par l’ACF. « À date, on a eu 3-4 familles qui se sont installées en Saskatchewan en passant par ce service. Au Manitoba, c’est presque une centaine », Photo : Assemblée communautaire fransaskoise (2018) Pour Ronald Labrecque, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskois (ACF), la réunion du RIF-SK a permis de prendre du recul sur le plan 2000-2020 en immigration. « Si on regarde en arrière, il y a des choses qui sont plus avancées et d’autres moins. » Parmi les points à améliorer figurent les services de pré-départ offerts depuis mai 2019 par l’ACF. Le service téléphonique et électronique qui aide les immigrants à planifier leur arrivée au Canada n’a pas encore faire ses preuves. « À date, on a eu 3-4 familles qui se sont installées en Saskatchewan en passant par ce service. Au Manitoba, c’est presque une centaine », constate-t-il. Ce contraste serait dû à une promotion à l’international active du gouvernement manitobain, contre très peu de choses entreprises en Saskatchewan. « D’après nous, c’est ça qui fait la différence. Si les gens ne savent pas qu’on existe, ils ne vont pas venir s’installer ici », défend Ronald Labrecque. Une rencontre avec le ministre de l’Immigration est prévue le 27 janvier. Plus largement, le directeur de l’ACF aimerait que les francophones fassent partie intégrante du plan de croissance de la province qui cherche à augmenter la population de 300 000 personnes d’ici 2030. « On veut discuter avec eux pour faire partie de cette initiative-là, pour mieux réussir. Et pour se rapprocher de la cible de 4,4 % d’immigration francophone hors Québec. » Présentement, les communautés francophones en situation minoritaire peinent à atteindre 1,6 %. 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