Concentration en accès à la justice
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3168

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4088
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5549
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4947
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4967

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Author: Isabelle Salesse/Monday, May 26, 2014/Categories: 2014, Courrier du lecteur, Éducation, Formation

Image
Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. Prétendre, comme le fait le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) que « for many years federal literacy funding was going to the same organizations to cover the costs of administration and research papers instead of funding projects that result in improving the literacy skills of Canadians »(1) est faux.

La vérité est beaucoup plus complexe. Dans la réalité, le gouvernement fédéral ne finance pas, et n’a jamais financé ce réseau pan canadien d’organisations pour livrer des services directement aux adultes moins alphabétisés. Ce n’est pas le rôle de ces organisations. De laisser entendre, maintenant, que ce réseau, n’a pas livré la marchandise, frôle l’ironie et surtout, ne tient pas compte des juridictions canadiennes et des règles établies par le gouvernement fédéral lui-même en cette matière.

Par contre, le financement fédéral a permis, au cours des années (par l’entremise du Secrétariat national à l’alphabétisation -SNA et du Bureau de l’alphabétisation et des compétences essentielles -BACE), de développer une expertise unique au Canada en matière d’alphabétisme et développement de compétences dans les secteurs de la recherche, de l’innovation, de l’information et du partenariat. Ces avancées ont permis de mieux comprendre les réalités complexes liées au phénomène de l’alphabétisme et du développement des compétences dans des pays comme le Canada, les enjeux économique et sociaux qu’ils représentent et, surtout les défis auxquels nous sommes confrontés comme société au Canada.

De suggérer, maintenant, pour des raisons obscures, que « Canadian taxpayers will no longer fund administration of organizations but will instead fund useful literacy projects » (1) déplace le débat, tronque la réalité et trompe les citoyens.

La réalité est beaucoup plus complexe. Les adultes du Canada ont des besoins multiples et complexes en matière de formation et développement de compétences. Nous possédons maintenant un portrait à jour de ces nombreux défis (grâce entre autre aux enquêtes internationales comme PEICA-2012). Il faut donc que les acteurs politiques, sociaux et économiques se mobilisent dès maintenant afin de faire de ce dossier une priorité pancanadienne. Nous devons bâtir ensemble une vision stratégique du développement des compétences pour la vie.

« L’efficacité des politiques des compétences est l’affaire de tous…Concevoir des politiques efficaces en faveur des compétences ne se limite pas à la coordination des différents secteurs de l’administration publique et à l’harmonisation de l’action des différents niveaux de l’exécutif. De fait, un vaste éventail d’acteurs non gouvernementaux, notamment les employeurs, les associations professionnelles, les chambres de commerce, les syndicats, les établissements d’enseignement et de formation, et bien sûr, les particuliers, doivent être impliqués », affirma l’OCDE dans son rapport publié à l’automne 2013. « Des compétences pour la vie ? ». 

Alors que les rapports des dernières années et les avis des experts convergent sur la nécessité de mettre en oeuvre « des politiques qui visent à proposer des opportunités de formation de qualité tout au long de la vie pour permettre aux adultes de demain de conserver leurs compétences », le Canada semble prendre une autre direction. Laquelle? Serions-nous sur la mauvaise voie? Difficile à savoir et à comprendre.

Alors que le Canada devrait se concentrer à aider les collectivités à réagir aux changements, à édifier une culture d’apprentissage qui célèbre et appuie l’innovation continue…(2)

Alors que l’importance de la formation et de l’éducation des adultes est évidente dans ce nouveau monde de changement et de complexité, l’éducation des adultes est devenue invisible au Canada. Alors qu’il y pas si longtemps, nous étions un des leaders mondiaux dans ce domaine…(3)

Alors que les politiques et les programmes devraient permettre aux adultes canadiens d’actualiser leur compétences de base pour participer activement à la vie et au développement économique de leur communauté afin de faire face aux défis de la société du XX1e siècle….(4)

Le ministère Emploi et Développement Social Canada (EDSC) a décidé de se passer des expertises et des compétences d’un réseau solide, implanté partout au Canada, qui oeuvre avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, avec les acteurs sociaux et économiques, et avec différents groupes linguistiques, culturels et avec les populations les plus vulnérables.

C’est un choix. À notre avis c’est le mauvais choix pour le Canada!

Isabelle Salesse
Présidente
Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC)

 

(1) Citation d’Alexandra Fortier, secrétaire de presse du ministre Jason Kenny, tirée de l’article « Adult literacy programs in trouble, warns advocacy groupc » sur le site de CBC news – Calgary, le 16 mai 2014.

(2) Extrait de « L’apprentissage, une compétence essentielle à la survie au XXIe siècle », notes pour le Forum de 2010 « Vers l’apprentissage à vie : Intensifions la démarche » du Réseau apprentissage chez les adultes à Ottawa, le 7 novembre 2010, Tim Brodhead, président, La fondation de la famille J.W. McConnell

(3) Idem

(4) Extrait « Un rêve pour l’éducation des adultes au pays : un rêve réalisable » allocution de Paul Bélanger dans le cadre du Forum de 2010 « Vers l’apprentissage à vie : Intensifions la démarche » du Réseau apprentissage chez les adultes à Ottawa, le 7 novembre 2010.

 
Print

Number of views (35924)/Comments ()

Tags: RESDAC
Isabelle Salesse

Isabelle Salesse

Other posts by Isabelle Salesse
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

26126
GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie automatisée (Cardlock) à Gravelbourg le 11 juin.
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

32438

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
23312
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
22685
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

30610
RSS
First89101113151617Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top