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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Mélanie Jean

Des pissenlits pour nettoyer les résidus miniers

Les polluants émis dans l’environnement demeurent un problème important et ce, partout dans le monde. La pollution des sols et de l’eau liée à l’exploitation des sables bitumineux en Alberta en est un exemple frappant. Les méthodes traditionnelles employées afin de remédier aux problèmes de contamination des sols consistent à enlever le sol contaminé, à l’entreposer ailleurs et à remplacer le tout par du sol propre. Cependant, ces méthodes sont très coûteuses en termes de temps et d’argent et ajoutent des perturbations additionnelles dans l’environnement. De plus, cela déplace le problème plutôt que de le régler. Il est estimé que ces méthodes ont des coûts prohibitifs, pouvant coûter entre 30 000 et 3 millions de dollars par hectare [1]. Le besoin de nettoyage suite à l’exploitation des hydrocarbures ou à des déversements accidentels augmente aussi beaucoup plus rapidement que la vitesse à laquelle le nettoyage peut prendre place.L’évolution des technologies de bioremédiation permet de réduire les effets néfastes des polluants et d’aider à la restauration des environnements contaminés. Ces techniques peuvent aussi limiter les perturbations additionnelles et sont souvent moins coûteuses. La bioremédiation, aussi parfois appelée biorestauration ou biodécontamination, est un processus par lequel des organismes vivants sont utilisés afin d’améliorer les conditions du sol ou de l’eau de sites contaminés. Des bactéries ou champignons, parfois associés à des plantes, sont souvent utilisés à cette fin. Des espèces spécifiques de bactéries peuvent être utilisées afin de cibler certains types de contaminants. Les hydrocarbones sont des contaminants fréquents associés avec la production pétrolière et gazière qui peuvent être ciblés par certains micro-organismes.

Les résidus miniers sont des environnements difficiles sur lesquels peu de plantes arrivent à s’installer, ce qui complique les efforts de restauration écologique. Cependant, l’observation que des pissenlits y arrivent ont poussé les scientifiques à investiguer les raisons du succès de ce type de plante dans des conditions peu propices à la croissance. Les travaux réalisés par des chercheurs de l’Université de la Saskatchewan [1] et par l’entreprise MycoRemedy, en Alberta [2] ont récemment fait les manchettes à ce sujet. Le succès du pissenlit semble causé par les mycorhizes associés à ses racines. Les mycorhizes sont des champignons d’une grande variété d’espèces qui poussent en association symbiotique avec les racines de 85 à 90 % des espèces de plantes dans le monde. Le champignon augmente la capacité d’absorption de l’eau et des nutriments de la plante et en retour la plante lui fournit des carbohydrates (sucres) produits par la photosynthèse.

L’espèce de champignon isolée des racines de pissenlits possède des enzymes ayant la capacité de dégrader les hydrocarbones toxiques présents dans les résidus miniers. L’application de ce champignon sur des graines de plusieurs espèces de plantes couramment utilisées dans revégétalisation des résidus miniers, de même que des tomates et du blé, a permis aux semis de germer et de croître sans utilisation d’engrais. Le tout semble très prometteur pour développer des méthodes de restauration écologique. C’est aussi l’idée lancée par l’entreprise albertaine MycoRemedy, fondée par Kelcie Miller-Anderson, une étudiante en sciences environnementales à l’Université de l’Alberta [2]. Les mycorhizes de pissenlits ont été ajoutés à des pleurotes, une autre espèce de champignon commune dans la forêt boréale. Le tout est utilisé sous forme de tapis qui peut être étendu sur des résidus miniers contaminés solides ou liquides. Selon ses recherches, les conditions des sites contaminés s’étaient améliorées en seulement trois semaines, et la concentration d’hydrocarbones et d’acides naphténiques avait diminué significativement.

La bioremédiation a été utilisée entre autres pour aider au nettoyage suivant le désastreux déversement de pétrole de Deepwater Horizon, en 2010, dans le golfe du Mexique. La bioremédiation, en particulier l’utilisation de champignons présents dans la nature, est une avenue qui pourrait contribuer à significativement réduire les coûts associés à la restauration et à améliorer le nettoyage de sites contaminés par l’exploitation pétrolière et gazière. 

 

Pour en savoir plus…
[1] http://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0186704&type=printable
[2] http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/dandelion-fungi-research-toxic-tailings-reclamation-edmonton-1.3979976
http://ei.cornell.edu/biodeg/bioremed/
https://en.wikipedia.org/wiki/Mycorrhiza

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20116

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