Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Tourisme Saskatchewan travaille à mieux accueillir les francophones qui... Tourisme Saskatchewan travaille à mieux accueillir les francophones qui...

Tourisme Saskatchewan travaille à mieux accueillir les francophones qui...

Le Collège Mathieu offrira de la formation en hotellerie et restauration

28020

Notre belle province grandit, et si nous ne sommes pas encore assaillis par des hordes de touristes comme aux chutes du Niagara ou dans les rues du Vieux Montréal, de plus en plus de visiteurs viennent découvrir les trésors cachés de la Saskatchewan.

Immigration économique Immigration économique

Immigration économique

Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada

28394
Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

Lauriers de la PME 2014

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
26211
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS!

Un nouveau site Web pour le CCS!

C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les...
32683
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement...
27839
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français

Grand rassemblement de l’éducation en français

Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand...
20975

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.

RSS
First7891011121315
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d'une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d'une garderie en milieu familial à Saskatoon

Photo: Alexandra Drame (2015)

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

Vous connaissez Super Nanny, cette Mary Poppins des temps modernes que l’on retrouve à la télévision quand des parents désespérés ne savent plus quoi faire avec leur bambin? Quand elle était adolescente, dans son Congo natal, Charlotte Mabika, née dans une grande famille, était un peu comme cela : quand des parents avaient un enfant qui n’écoutait pas, on lui disait “On va t’envoyer chez Tata Charlotte !”

Quand elle arrive au Canada, il y a déjà 26 ans, elle commence par être couturière dans une manufacture à Montréal. Mais son mari la pousse “Regarde comment les enfants t’aiment, c’est ça que tu devrais faire!” et cette phrase agit comme un révélateur. Pour l’aider et la motiver, il lui propose de retourner aux études ensemble : lui en commerce international et elle en petite enfance.

Quand elle obtient son diplôme en éducation à la petite enfance, une nouvelle vie commence. Elle intègre la garderie Les étoiles filantes, à Ottawa, et sa directrice Madame Sylvie Charron devient un véritable mentor pour elle. “ C’est une femme qui ne peut pas rester seulement dans son bureau, et elle demandait souvent à venir faire des activités avec les enfants. Elle était également présidente de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance de l‘Ontario. Nous avions des formations chaque mois, c’était très intéressant !” Charlotte passe 9 ans en Ontario et y devient éducatrice en chef.

Mais son mari ayant trouvé un emploi à Calgary, elle cherche à se rapprocher de lui et applique dans les provinces de l’Ouest. Elle passe par la Saskatchewan et s’y plaît, au grand étonnement de ses amis d’Ottawa qui se demandent ce qu’elle peut bien aimer dans ce coin de pays! C’est le Centre éducatif Gard’amis de Regina qui lui donne sa première opportunité. Puis un jour, alors qu’elle est en déplacement pour une formation, elle entend parler du poste de direction ouvert au Centre éducatif Felix le Chat de Saskatoon. Elle obtient le poste dans ce centre alors en grande difficulté financière mais accepte le défi avec enthousiasme. “J’ai commencé par une période d’observation pour voir la routine des enfants, des parents et des éducatrices. Il y avait alors 29 éducatrices à temps partiel pour 64 enfants. Il y avait beaucoup de roulement de personnel, beaucoup de petits contrats. J’ai coupé certaines dépenses et formé une équipe de 12 éducatrices à temps plein. Ça a bien marché.”

Trois ans après son entrée en poste, son contrat n’est pas renouvelé. Elle n’en est pas moins fière du travail accompli “Je peux marcher la tête haute. Je faisais très attention au développement des enfants. Je les connaissais tous et j’ai fait un travail individuel avec chacun d’eux.” Après une petite période de découragement, elle reprend vite le dessus grâce au soutien de membres de la communauté. “Jocelyne Chicoine-Sirois, ex-présidente de l’Association des parents de l’École canadienne-française, est la marraine de ma garderie et m’a beaucoup soutenue. Elle m’a dit : Reste, tu vas réussir! C’est une Fransaskoise d’ici et elle a cru en moi. Certains parents m’ont suivie aussi. Ils sont devenus ma deuxième famille.”

Elle ouvre sa garderie en milieu familial en 2013. En tant qu’ex-directrice de centre à la petite enfance et dotée d’une licence de garderie agréée par la province, le bouche à oreille va vite et il ne lui est pas difficile de trouver des clients. Francophiles, francophones ou anglophones inscrivent leurs bambins. Sa garderie reçoit actuellement 11 enfants de 18 mois à 5 ans. Et c'est sans compter tous ceux qui sont sur liste d’attente. “Si j’avais su, cela fait longtemps que j’aurais créé ma propre garderie! Mais cela demande beaucoup d’énergie : dans un centre, chacun a des tâches déterminées. En milieu familial, on est partout à la fois, à la cuisine, sur le plancher à jouer, chanter ou lire avec les enfants, on doit créer la programmation des activités, faire le nettoyage car il n’y a pas de concierge. Heureusement que mon mari m’aide avec l’administration, il est d’un grand soutien. Je préfère travailler à mon compte. Les comités, les réunions, c’est un monde différent. On ne parle pas le même langage : il y a le monde des administrateurs et le monde des éducateurs.

“À chaque fois qu’un parent arrive je lui précise que je ne suis pas une gardienne, je suis éducatrice. Ma philosophie, c’est de privilégier le développement global de l’enfant. Ces enfants se sentent comme chez eux.  Ma maison, c’est leur maison”.

Quand on lui demande si elle a des projets d’expansion, elle nous répond que l’avenir le lui dira. En attendant, elle poursuit ses études en comportement organisationnel et gestion des ressources humaines à l’Université Saint-Boniface de Winnipeg car, comme elle le dit, “Il n’y a pas d’âge pour étudier!” Ce qui l’occupe pour le moment, c’est la confection des toges pour les petits bouts de choux qui vont bientôt quitter sa garderie pour rentrer à l’école. Elle prépare une petite cérémonie de graduation au mois de juin pour ces enfants qui sont un peu devenus ses enfants au fil du temps.

Print
46339

Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

Other posts by Alexandra Drame (EV)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top