Festival Cinergie 2024
Close
Gravelbourg Mustard passe aux mains d’entrepreneurs fransaskois Gravelbourg Mustard passe aux mains d’entrepreneurs fransaskois

Gravelbourg Mustard passe aux mains d’entrepreneurs fransaskois

3678

Mise en vente au mois de mai par l’ancienne propriétaire Val Michaud, l’entreprise agroalimentaire Gravelbourg Mustard n’aura eu besoin que de trois mois pour trouver acquéreurs. Ce sont les deux Fransaskois Paul Léost et Mathieu Sirois qui mettent la main sur le précieux sésame.

Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne

Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne

3135
FRANCOPRESSE – Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) tiendra en septembre 2022 un Sommet national sur la francophonie économique en situation minoritaire. Pour le gestionnaire de la recherche et de l’analyse des politiques gouvernementales de l’organisme, Jean-François Parent, cet...
Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans

À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique...
4695
Une hausse du coût du lait qui divise Une hausse du coût du lait qui divise

Une hausse du coût du lait qui divise

Depuis le 1er février, les consommateurs observent une augmentation du prix du lait sur les étagères des magasins. 

4007
RSS
245678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
245678910Last

Actualité économique

Mychèle Fortin

Ce populisme qui nous guette

Drapeau confédéré à Wayne, Alberta

Drapeau confédéré à Wayne, Alberta

Photo : Mychèle Fortin (2019)

Le discours populiste s'adresse au peuple. Plus particulièrement, il s'adresse aux moins nantis, aux ouvriers urbains ou agricoles, aux chômeurs, à la petite classe moyenne, ce qu'on appelle les « classes populaires ». Son discours politique est fondé sur une critique virulente du système, de ses représentants et de ses élites. Le populisme est aussi vieux que la démocratie elle-même. Mais alors que la démocratie est assaillie de toutes parts, le populisme a fait des gains considérables depuis les dix dernières années.

Selon Team Populism, un regroupement international d'universitaires spécialisés dans l'étude des causes et des conséquences du populisme, le populisme gagne du terrain partout dans le monde. Le nombre de dirigeants tenant des discours populistes aurait doublé depuis le début du siècle. Le populisme est parfois de gauche, souvent de droite. C'est la montée de celui de droite, voire d'extrême droite, qui m'inquiète.

Les politiciens populistes sont nombreux à être au pouvoir : Jair Bolsonaro (Brésil), Narendra Modi (Inde), Viktor Orbán (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), Miloš Zeman (République tchèque), Recep Erdoğan (Turquie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et, plus près de chez nous, l'ineffable Donald Trump.  Ils sont nombreux à vouloir le pouvoir : le Front national (France), l'Alternative pour l'Allemagne, les Démocrates (Suède), la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (Italie), pour ne nommer que ceux-là.

Une amie m'écrivait récemment : « Je constate que partout sur la planète, la droite a le vent dans les voiles. Veux-tu ben m'dire ce qui nous prend ? » Ce qui nous prend ? Nous sommes fâchés ! Le populisme s'adresse aux gens fâchés. Et, comme l'écrit Fabrice Vil dans La Presse(1), « ces gens [les gens fâchés] se retrouvent dans le discours des politiciens qui interpellent leurs plus bas instincts. Ce qui est dangereux ».

Il est facile de nous croire à l'abri. Et pourtant...

Quand le populisme se pointe au Canada

Qui a promis de réduire de façon radicale le nombre d'immigrants et de réfugiés, de construire une clôture à la frontière ? De mettre fin au programme qui permet aux immigrants de parrainer leur famille ? Et non, ce n’est pas Donald Trump. Il s'agit de Maxime Bernier, le chef du nouveau Parti populaire du Canada (PPC).

Lors d'une rencontre à Mississauga (Ont), en juillet dernier, M. Bernier a dénoncé "l'immigration de masse" et le "multiculturalisme extrême", affirmant que ces politiques conduiraient à des "conflits sociaux et potentiellement à la violence".(2)   Climatosceptique, il prône la croissance de l'industrie pétrolière et dénonce « l'alarmisme climatique », alors que l'urgence climatique n'est pas une question d'opinion mais un fait bien établi par la communauté scientifique.

Tout comme Donald Trump, Maxime Bernier multiplie les effets de manche et les déclarations incendiaires, toujours garantes de publicité gratuite. Tout comme Trump, il n'hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge dans une direction autre que la sienne. Dire de la jeune militante écologiste Greta Thunberg qu'elle est « mentalement instable », il fallait le faire. Plus cheap shot que ça, tu meurs.   

L'environnement et les enjeux climatiques seront (ou devraient être) au cœur des débats lors de la campagne électorale fédérale. Parmi les six partis politiques dans la course, cinq s'accordent pour dire que l'urgence climatique est réelle et qu'elle est causée par l'activité humaine. Seul M. Bernier, dont le parti ne récolte pour l'instant que 3 % des intentions de vote, ne partage pas cet avis.

En réaction à cette prise de position du PPC, Élections Canada aurait prévenu les groupes environnementaux que des publicités parlant des dangers des changements climatiques pourraient être considérées comme des activités partisanes.  Ri-di-cu-le. M. Bernier lui-même – rendons à César ce qui lui appartient – a déclaré  que cette manière de faire était « absurde », que seules les publicités mentionnant un parti ou un candidat pouvaient être qualifiées de partisanes.

Il me semble qu'Élections Canada accorde beaucoup de place à la bêtise. Reste à espérer que les électeurs feront preuve de plus de discernement.

  1. « Maxime et les gens fâchés », La Presse, 08 septembre 2019
  2. Le Droit, 24 juillet 2019
Print
34283

Mychèle FortinMychèle Fortin

Other posts by Mychèle Fortin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top