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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme Thursday, September 17, 2015 24466 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la... Thursday, August 27, 2015 24625
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera... Thursday, August 20, 2015 25527
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... Friday, June 26, 2015 19409
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... Thursday, June 18, 2015 30099
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... Thursday, June 18, 2015 25867
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Tuesday, June 16, 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Alexandra Drame (EV) / Tuesday, March 31, 2015 / Categories: 2015, Chroniques, Mon métier, ma passion Adnane Saïd, soudeur Partons à la rencontre d’Adnane Saïd et Wissem Saadi, soudeurs à Saskatoon. Adnane Saïd sur un chantier Photo: Courtoisie Adnane Said (2015) “La soudure, c’est un art.” C’est la première chose que leurs professeurs leur ont dit quand ils ont intégré un centre de formation professionnelle dans leur pays d’origine, la Tunisie. Et depuis près de 15 ans maintenant, Adnane et Wissem s’évertuent à pratiquer ce métier parfois bruyant et dangereux avec toute la minutie enseignée par leurs mentors. La passion pour la soudure leur est venue tardivement. Adnane a commencé à 23 ans. Habile pour les métiers manuels, il a déjà de l’expérience en peinture et en électricité quand le père d’un ami lui fait découvrir la soudure. Il en a alors la certitude : il a trouvé ce qu’il veut faire. “J’ai tout de suite adoré la soudure. Au secondaire, j’étais nul en mathématiques. Au centre de formation professionnelle, j’étais très motivé, j’étais le premier!” Wissem, quant à lui, commence sa carrière par un diplôme en maintenance mécanique. C’est sur un chantier de construction avec des structures métalliques qu’on lui apprend à souder. Il a depuis délaissé la mécanique au profit de la soudure. Certains pourraient penser que le métier de soudeur est répétitif et ennuyeux. Au contraire, ce que les deux collègues apprécient le plus est la constante évolution des structures sur lesquelles ils travaillent. “Quand tu prends la torche et la pince à souder, il faut faire attention à la qualité, à l’esthétique. C’est toujours différent. Il faut d’abord analyser, voir la position à adopter, étudier son environnement. Cela demande de la réflexion.” Mais c’est aussi un métier physique qui nécessite de travailler en hauteur ou dans des positions fatigantes. Cette profession peut même s’avérer dangereuse. Adnane ne le sait que trop bien. “J’ai formé quatre apprentis, qui sont maintenant de très bons soudeurs. Il y en a un qui exerce au Canada, un autre à Dubai, un troisième en Tunisie. Malheureusement, le quatrième est décédé lors d’un accident de travail. Il faut faire très attention, c’est essentiel. Le danger fait partie du métier. À cause des flammes, il y a des risques d’explosion par exemple.” Ils notent aussi quelques différences entre la Tunisie et la Saskatchewan. Habitués aux soudures de réservoirs pétroliers ou de raffinerie chez eux, ici ils font plutôt des assemblages de pièces beaucoup moins techniques. Mais ils apprécient énormément leur expérience canadienne. “Depuis que nous sommes à Saskatoon, nous avons créé des amitiés avec des Mauriciens, des Canadiens, d’autres Tunisiens. Nous sommes ouverts et apprécions beaucoup la Saskatchewan. Nous allons parfois dans les événements francophones, mais c’est assez difficile quand on travaille en horaire décalé. L’équipe de l’Association communautaire fransaskoise (ACF) nous a beaucoup appuyés pour faciliter notre intégration.” La crise du secteur pétrolier qui a récemment touché les entreprises industrielles de la province n’a pas épargné Adnane et Wissem qui ont tous les deux perdu leur emploi. Mais ils restent confiants et continuent à chercher dans le secteur qui les passionne et à conseiller cette voie aux jeunes intéressés par les filières techniques. “Celui qui aime ce métier peut aller très loin. Il faut faire beaucoup de formation en construction métallique afin de choisir sa spécialité entre la soudure, la tuyauterie ou la chaudronnerie, par exemple. Et surtout, il faut être courageux, résistant physiquement et avoir un esprit aventurier.” Print 32607 Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV) Other posts by Alexandra Drame (EV) Contact author Comments are only visible to subscribers.