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Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Tuesday, February 2, 2021 11281 Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure.
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés. Monday, February 1, 2021 11957
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline... Friday, January 22, 2021 12458
L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones La croissance de l’immigration a apporté une nouvelle diversité dans les milieux de travail. Cette situation apporte des opportunités, mais... Tuesday, November 24, 2020 11835
COVID-19 : les entreprises payent l’addition COVID-19 : les entreprises payent l’addition Comment les entrepreneurs et chefs d’entreprise font-ils face à cette crise sanitaire devenue économique ? Et quelles leçons ont-ils pu... Thursday, October 29, 2020 12854
Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan En Saskatchewan, le président et directeur général de l’Association Hôtel et Hospitalité, Jim Bence, a confirmé une saison touristique... Friday, October 9, 2020 16321
Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Les revenus pétroliers de l’Ouest contribuent-ils directement aux paiements de péréquation que reçoivent les provinces de l’Est. Saturday, October 3, 2020 9139
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? Friday, August 7, 2020 La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Sunday, June 7, 2020 Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé.
Mychèle Fortin / Thursday, September 19, 2019 / Categories: 2019, Opinion, Coup d'oeil sur le monde, Politique Ce populisme qui nous guette Drapeau confédéré à Wayne, Alberta Photo : Mychèle Fortin (2019) Le discours populiste s'adresse au peuple. Plus particulièrement, il s'adresse aux moins nantis, aux ouvriers urbains ou agricoles, aux chômeurs, à la petite classe moyenne, ce qu'on appelle les « classes populaires ». Son discours politique est fondé sur une critique virulente du système, de ses représentants et de ses élites. Le populisme est aussi vieux que la démocratie elle-même. Mais alors que la démocratie est assaillie de toutes parts, le populisme a fait des gains considérables depuis les dix dernières années. Selon Team Populism, un regroupement international d'universitaires spécialisés dans l'étude des causes et des conséquences du populisme, le populisme gagne du terrain partout dans le monde. Le nombre de dirigeants tenant des discours populistes aurait doublé depuis le début du siècle. Le populisme est parfois de gauche, souvent de droite. C'est la montée de celui de droite, voire d'extrême droite, qui m'inquiète. Les politiciens populistes sont nombreux à être au pouvoir : Jair Bolsonaro (Brésil), Narendra Modi (Inde), Viktor Orbán (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), Miloš Zeman (République tchèque), Recep Erdoğan (Turquie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et, plus près de chez nous, l'ineffable Donald Trump. Ils sont nombreux à vouloir le pouvoir : le Front national (France), l'Alternative pour l'Allemagne, les Démocrates (Suède), la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (Italie), pour ne nommer que ceux-là. Une amie m'écrivait récemment : « Je constate que partout sur la planète, la droite a le vent dans les voiles. Veux-tu ben m'dire ce qui nous prend ? » Ce qui nous prend ? Nous sommes fâchés ! Le populisme s'adresse aux gens fâchés. Et, comme l'écrit Fabrice Vil dans La Presse(1), « ces gens [les gens fâchés] se retrouvent dans le discours des politiciens qui interpellent leurs plus bas instincts. Ce qui est dangereux ». Il est facile de nous croire à l'abri. Et pourtant... Quand le populisme se pointe au Canada Qui a promis de réduire de façon radicale le nombre d'immigrants et de réfugiés, de construire une clôture à la frontière ? De mettre fin au programme qui permet aux immigrants de parrainer leur famille ? Et non, ce n’est pas Donald Trump. Il s'agit de Maxime Bernier, le chef du nouveau Parti populaire du Canada (PPC). Lors d'une rencontre à Mississauga (Ont), en juillet dernier, M. Bernier a dénoncé "l'immigration de masse" et le "multiculturalisme extrême", affirmant que ces politiques conduiraient à des "conflits sociaux et potentiellement à la violence".(2) Climatosceptique, il prône la croissance de l'industrie pétrolière et dénonce « l'alarmisme climatique », alors que l'urgence climatique n'est pas une question d'opinion mais un fait bien établi par la communauté scientifique. Tout comme Donald Trump, Maxime Bernier multiplie les effets de manche et les déclarations incendiaires, toujours garantes de publicité gratuite. Tout comme Trump, il n'hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge dans une direction autre que la sienne. Dire de la jeune militante écologiste Greta Thunberg qu'elle est « mentalement instable », il fallait le faire. Plus cheap shot que ça, tu meurs. L'environnement et les enjeux climatiques seront (ou devraient être) au cœur des débats lors de la campagne électorale fédérale. Parmi les six partis politiques dans la course, cinq s'accordent pour dire que l'urgence climatique est réelle et qu'elle est causée par l'activité humaine. Seul M. Bernier, dont le parti ne récolte pour l'instant que 3 % des intentions de vote, ne partage pas cet avis. En réaction à cette prise de position du PPC, Élections Canada aurait prévenu les groupes environnementaux que des publicités parlant des dangers des changements climatiques pourraient être considérées comme des activités partisanes. Ri-di-cu-le. M. Bernier lui-même – rendons à César ce qui lui appartient – a déclaré que cette manière de faire était « absurde », que seules les publicités mentionnant un parti ou un candidat pouvaient être qualifiées de partisanes. Il me semble qu'Élections Canada accorde beaucoup de place à la bêtise. Reste à espérer que les électeurs feront preuve de plus de discernement. « Maxime et les gens fâchés », La Presse, 08 septembre 2019 Le Droit, 24 juillet 2019 Print 34283 Tags: populismeMaxime BernierÉlections fédérales 2019 Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Related articles Mal de Bloc : Le dur lendemain électoral des libéraux, conservateurs et démocrates Élections fédérales 2019: quels élus sont issus des communautés francophones? Une Fransaskoise dans la mêlée électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Comments are only visible to subscribers.