Close
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration

Bras de fer dans le dossier immigration

32633

Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours des derniers mois.

Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Un projet touristique et culturel dans le cadre de Canada 150

32306
REGINA - Les festivités du  150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien  à l'enseigne du patrimoine, de la culture et du tourisme francophone se mettra en branle impliquant trois ministères fédéraux.
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse...
29521
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
36190

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques néolibérales ont accru les inégalités, mettant en péril une croissance durable."

RSS
First2345791011Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
123457910Last

Actualité économique

Cachez ce mot que je ne saurais voir
Mychèle Fortin

Cachez ce mot que je ne saurais voir

La Fédération des aînés fransaskois change de nom. Elle s'appelle désormais VITALITÉ 55+ Saskatchewan. « Qui dit changement dit nouveaux programmes et activités à venir », peut-on lire dans leur bulletin d'information. On ne peut que se réjouir qu'un organisme veuille se renouveler, se redynamiser. Mais ce changement d'appellation appelle à une réflexion.

Les aînés ne veulent plus s'appeler « les aînés ». Bon, c'est vrai que ce n'est pas simple et que le vocabulaire pour désigner ceux qui ont plus de 55 ans est infini. D'abord, on a fait disparaître « vieux » qu'on a remplacé par « retraités », « personnes âgées », « aînés », « personnes du troisième âge ». On a remplacé « vieillesse » par « bel âge » ou, pire, « âge d'or ».

Il y a des vieillesses plus douces (et plus fortunées) que d'autres, c'est vrai et c'est tant mieux.  Mais « l'âge d'or »... Come on. Faudrait demander à tous ces vieux qu'on a parqués dans des hospices et des maisons de retraite ce qu'ils en pensent de « l'âge d'or ». Tous ces vieillards qui se sont retrouvés en tête des victimes de la COVID-19, mais qui souffraient depuis bien avant.

« Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux. » - Erik Satie

La place qu'occupent les vieux et les noms qu'on leur donne varient selon les cultures et les continents. Chez nous, les Autochtones appellent leurs vieux « les Anciens » (The Elders). C'est beau, non ? Impossible d'imaginer une telle appellation chez les non-autochtones. Parce que nous, baby-boomers du siècle dernier, aux prises avec le monstre de l'éternelle jeunesse que nous avons créé, acceptons difficilement de vieillir. Adeptes de Liberté 55, de clubs sportifs et de cliniques esthétiques, nous luttons. Les centaines de milliards engrangés par l'industrie des cosmétiques et des soins personnels en témoignent. Et pourtant, nous vieillissons. La cohorte des baby-boomers est devenue la cohorte des grands-parents. Et elle ne sait plus trop comment s'appeler.

Quand l'espérance de vie était de 65 ans, c'était moins compliqué. Venait le jour où on ne pouvait plus travailler et on faisait naturellement son entrée dans le monde des vieux, des personnes âgées. Dans lequel on ne restait pas très longtemps. Rares étaient les gens de 70 ans dont les parents étaient encore vivants. Ce n'est plus le cas.

On vit plus longtemps. Une personne centenaire n'est plus une curiosité. Certains sont retraités à 55 ans ; d'autres, par choix ou par obligation, travaillent jusqu'à 70 ans et plus. Certains pètent la forme à 80 ans ; d'autres sont mal en point à 60. Rassembler tout ce monde sous la même bannière, ce n'est pas une mince affaire. Entre 55 et 95 ans, il y a quarante ans, une vie. Et une palette infiniment variée de besoins.

Comme la jeunesse, la vieillesse est relative. Pour reprendre les mots de Bernard Baruch : « Pour moi, être âgé c'est avoir 15 ans de plus que moi ». Mais à trop vouloir escamoter la vieillesse, on risque de la perdre de vue. J'ai demandé à cinq personnes, de 60 à 73 ans, ce que représentait VITALITÉ 55+. Réponses : un engrais (2 fois), des vitamines, un club de yoga, un centre sportif. Personne n'avait de problème avec le mot aîné, même si certains se sentaient plus à l'aise avec « retraité », « expérimenté », « ancien ». « Tu peux m'appeler ‘aîné’, tu peux même m'appeler ‘p'tit vieux’ si tu veux », m'a dit un ami de 70 ans, conteur très actif malgré son Parkinson. « J'essaie pas de rester jeune, j'essaie de rester vivant. »

Print
33328

Mychèle FortinMychèle Fortin

Other posts by Mychèle Fortin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top