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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme Thursday, September 17, 2015 24648 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
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Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... Thursday, June 18, 2015 30238
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Tuesday, June 16, 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Mélanie Jean / Thursday, November 9, 2017 / Categories: 2017, Agriculture et environnement, Chronique environnement Des pissenlits pour nettoyer les résidus miniers Les polluants émis dans l’environnement demeurent un problème important et ce, partout dans le monde. La pollution des sols et de l’eau liée à l’exploitation des sables bitumineux en Alberta en est un exemple frappant. Les méthodes traditionnelles employées afin de remédier aux problèmes de contamination des sols consistent à enlever le sol contaminé, à l’entreposer ailleurs et à remplacer le tout par du sol propre. Cependant, ces méthodes sont très coûteuses en termes de temps et d’argent et ajoutent des perturbations additionnelles dans l’environnement. De plus, cela déplace le problème plutôt que de le régler. Il est estimé que ces méthodes ont des coûts prohibitifs, pouvant coûter entre 30 000 et 3 millions de dollars par hectare [1]. Le besoin de nettoyage suite à l’exploitation des hydrocarbures ou à des déversements accidentels augmente aussi beaucoup plus rapidement que la vitesse à laquelle le nettoyage peut prendre place.L’évolution des technologies de bioremédiation permet de réduire les effets néfastes des polluants et d’aider à la restauration des environnements contaminés. Ces techniques peuvent aussi limiter les perturbations additionnelles et sont souvent moins coûteuses. La bioremédiation, aussi parfois appelée biorestauration ou biodécontamination, est un processus par lequel des organismes vivants sont utilisés afin d’améliorer les conditions du sol ou de l’eau de sites contaminés. Des bactéries ou champignons, parfois associés à des plantes, sont souvent utilisés à cette fin. Des espèces spécifiques de bactéries peuvent être utilisées afin de cibler certains types de contaminants. Les hydrocarbones sont des contaminants fréquents associés avec la production pétrolière et gazière qui peuvent être ciblés par certains micro-organismes. Les résidus miniers sont des environnements difficiles sur lesquels peu de plantes arrivent à s’installer, ce qui complique les efforts de restauration écologique. Cependant, l’observation que des pissenlits y arrivent ont poussé les scientifiques à investiguer les raisons du succès de ce type de plante dans des conditions peu propices à la croissance. Les travaux réalisés par des chercheurs de l’Université de la Saskatchewan [1] et par l’entreprise MycoRemedy, en Alberta [2] ont récemment fait les manchettes à ce sujet. Le succès du pissenlit semble causé par les mycorhizes associés à ses racines. Les mycorhizes sont des champignons d’une grande variété d’espèces qui poussent en association symbiotique avec les racines de 85 à 90 % des espèces de plantes dans le monde. Le champignon augmente la capacité d’absorption de l’eau et des nutriments de la plante et en retour la plante lui fournit des carbohydrates (sucres) produits par la photosynthèse. L’espèce de champignon isolée des racines de pissenlits possède des enzymes ayant la capacité de dégrader les hydrocarbones toxiques présents dans les résidus miniers. L’application de ce champignon sur des graines de plusieurs espèces de plantes couramment utilisées dans revégétalisation des résidus miniers, de même que des tomates et du blé, a permis aux semis de germer et de croître sans utilisation d’engrais. Le tout semble très prometteur pour développer des méthodes de restauration écologique. C’est aussi l’idée lancée par l’entreprise albertaine MycoRemedy, fondée par Kelcie Miller-Anderson, une étudiante en sciences environnementales à l’Université de l’Alberta [2]. Les mycorhizes de pissenlits ont été ajoutés à des pleurotes, une autre espèce de champignon commune dans la forêt boréale. Le tout est utilisé sous forme de tapis qui peut être étendu sur des résidus miniers contaminés solides ou liquides. Selon ses recherches, les conditions des sites contaminés s’étaient améliorées en seulement trois semaines, et la concentration d’hydrocarbones et d’acides naphténiques avait diminué significativement. La bioremédiation a été utilisée entre autres pour aider au nettoyage suivant le désastreux déversement de pétrole de Deepwater Horizon, en 2010, dans le golfe du Mexique. La bioremédiation, en particulier l’utilisation de champignons présents dans la nature, est une avenue qui pourrait contribuer à significativement réduire les coûts associés à la restauration et à améliorer le nettoyage de sites contaminés par l’exploitation pétrolière et gazière. Pour en savoir plus… [1] http://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0186704&type=printable [2] http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/dandelion-fungi-research-toxic-tailings-reclamation-edmonton-1.3979976 http://ei.cornell.edu/biodeg/bioremed/ https://en.wikipedia.org/wiki/Mycorrhiza Print 21351 Mélanie JeanMélanie Jean Other posts by Mélanie Jean Contact author Comments are only visible to subscribers.