Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Saturday, September 4, 2021 15048 L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du village.
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Saturday, July 3, 2021 17282 Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a fermé ses portes.
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés... Friday, April 23, 2021 12522
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois. Wednesday, March 17, 2021 15150
Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan mise sur la promotion du tourisme local pour relancer l’activité économique... Tuesday, February 23, 2021 16529
Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien L'annulation de l'extension de l'oléoduc Keystone XL signifie que la Saskatchewan doit diversifier davantage son économie Friday, February 5, 2021 17413
Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure. Tuesday, February 2, 2021 16122
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés. Monday, February 1, 2021 17131
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Friday, January 22, 2021 La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline Keystone XL. Qu'en penses Justin Trudeau?
L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones Tuesday, November 24, 2020 L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones La croissance de l’immigration a apporté une nouvelle diversité dans les milieux de travail. Cette situation apporte des opportunités, mais aussi de nouveaux défis pour les entreprises francophones qui embauchent les nouveaux arrivants.
Marianne Dépelteau – Francopresse / Saturday, January 25, 2025 / Categories: Éducation, Postsecondaire Des établissements postsecondaires francophones n’écartent pas les formations en anglais Certains établissements postsecondaires francophones, sans mandat bilingue, donnent déjà ou envisagent d’élargir leur offre de cours bilingues ou en anglais, pour répondre aux besoins du marché du travail. Pas question pour autant de toucher aux formations principales en français. Le Collège Boréal, en Ontario, offre en marge de sa formation principale une formation de conduite pour futurs camionneurs. 10 à 15 % des étudiants de la cohorte d’automne 2024 étaient francophones, rapporte le gestionnaire de la Formation en entreprise, Mathieu Houle. Le cours est offert dans les deux langues, simultanément, par un professeur, une cohorte à la fois. «Notre professeur parle les deux langues […] et les tests peuvent se faire dans les deux langues, explique M. Houle. Les livres et le matériel sont dans les deux langues.» D’autres formations continues de ce genre sont offertes dans les deux langues au Collège. Elles ne font pas partie des programmes postsecondaires menant à des diplômes d’études collégiales, qui demeurent en français seulement. L’établissement répond aussi à des appels d’offres pour offrir des services à l’emploi dans les deux langues officielles. Étendre l’offre en anglais Selon le directeur des communications de l’établissement, Marc Despatie, cette offre bilingue pourrait s’étendre si la demande existe. Pour refléter les besoins, le Collège pourrait même ajouter des formations ou services dans d’autres langues que le français et l’anglais. Tout revient à la demande, explique-t-il. «Je pense que parfois on a tendance à se limiter en tant qu’établissement francophone à dire : “On peut juste faire des choses en français.”» Pour lui, cette ouverture à des formations en anglais à l’extérieur des programmes réguliers permet d’assurer une offre active en français. Car si une formation ou un service est proposé par un établissement unilingue anglophone, il est peu probable qu’une offre en français soit alors disponible. En Saskatchewan, la seule formation offerte dans les deux langues par le Collège Mathieu est celle de soins infirmiers auxiliaires autorisés, dont 60 % du contenu est en français et 40 % en anglais, indique une porte-parole par courriel. Francis Kasongo, président-directeur général du Collège Mathieu Photo: Courtoisie Mais le président-directeur général de l’établissement, Francis Kasongo, n’est pas fermé à l’idée d’étendre l’offre des enseignements en mode bilingue «s’il y a des besoins» : «Nous devons être agiles et flexibles. Le plus important, c’est de faire en sorte que les francophones soient outillés et qualifiés pour affronter le marché du travail. L’UOF en réflexion L’Université de l’Ontario français (UOF) opère entièrement en français, garantit son recteur, Normand Labrie. «[Nos étudiants] fonctionnent en français chez nous, mais sont dans une société à majorité de langue anglaise.» L’objectif étant de former des «professionnels bilingues», M. Labrie n’exclut pas la possibilité d’interagir davantage avec des établissements anglophones à l’avenir. «Ça peut se faire par des partenariats avec des institutions de langue anglaise où il y a un intérêt commun dans l’offre de programmes, où nos étudiants peuvent à l’avenir suivre des formations conjointes en anglais et les étudiants de nos partenaires chez nous en français. […] Ce n’est pas encore réalisé, mais c’est dans les plans.» «En Ontario, les gens bilingues gagnent plus cher», rappelle-t-il. Pour l’instant, Normand Labrie ne souhaite pas en dire plus sur la nature des potentiels futurs partenariats. Il n’y aura aucun «compromis» sur la formation en français, assure-t-il. Une pratique existante Au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), la formation continue en technologies de l’information est offerte en partenariat avec des groupes autochtones. Selon le président-directeur général, Pierre Zundel, elle se fait «souvent» en anglais. Le CCNB propose aussi des services d’intégration de technologie de pointe pour les entreprises dans les deux langues, «dépendamment des besoins», ajoute le responsable. À l’Université de Moncton, un porte-parole confirme par courriel qu’en plus des programmes principaux disponibles uniquement en français, certains sont offerts «en anglais ou dans les deux langues pour répondre à des besoins spécifiques du marché». C’est le cas du Programme de formation en Gestion municipale. Dans une mer d’anglophones Au Collège de l’Île, à l’Île-du-Prince-Édouard, les programmes pour adjoints administratifs, commis comptables et techniciens en comptabilité incluent tous une option bilingue, comme indiqué sur le site Web de l’établissement. Cette option sert à «répondre aux demandes du marché de l’emploi», explique par courriel la coordinatrice de l’appui aux étudiants et de la formation linguistique au Collège de l’Île, Nathalie Carrier-Costain. «Il faut dire les vraies choses : on est 7 % de la population, 700 000-800 000 [francophones en Ontario], dit Marc Despaties du Collège boréal. Si on dit : “On va juste vivre de ce qu’on peut faire en français”, on va peut-être se retrouver dans des situations [difficiles], comme d’autres établissements qui ne sont pas diversifiés.» Selon lui, il est aussi question de «refléter les besoins de notre communauté ici à Sudbury, qui est quand même aux deux tiers anglophones». La prévalence des besoins en anglais s’est aussi fait ressentir au CCNB, quand des Ukrainiens déplacés par la guerre sont venus chercher une formation linguistique afin de pouvoir travailler. «[La plupart] visait l’apprentissage de l’anglais plutôt que du français», indique Pierre Zundel. Concilier les mandats Dans tous les établissements contactés, la formation principale demeure uniquement offerte en français. «C’est dans l’ADN du [CCNB], déclare Pierre Zundel. On n’offre pas de formation régulière en anglais, point. On n’a pas non plus l’intention d’en ajouter.» En Saskatchewan, Francis Kosongo assure que le Collège Mathieu demeurera un établissement «par et pour les francophones», même s’il élargit un jour son offre bilingue. «Nous ne serons jamais un établissement bilingue», insiste-t-il. «L’objectif n’est pas de se transformer en institution bilingue, affirme de son côté Normand Labrie. On demeure une institution de langue française par et pour les francophones qui opère en français et qui offre des formations en français, mais aussi qui s’insère dans son milieu [à majorité anglophone].» Print 3938 Marianne Dépelteau – FrancopresseGhita Hanane Other posts by Marianne Dépelteau – Francopresse Contact author Comments are only visible to subscribers.