Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Thursday, June 18, 2015 30951 GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie automatisée (Cardlock) à Gravelbourg le 11 juin.
Économie et francophonie Économie et francophonie Thursday, June 18, 2015 39693 Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... Tuesday, June 16, 2015 26711
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste... Friday, June 12, 2015 28402
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil... Wednesday, May 20, 2015 35515
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier. Wednesday, May 20, 2015 36300
L'université Yale confirme l'efficacité d'un programme contre la pauvreté L'université Yale confirme l'efficacité d'un programme contre la pauvreté Une étude menée dans six pays conclut qu'un programme fournissant du bétail et une formation pour le rentabiliser peut aider... Thursday, May 14, 2015 23590
Entente entre le RDÉE et le Conseil de la coopération de l’Ontario Entente entre le RDÉE et le Conseil de la coopération de l’Ontario Un protocole de collaboration a été signé le 30 avril dernier à Toronto entre le Réseau de... Wednesday, May 13, 2015 22448
En route vers l’authenticité locale Thursday, May 7, 2015 En route vers l’authenticité locale ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme Champetre County a accueilli une vingtaine de producteurs locaux de la région de la Trinité ainsi que quelques autres curieux qui sont venus prêter une oreille attentive aux discussions.
Un fonds pour le développement économique communautaire Thursday, April 30, 2015 Un fonds pour le développement économique communautaire REGINA - Avec le Francothon qui arrive à grands pas, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé, le Jeudi 30 avril, un nouveau fonds pour aider le développement économique communautaire francophone.
Marie-Diane Clarke / Wednesday, July 17, 2024 / Categories: Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Loin d’Al Capone (Extrait d’un texte en chantier) Illustration : Marylène Portaneri Dans un train qui nous mène de Marseille à Paris, Tintin sur la tablette, je m’imagine être mon héros à Chicago, laque dans ma houppette. Je donne deux pièces à des filles qui font un numéro de ballet pantomime. Soudain, la bande d’Al Capone surgit d’une ruelle… Je m’enfuis. Victime d’un accident, des coupures aux mains, je suis transporté à l’hôpital. À la sortie, les mêmes gangsters me kidnappent. Mais le flair surcanin de Milou me libère de ces vauriens. Le livre fermé, je continue à jouer Tintin quittant les États-Unis, me retrouvant à Paris, au bord de la Seine, avec mon chien en quête de croquettes. Le train siffle. Manuel me secoue le bras. Papa ramasse livres et gants, et même mon Tintin. J’enfile mon manteau. Maman me tend ma petite valise bleue, et j’entends Marie s’écrier : « Dépêchez-vous ! On va manquer notre avion ! » Cheveux ébouriffés, yeux hagards, nous nous précipitons. Je presse le pas, craignant de voir Al Capone et son gang de fripons. Je m’engouffre dans le taxi. Je peux enfin souffler entre maman et Mélie. Je l’ai échappé belle ! Je réclame mon Tintin à papa, mais il fait la sourde oreille. À l’entrée de l’aéroport, j’entends des haut-parleurs comme à la foire du Palais des Expositions. Tous ces voyageurs qui parlent et ces enfants qui braillent, ils en font un sacré boucan ! Entourés de valises et de sacs fourre-tout, nous regardons les écrans. Les tableaux d’affichage nous mènent vers les guichets d’Air Canada. Je regarde nos grosses valises disparaître sur le tapis noir, me demandant si Al Capone les volera. Je montre mes petits trésors à un douanier récalcitrant qui ordonne à Mélie d’enlever sa ceinture aux boucles métalliques. Enfin, nous embarquons, accueillis par des hôtesses de l’air élégantes. Nos petites valises au-dessus de nos têtes, je pourrais prendre en photos plus de 7 000 kilomètres de paysages. Mais je demande plutôt à papa de me rendre mon Tintin. C’est alors qu’il me dit que l’histoire d’Al Capone n’est pas de la fiction, que celui-ci était surnommé le « Balafré ». Il raconte qu’il dirigeait à Moose Jaw des activités souterraines, non loin de Bellevue où habitent tata Réjeanne et tonton François. Cela me rassure que papa parle de lui au passé. Mais si Al Capone arrivait à s’emparer de la machine à explorer le temps ? Les hôtesses de l’air préparent les chariots. Il faut que j’me dépêche d’aller aux toilettes. Mais Al Capone est-il caché au bout de l’allée ? « Manuel, laisse-moi passer, je dois y aller ! » « Je finis mon jeu ! », lance Manuel. Je n’attends pas. Je le bouscule, et son coca se renverse sur ses pantalons. Manuel m’attrape par le pull. « Pas de bagarre entre frères ! », s’exclame papa. « Ben regarde ce qu’il a fait. Des taches sur mes jeans ! » « Va te changer », ordonne maman qui donne à Manuel son pantalon de rechange. Pas d’Al Capone dans les allées, j’en suis fort soulagé. Retour aux sièges. « Non merci, j’veux pas d’eau ! » Marie écrit dans son journal et Mélie scrute les visages d’Audrey Hepburn dans un magazine. « Regarde, me dit-elle, elle a de belles dents alignées ! J’veux être comme elle, parler six langues et suivre des leçons de danse classique, mais j’veux pas étudier dans un pensionnat britannique. » Mélie continue à parler de son actrice favorite. Elle est peut-être belle, son Audrey, mais moi, c’est Al Capone qui m’intéresse. Serrant mon Tintin, je me sens téléporté dans des tunnels, fuyant les rafales de sa mitraillette. Print 9550 Marie-Diane ClarkeMarie-Diane Clarke Other posts by Marie-Diane Clarke Contact author Comments are only visible to subscribers.