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Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Saturday, July 3, 2021 16958 Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a fermé ses portes.
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés... Friday, April 23, 2021 12343
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois. Wednesday, March 17, 2021 14894
Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan mise sur la promotion du tourisme local pour relancer l’activité économique... Tuesday, February 23, 2021 16304
Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien L'annulation de l'extension de l'oléoduc Keystone XL signifie que la Saskatchewan doit diversifier davantage son économie Friday, February 5, 2021 17159
Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure. Tuesday, February 2, 2021 15892
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés. Monday, February 1, 2021 16743
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Friday, January 22, 2021 La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline Keystone XL. Qu'en penses Justin Trudeau?
L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones Tuesday, November 24, 2020 L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones La croissance de l’immigration a apporté une nouvelle diversité dans les milieux de travail. Cette situation apporte des opportunités, mais aussi de nouveaux défis pour les entreprises francophones qui embauchent les nouveaux arrivants.
Réjean Paulin / Sunday, December 22, 2019 / Categories: Opinion, Réjean Paulin, Politique Trudeau : Père et fils pour un même Canada Cette bizarrerie langagière nous est familière. Elle m’est venue en mémoire en écoutant la gouverneure générale lire le discours du Trône. Ce n’est pas Julie Payette qui, penchée sur son écritoire à Rideau Hall, a rédigé cet exposé de 40 minutes sur le prochain mandat libéral. C’est plutôt le voisin d’en face, celui du 24 Sussex, Justin Trudeau, qui a couché ces mots sur papier, probablement avec les conseils de son entourage. Ainsi vont les choses dans notre pays. Le chef d’État agit toujours sur les conseils du premier ministre. Par conséquent, tout comme son père et ses autres prédécesseurs, Justin Trudeau peut dicter ses volontés et intentions à la gouverneure générale. Le passage suivant m’a rappelé les années de son père. On va s’affairer à mener «à bien un plan qui procure des résultats pour tous les Canadiens, y compris les femmes, les membres des minorités visibles et linguistiques (italiques par l’auteur), les personnes handicapées, ainsi que les membres de communautés LGBTQ2». Et voilà! Les minorités linguistiques se retrouvent diluées dans la masse, parmi toutes les minorités qui peuplent le Canada. On oublie la notion des deux peuples fondateurs. Entre les lignes, on lit la formule du multiculturalisme cher à Pierre Elliott Trudeau qui en a fait une politique officielle dans les années 70 et 80. C’était peu de temps après la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. Le multiculturalisme était loin de faire l’affaire des milieux francophones et de leurs défenseurs. On craignait que leur identité spécifique ne devienne qu’une pièce sur la mosaïque culturelle canadienne. C’était la hantise des nationalistes québécois et aussi de Jean-Robert Gauthier, député libéral franco-ontarien à l’époque, et ardent défenseur de la cause francophone. Devenu sénateur en 1994, Jean-Robert Gauthier en avait toujours contre cette politique. Aujourd’hui, on a envie de leur donner raison. J’ai survolé les prairies deux ans avant que le multiculturalisme soit inscrit dans la Charte des droits et libertés en 1982. Une heure avant l’atterrissage, j’imaginais la présence française au milieu des immenses champs couleur d’or qui défilaient sous mes yeux. Un collègue francophone m’a accueilli à l’aéroport. Le soir, j’écoutais le téléjournal de Radio-Canada et le lendemain, l’émission matinale, toujours en français. Vingt-quatre heures après ma descente de l’avion, rien n’avait démenti l’image d’un Canada composé essentiellement de deux peuples reconnus par l’Histoire. Cette vision n’a pas résisté longtemps. L’allemand que parlait un automobiliste et son mécanicien, le polonais, langue première du propriétaire de mon logement, et d’autres langues entendues ici et là, tissaient avec le français une sorte de dentelle qui bordait la toile sonore anglophone. Beau et plaisant dans une société ouverte sur le monde. Mais dans tout ça, le français ne résonnait ni plus fort ni plus faiblement que ces langues étrangères. Exagéré? Je me le suis demandé jusqu’à ce qu’un préposé d’une quincaillerie me demande si je parlais ukrainien. Puis un jour, un Ukrainien m’a demandé quelle langue je parlais. On ne peut reprocher à un pays de reconnaitre son patrimoine culturel. La recherche d’un monde meilleur doit passer par cette voie. L’ouverture doit venir des fondateurs de ce pays. Ces derniers doivent partager l’héritage que l’Histoire leur a légué. À cet égard, les Francophones devraient en avoir autant à partager que les Anglophones, ce qui n’est pas le cas. Ce texte du «garçon de son père» définit l’idéal du pays. Si deux langues et deux peuples forment le tissu social canadien, le discours du Trône n’en a pas passé le fil dans sa fibre la plus profonde. Print 37168 Tags: Justin TrudeauPierre Trudeau Réjean PaulinRéjean Paulin Other posts by Réjean Paulin Contact author Related articles La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Chronologie du scandale UNIS : Trudeau et Morneau dans la tourmente Comments are only visible to subscribers.