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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Michel Vézina (EV)

Le rêve de Champlain

Samuel de Champlain

Samuel de Champlain

Il y a ces jours-ci une intéressante émission documentaire en plusieurs épisodes sur le réseau de télévision TFO. L’émission s’intitule Le rêve de Champlain et s'inspire largement du livre de l’historien américain David Hackett Fischer.

Quand on pense Champlain, on pense surtout à la fondation de la ville de Québec en 1608.  Certains se rappelleront avoir appris que Champlain a aussi fait un séjour à l’Île Ste-Croix (aujourd’hui près du Maine), en Acadie, puis à Port-Royal avant de venir s’établir dans la vallée du St-Laurent.

On sait peu de chose sur Samuel de Champlain (un peu plus après ce documentaire).  On ne sait pas exactement à quoi il ressemblait sauf une esquisse faite par lui-même (l’ancêtre des égoportraits d’aujourd’hui !). Du fait de la destruction des archives de la ville de Brouage (France) où il est né, on en sait peu sur sa naissance sauf qu’il serait né entre 1567 et 1574.

Au-delà d’avoir été le fondateur de la ville de Québec, il a été navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant, chroniqueur, peut-être aussi un espion pour la France. On sait qu’il a entre autres navigué dans les Antilles et le Golfe du Mexique où il aurait vu le traitement réservé aux peuples de cette région par les conquérants espagnols.

Cette expérience l’aurait marqué tellement profondément que cela aurait influencé son approche auprès des populations amérindiennes d’Amérique du Nord. Contrairement aux Britanniques, Hollandais, Portugais et Espagnols, les Français iront plutôt vers la voie de l’approche diplomatique avec les tribus qu’ils rencontreront sur leur chemin. Cette approche, mise en place par Samuel de Champlain, aurait pu complètement changer le destin des Français venus s’établir dans cette « Laurentie » et notre avenir, si les politiques et la religion ne s’en étaient pas mêlées.

Samuel de Champlain a exprimé sa vision lors de propos tenus avec les Amérindiens :« Vos filles marieront nos fils ». Pourquoi pas aussi l’inverse ? Il faut dire qu’à l’époque, la Nouvelle-France était uniquement une affaire d’hommes (Environ 10 hommes pour 1 femme). Il faudra attendre que les Filles du Roy, environ 900, viennent peupler le pays et générer tout près de 10 000 enfants. Les hommes de l’époque étaient très attirés par le mode de vie des « sauvages » comme on les appelait à l’époque ( « sauvage » n’avait pas la signification d’aujourd’hui, mais voulait dire « hommes qui vivent dans les forêts »). Les dirigeants civils et religieux mettront un frein à cet engouement. 

Si le rêve de Champlain s’était réalisé, nous serions une population presque complètement métissée et nos traits seraient différents de ceux que nous avons aujourd’hui. Peut-être aurions nous développé un langage différent aussi. Est-ce que le pays serait celui que nous connaissons aujourd'hui ? Possiblement non. Il serait intéressant qu’un auteur ou un cinéaste imagine un scénario sur le rêve de Champlain. 

Champlain a certainement eu d’autres préoccupations, dont celle de survivre dans un environnement très différent de celui qu’il avait connu en France. Après des mois et des mois d’hiver rigoureux, il souhaitait, tout comme nous, que le printemps arrive au plus vite, que l’on puisse se ravitailler, semer et récolter, avoir des réserves pour l’hiver suivant.

Alors en ce printemps 2015, je vous laisse toute l'aise d'imaginer quels rêves a pu avoir Samuel de Champlain!

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