Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Thursday, September 7, 2023 11368 Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Économusées : une formule gagnante pour le tourisme local Économusées : une formule gagnante pour le tourisme local Monday, June 26, 2023 12675 Le 9 juin, s’est tenue au 245 Valley Road à Saskatoon l’inauguration du troisième Économusée de la province. Un événement mettant à l’honneur l’entreprise Black Fox Farm and Distillery, qui a bénéficié d’un appui du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la... Wednesday, April 5, 2023 12386
Lutter contre le déclin démographique par la relance économique Lutter contre le déclin démographique par la relance économique L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre... Wednesday, March 1, 2023 11544
Léger ralentissement de l’inflation en décembre Léger ralentissement de l’inflation en décembre FRANCOPRESSE – Malgré un maintien des prix élevés au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC) est passé de 6,8 % à... Wednesday, January 18, 2023 12545
Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du... Tuesday, January 10, 2023 13099
Gravelbourg Mustard passe aux mains d’entrepreneurs fransaskois Gravelbourg Mustard passe aux mains d’entrepreneurs fransaskois Mise en vente au mois de mai par l’ancienne propriétaire Val Michaud, l’entreprise agroalimentaire Gravelbourg Mustard n’aura eu... Thursday, September 1, 2022 10181
Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne FRANCOPRESSE – Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) tiendra en septembre 2022 un Sommet national sur... Wednesday, May 25, 2022 8720
Quatre projets pour les Fransaskois financés par le fédéral Friday, May 13, 2022 Quatre projets pour les Fransaskois financés par le fédéral Portés par des organismes fransaskois provinciaux et locaux, quatre projets vont bénéficier de l’appui financier du Fonds de développement économique francophone de l’Ouest (FDÉFO) pour l’année 2022-2023. L’occasion de revenir sur ces initiatives et leurs bénéfices sur la vie quotidienne des Fransaskois.
Le cout du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter dans l’Ouest et le Nord Thursday, April 7, 2022 Le cout du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter dans l’Ouest et le Nord Depuis le début de la pandémie, faire l’épicerie est devenu un véritable casse-tête pour de nombreux ménages canadiens de l’Ouest et du Nord.
Mychèle Fortin / Friday, May 20, 2022 / Categories: Coup d'oeil sur le monde, Politique Extrême droite : tout va bien Tous les regards étaient braqués sur la France le 24 avril dernier. La réélection d’Emmanuel Macron a été accueillie avec soulagement par plusieurs. Comme son élection l’avait été en 2017. Je m’en souviens, j’y étais. (1) Mais la donne internationale a bien changé depuis. Rarement a-t-on vu le secrétaire général de l’ONU et les chefs de la plupart des démocraties se réjouir aussi ouvertement d’une victoire électorale. Et on imagine la déception de Vladimir Poutine. Si Marine Le Pen a dû s’incliner cette fois encore, la lutte a été plus serrée. À plus de 41 % des votes, contre 33,9 % en 2017, on peut dire que l’extrême droite française est en progression. Mais il n’y a pas qu’en France qu’elle se porte bien. Elle prend du galon partout. Y compris chez nous. La grande séduction du populisme L’extrême droite est devenue le refuge, l’espoir des classes populaires et rurales qui perdent leur pouvoir d’achat, se sentent méprisées par les « élites », brimées dans leurs « droits ». Bon nombre de groupuscules s’en réclament : skinheads, neo-Nazis, anti-vax, anti-immigration, anti-LGBT, etc. Selon Barbara Perry, directrice du Centre d’étude sur la haine, les préjugés et l’extrémisme de l’Institut de technologie de l’Ontario, il y aurait près de 300 de ces groupes au Canada. (2) Certains ne comptent que quelques membres, d’autres en regroupent 1 000. Et certains sont armés. Bien que ce phénomène demeure marginal, la mouvance extrême droite, qui a pour objectif d’affaiblir les gouvernements, a de plus en plus d’adeptes. Son discours populiste, fondé sur la critique du système et de ses représentants, séduit. Les classes populaires qui votaient traditionnellement à gauche se déplacent vers la droite. La Saskatchewan, berceau du socialisme canadien, est devenue le fief du Parti de la Saskatchewan. Le populisme n’a pas d’idées, il a une recette : dénigrer les « élites », exploiter la colère et la peur de ceux qui se sentent opprimés ou laissés pour compte (ce en quoi ils n’ont pas toujours tort), tordre ou ignorer les faits, proposer des solutions simplistes à des problèmes complexes. La recette est toujours la même, elle ne fait que s’adapter aux circonstances. Qui sont cette fois le prix de l’essence, l’inflation, la précarité, et la pandémie. Le prochain chef du PCC ? Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, nage allègrement dans les eaux de la fatigue pandémique. Qu’importe que certains citoyens conservateurs n’aient pas du tout apprécié le soutien qu’il a manifesté au « Convoi de la liberté » qui a paralysé Ottawa il y a deux mois, qu’importe l’inquiétude qui règne au sein de la députation conservatrice, partout où il passe, il fait salle comble. La trudeaumanie des années 60, ça vous dit quelque chose ? Et bien Poilievre, ça commence à ressembler à ça. Si ceux et celles à qui il fait peur évoquent Trump, il faut reconnaître qu’il se démarque parfois de l’ancien président, notamment au chapitre de l’immigration dont il parle comme d’une richesse collective. Mais, comme Trump, il s’en prend aux « élites politico-médiatico-bureaucratiques » qu’il accuse de travailler contre le peuple. S’il devient premier ministre, il réglera la crise économique avec les bitcoins. Il abolira les règles environnementales introduites par le gouvernement Trudeau. Les sénateurs seront élus, et une pétition de leurs électeurs suffira à les démettre de leurs fonctions. On a dit que Éric Zemmour avait largement contribué à dédiaboliser Marine Le Pen. On pourrait dire que Maxime Bernier rend le même service à Pierre Poilievre. À côté de déclarations du genre « Le Canada a un fasciste comme premier ministre et une nazie comme vice-première ministre », monsieur Poilievre a des allures de modéré. Il est des limites qu’il ne franchit pas, contrairement à certains qui le soutiennent, dont l’ex-chef Andrew Scheer qui a écrit que « Trudeau est la plus grande menace contre la liberté au Canada ». Pierre Poilievre, premier ministre en devenir ? Vais-je pour la première fois de ma vie souhaiter une victoire à Jean Charest ? Oui, il y a six candidats dans cette course fratricide. Un candidat modéré comme Scott Aitchison a-t-il une chance ? Je crains que non. À mon avis, la lutte se fera entre Poilievre et Charest. Misère… La France : place aux jeunes !, L’Eau vive, mai 2017 L’extrême-droite en embuscade au Canada, Francopresse, février 2022 Print 11483 Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Comments are only visible to subscribers.