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Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... Thursday, January 27, 2022 8825
La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole... Monday, November 22, 2021 9843
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. Thursday, October 28, 2021 12165
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée... Wednesday, October 20, 2021 13597
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Sunday, October 17, 2021 Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce phénomène sur les différentes plateformes d’annonces d’emplois
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Monday, September 27, 2021 Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années.
Réjean Paulin / Sunday, December 22, 2019 / Categories: Opinion, Réjean Paulin, Politique Trudeau : Père et fils pour un même Canada Cette bizarrerie langagière nous est familière. Elle m’est venue en mémoire en écoutant la gouverneure générale lire le discours du Trône. Ce n’est pas Julie Payette qui, penchée sur son écritoire à Rideau Hall, a rédigé cet exposé de 40 minutes sur le prochain mandat libéral. C’est plutôt le voisin d’en face, celui du 24 Sussex, Justin Trudeau, qui a couché ces mots sur papier, probablement avec les conseils de son entourage. Ainsi vont les choses dans notre pays. Le chef d’État agit toujours sur les conseils du premier ministre. Par conséquent, tout comme son père et ses autres prédécesseurs, Justin Trudeau peut dicter ses volontés et intentions à la gouverneure générale. Le passage suivant m’a rappelé les années de son père. On va s’affairer à mener «à bien un plan qui procure des résultats pour tous les Canadiens, y compris les femmes, les membres des minorités visibles et linguistiques (italiques par l’auteur), les personnes handicapées, ainsi que les membres de communautés LGBTQ2». Et voilà! Les minorités linguistiques se retrouvent diluées dans la masse, parmi toutes les minorités qui peuplent le Canada. On oublie la notion des deux peuples fondateurs. Entre les lignes, on lit la formule du multiculturalisme cher à Pierre Elliott Trudeau qui en a fait une politique officielle dans les années 70 et 80. C’était peu de temps après la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. Le multiculturalisme était loin de faire l’affaire des milieux francophones et de leurs défenseurs. On craignait que leur identité spécifique ne devienne qu’une pièce sur la mosaïque culturelle canadienne. C’était la hantise des nationalistes québécois et aussi de Jean-Robert Gauthier, député libéral franco-ontarien à l’époque, et ardent défenseur de la cause francophone. Devenu sénateur en 1994, Jean-Robert Gauthier en avait toujours contre cette politique. Aujourd’hui, on a envie de leur donner raison. J’ai survolé les prairies deux ans avant que le multiculturalisme soit inscrit dans la Charte des droits et libertés en 1982. Une heure avant l’atterrissage, j’imaginais la présence française au milieu des immenses champs couleur d’or qui défilaient sous mes yeux. Un collègue francophone m’a accueilli à l’aéroport. Le soir, j’écoutais le téléjournal de Radio-Canada et le lendemain, l’émission matinale, toujours en français. Vingt-quatre heures après ma descente de l’avion, rien n’avait démenti l’image d’un Canada composé essentiellement de deux peuples reconnus par l’Histoire. Cette vision n’a pas résisté longtemps. L’allemand que parlait un automobiliste et son mécanicien, le polonais, langue première du propriétaire de mon logement, et d’autres langues entendues ici et là, tissaient avec le français une sorte de dentelle qui bordait la toile sonore anglophone. Beau et plaisant dans une société ouverte sur le monde. Mais dans tout ça, le français ne résonnait ni plus fort ni plus faiblement que ces langues étrangères. Exagéré? Je me le suis demandé jusqu’à ce qu’un préposé d’une quincaillerie me demande si je parlais ukrainien. Puis un jour, un Ukrainien m’a demandé quelle langue je parlais. On ne peut reprocher à un pays de reconnaitre son patrimoine culturel. La recherche d’un monde meilleur doit passer par cette voie. L’ouverture doit venir des fondateurs de ce pays. Ces derniers doivent partager l’héritage que l’Histoire leur a légué. À cet égard, les Francophones devraient en avoir autant à partager que les Anglophones, ce qui n’est pas le cas. Ce texte du «garçon de son père» définit l’idéal du pays. Si deux langues et deux peuples forment le tissu social canadien, le discours du Trône n’en a pas passé le fil dans sa fibre la plus profonde. Print 37168 Tags: Justin TrudeauPierre Trudeau Réjean PaulinRéjean Paulin Other posts by Réjean Paulin Contact author Related articles La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Chronologie du scandale UNIS : Trudeau et Morneau dans la tourmente Comments are only visible to subscribers.