Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2434
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3513
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3399
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3582
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4301

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1345678910Last

Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Ça prend tout un village, vous dites?

Dommage que Kafka ne soit plus de ce monde. Il aurait trouvé la situation de la gestion scolaire fransaskoise plutôt inspirante. La semaine dernière, le LeaderPost de Regina a rapporté que le ministre de l’Éducation se dit profondément préoccupé du retard de la paie du personnel enseignant du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Quelques mois après une ronde de coupures de personnel, on apprend que d’autres postes seront abolis. Mais on n’a pas à s’inquiéter, la qualité de l’enseignement ne souffrira pas selon le CÉF. Puis, un second groupe de parents, les Parents anciennement silencieux, voit le jour et réclame la démission en bloc du Conseil scolaire fransaskois (CSF). Ce nouveau groupe n’arrive pas à s’entendre avec les Parents mobilisés qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Bref, ça jase dans les cuisines.

 

Le cœur du problème est la situation financière du CÉF et les décisions prises en mode réaction par ses dirigeants. Après quelques années de budgets déficitaires, la carte de crédit du CÉF est pleine. Pourquoi? Des programmes et services ont été mis en place, des écoles développées sans savoir si on en avait les moyens. Le tout se jouait devant les tribunaux à coups d’injonctions pour aller chercher des fonds. Pour démontrer que les besoins existaient, on mettait des services en place avant de savoir si les argents seraient au rendez-vous. 

 

Un exemple parmi tant d’autres : la nouvelle école de Lloydminster, communauté à cheval entre l'Alberta et la Saskatchewan, a accepté les élèves du côté albertain avant de savoir si le gouvernement de cette province paierait sa juste part (ce qu’il n’a pas encore fait). Ce n'est qu'une question de temps avant que le gouvernement s'invite dans les livres du CÉF.

 

La semaine dernière, le président du CSF a convoqué une conférence téléphonique avec les représentants des associations fransaskoises pour faire le point sur les mesures préconisées face à la situation actuelle. Son président, monsieur André Denis, s’est voulu rassurant, et a lancé un appel à la collaboration de la communauté.

 

Même s’il se veut rassurant, le discours du CSF est inquiétant en affirmant que, malgré les coupures, la qualité de l’enseignement ne sera pas affectée. Si j’étais un bailleur de fonds, je me questionnerais. Après deux rondes majeures de coupures, affirmer que l’enseignement ou la qualité des services ne seront pas affectés revient à dire qu’il y avait peut-être un peu trop de gras autour de l’os. S’il y a un réel sous-financement, il faudrait au contraire souligner les impacts des coupures.

 

En bout de ligne, la situation actuelle pourrait avoir un effet bénéfique. Le CÉF a exprimé sa volonté de collaborer avec les organismes fransaskois dans la livraison des services et programmes culturels dans les écoles. Il était temps! Combien de fois ai-je entendu des représentants d’organismes déplorer la difficulté d’entrer dans les écoles fransaskoises.  

 

L’avenir de nos enfants n’est pas uniquement l’affaire de nos dirigeants scolaires. N’y a-t-il pas un proverbe africain qui dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant? D’ailleurs, les parents qui réclament la démission des conseillers du CSF ne pourraient-ils pas s’en inspirer en cherchant comment amener tout le monde à travailler ensemble?

Print
25330

Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

Other posts by Jean-Pierre Picard
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top