Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Thursday, October 28, 2021 6257 Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies.
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Wednesday, October 20, 2021 6434 La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée fransaskoise.
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... Sunday, October 17, 2021 5764
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. Monday, September 27, 2021 6129
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du... Saturday, September 4, 2021 7819
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a... Saturday, July 3, 2021 10855
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés... Friday, April 23, 2021 7995
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la... Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois. Wednesday, March 17, 2021 10925
Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Tuesday, February 23, 2021 Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan mise sur la promotion du tourisme local pour relancer l’activité économique fransaskoise
Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Friday, February 5, 2021 Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien L'annulation de l'extension de l'oléoduc Keystone XL signifie que la Saskatchewan doit diversifier davantage son économie
Mychèle Fortin / Thursday, June 11, 2020 / Categories: 2020, Société, Aînés, Coup d'oeil sur le monde Cachez ce mot que je ne saurais voir La Fédération des aînés fransaskois change de nom. Elle s'appelle désormais VITALITÉ 55+ Saskatchewan. « Qui dit changement dit nouveaux programmes et activités à venir », peut-on lire dans leur bulletin d'information. On ne peut que se réjouir qu'un organisme veuille se renouveler, se redynamiser. Mais ce changement d'appellation appelle à une réflexion. Les aînés ne veulent plus s'appeler « les aînés ». Bon, c'est vrai que ce n'est pas simple et que le vocabulaire pour désigner ceux qui ont plus de 55 ans est infini. D'abord, on a fait disparaître « vieux » qu'on a remplacé par « retraités », « personnes âgées », « aînés », « personnes du troisième âge ». On a remplacé « vieillesse » par « bel âge » ou, pire, « âge d'or ». Il y a des vieillesses plus douces (et plus fortunées) que d'autres, c'est vrai et c'est tant mieux. Mais « l'âge d'or »... Come on. Faudrait demander à tous ces vieux qu'on a parqués dans des hospices et des maisons de retraite ce qu'ils en pensent de « l'âge d'or ». Tous ces vieillards qui se sont retrouvés en tête des victimes de la COVID-19, mais qui souffraient depuis bien avant. « Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux. » - Erik Satie La place qu'occupent les vieux et les noms qu'on leur donne varient selon les cultures et les continents. Chez nous, les Autochtones appellent leurs vieux « les Anciens » (The Elders). C'est beau, non ? Impossible d'imaginer une telle appellation chez les non-autochtones. Parce que nous, baby-boomers du siècle dernier, aux prises avec le monstre de l'éternelle jeunesse que nous avons créé, acceptons difficilement de vieillir. Adeptes de Liberté 55, de clubs sportifs et de cliniques esthétiques, nous luttons. Les centaines de milliards engrangés par l'industrie des cosmétiques et des soins personnels en témoignent. Et pourtant, nous vieillissons. La cohorte des baby-boomers est devenue la cohorte des grands-parents. Et elle ne sait plus trop comment s'appeler. Quand l'espérance de vie était de 65 ans, c'était moins compliqué. Venait le jour où on ne pouvait plus travailler et on faisait naturellement son entrée dans le monde des vieux, des personnes âgées. Dans lequel on ne restait pas très longtemps. Rares étaient les gens de 70 ans dont les parents étaient encore vivants. Ce n'est plus le cas. On vit plus longtemps. Une personne centenaire n'est plus une curiosité. Certains sont retraités à 55 ans ; d'autres, par choix ou par obligation, travaillent jusqu'à 70 ans et plus. Certains pètent la forme à 80 ans ; d'autres sont mal en point à 60. Rassembler tout ce monde sous la même bannière, ce n'est pas une mince affaire. Entre 55 et 95 ans, il y a quarante ans, une vie. Et une palette infiniment variée de besoins. Comme la jeunesse, la vieillesse est relative. Pour reprendre les mots de Bernard Baruch : « Pour moi, être âgé c'est avoir 15 ans de plus que moi ». Mais à trop vouloir escamoter la vieillesse, on risque de la perdre de vue. J'ai demandé à cinq personnes, de 60 à 73 ans, ce que représentait VITALITÉ 55+. Réponses : un engrais (2 fois), des vitamines, un club de yoga, un centre sportif. Personne n'avait de problème avec le mot aîné, même si certains se sentaient plus à l'aise avec « retraité », « expérimenté », « ancien ». « Tu peux m'appeler ‘aîné’, tu peux même m'appeler ‘p'tit vieux’ si tu veux », m'a dit un ami de 70 ans, conteur très actif malgré son Parkinson. « J'essaie pas de rester jeune, j'essaie de rester vivant. » Print 31324 Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Comments are only visible to subscribers.