Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Subway débarque à Gravelbourg Subway débarque à Gravelbourg

Subway débarque à Gravelbourg

30571

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

28009
SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le...
25926
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera...
26853
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires

Le français, un atout de taille en affaires

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de...
20592

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

RSS
First567810121314Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1234567810Last

Actualité économique

Des discussions de fond sur le racisme

Le 4 février, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a officiellement inauguré le Mois de l'histoire des Noirs. Le thème de cette année, Reconnaissance, Justice et Développement, a été abordé lors de deux conférences et de témoignages, rassemblant une trentaine de personnes autour de sujets sociétaux sensibles et actuels.

La première conférence a été animée par le chargé de cours à la Cité universitaire francophone et directeur des services administratifs au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Abdoulaye Yoh, par ailleurs titulaire d’un doctorat en éducation.

Les participants ont entre autres été sensibilisés à la tendance et aux effets néfastes de la dépigmentation de la peau et du colorisme, une discrimination basée sur le teint de la peau.

« Je n’ai pas envie de culpabiliser, explique le conférencier, je veux amener à sensibiliser, comprendre pourquoi on en est arrivé là et les effets sur la population. »

Selon Abdoulaye Yoh, le colorisme est un préjugé ou une discrimination envers les personnes à la peau foncée au sein d’un même groupe racial ou ethnique.

Le colorisme se distingue du racisme bien qu’il en soit issu, ajoute le chargé de cours : « Plus une personne se rapproche de la peau blanche, plus les bénéfices seront élevés, comme les salaires, l’éducation, le mariage, etc. »

Haine des autres et haine de soi

« Il existe aussi une négrophobie, ajoute Abdoulaye Yoh, donc des Noirs qui méprisent d’autres Noirs et qui veulent ressembler aux Blancs. » D’où les mesures drastiques que certaines personnes à la peau foncée envisagent pour se blanchir.

« Selon l’Organisation mondiale de la santé, 77 % des femmes, soit plus de 60 millions de personnes, utilisent régulièrement des crèmes éclaircissantes », souligne le conférencier, précisant au passage que des hommes aussi utilisent ce genre de produits.

Pourtant, les effets en sont souvent nocifs : « Certaines de ces crèmes contiennent du mercure et peuvent entraîner des cancers de la peau, du diabète, de l’hypertension, de l’insuffisance rénale et hépatique, sans parler de l’anxiété et la dépression », indique le spécialiste.

Image

Toujours selon ce dernier, la négrophobie proviendrait de l’esclavage et de la colonisation : « Il s’est créé une sorte de business autour du culte du blanc. Par exemple, pendant l’esclavage, les Noirs à la peau plus pâle avaient de meilleures tâches et conditions que ceux à la peau plus foncée, il s’est donc créé un complexe d’infériorité et une grande pression sociale. »

Des pistes de solution existent malgré tout : « C’est certain qu’il est difficile de voir du développement si on ne s’aime pas soi-même et s’il existe de la négrophobie, concède l’orateur. Il faut donc commencer à décoloniser les esprits. »

Outre l’idée de la décolonisation, Abdoulaye Yoh encourage à la représentativité des Noirs dans les médias, ainsi que davantage de réglementation sur les produits éclaircissants. Pour conclure sa présentation, le docteur a fait écouter une chanson de l’artiste ivoirien Ismaël Isaac sur le thème de la pigmentation de la peau.

Le racisme et ses effets

La deuxième présentation de la rencontre était donnée par le docteur Mamadou Ka de l’Université de Saint-Boniface. Intitulée Racisme anti-Noirs et ses impacts : développement et inclusion socio-économique des Noirs dans nos communautés, elle a donné lieu à un aperçu de l’évolution historique de la présence des Noirs au Canada et du racisme. 

« Il s’agit en fait de souligner les barrières systémiques auxquelles sont confrontés les Noirs dans nos communautés à travers le concept de racisme anti-Noirs, présente le docteur Ka, au lieu de regrouper les expériences des communautés noires au Canada dans la catégorie ‘minorité visibles’. »

L’universitaire définit le racisme anti-Noirs comme des politiques et des pratiques ancrées dans les institutions canadiennes, telles que l’éducation, les soins de santé et la justice, qui reflètent et renforcent les croyances, les attitudes, les préjugés, les stéréotypes et la discrimination à l'égard des personnes noires.

« L’expression ‘racisme anti-Noirs’ a été lancée pour la première fois par le docteur Akua Benjamin, professeur de travail social à Ryerson, a expliqué l’expert. Ce dernier voulait souligner la nature unique du racisme systémique dont sont victimes les Canadiens noirs, ainsi que l’histoire et les expériences d’esclavage et de colonisation des personnes noires au Canada. »

En outre, le professeur a donné les raisons pour lesquelles les Noirs constituent le groupe le plus affecté par le racisme au Canada. « Le Canada est surtout perçu comme une société de colons blancs, et les Noirs sont souvent étiquetés comme l’opposé binaire du ‘vrai’ Canadien », avance Mamadou Ka.

Image

Ce dernier a aussi évoqué l’Acte d’immigration de 1910 qui interdisait aux non-Blancs de migrer au Canada et le décret gouvernemental de 1911 qui limitait le nombre d’Américains noirs pouvant s’installer dans les Prairies. « Le Canada avait une politique d’immigration raciste, c’est aussi simple que ça », résume-t-il.

Les défis persistent au niveau de l’embauche pour le professeur. À expérience comparable, les candidats noirs auraient ainsi moins de chance de décrocher un emploi : « Le recensement canadien de 2016 montre que le taux de chômage des Noirs s’élève à 12,5 %, alors que pour les Blancs il n’est que de 7 % », précise le docteur Ka.

Une présentation rythmée

La rencontre n’était pas qu’intellectuelle, puisqu’une démonstration d’instruments de musique africains a suivi les deux conférences et clôturé l’événement. Gisèle Gbobouo, une Ivoirienne qui habite maintenant Gravelbourg, a présenté et joué de plusieurs instruments traditionnels, tels que l’arc à bouche, le shekéré et le tambour.

Image

Le thème de cette édition du Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion de rendre hommage à l’héritage passé et présent au Canada et en Saskatchewan, a affirmé pour sa part Melchior Niyonkuru, directeur général de la CAFS. Au cours du mois, des présentations d’artistes et des témoignages de personnalités sont prévus dans les écoles.

 

 

Print
6509

Marie-Lou BernatchezMarie-Lou Bernatchez

Other posts by Marie-Lou Bernatchez
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top