De plus en plus, on voit l'immigration francophone comme le moyen de changer le cours de l’histoire qui voudrait que la langue française vogue imperceptiblement vers des eaux troubles et des ciels obscurs.
Notre transporteur aérien n’a jamais quitté le peloton de tête des délinquants du bilinguisme. Graham Fraser vient de déposer un rapport spécial au Parlement sur ce triste accomplissement.
Depuis dix ans le commissaire aux langues officielles reçoit des plaintes et comparaît devant les tribunaux, ce qui laisse songeur quand on pense au pays et à ses lois.
On s’est inquiété dernièrement au sujet d’une ministre qui ne peut être comprise par tous les Canadiens parce qu'elle est unilingue francophone.
On peut classer le discours politique en deux catégories : celui qui parle du voisinage, et l’autre qui fait sienne une cause qui touche tout le pays. Je veux vous entretenir au sujet de Mauril Bélanger, un francophone engagé poussé vers l’épuisement par la maladie.
On aime bien les premières. Elles passent de l’or au rouge, mélange de contrastes et d’infinies nuances. Et puis viennent les autres feuilles d’automne. Elles ne sont plus qu’un tapis blafard que l’on piétine en cheminant vers la poisse de novembre. C’est cette marche qu’évoquent les feuilles que les tribunaux ont colorées de leur plume ces dernières semaines.
L’Express d’Ottawa, hebdomadaire membre de l’Association de la presse francophone, disparaît des kiosques et présentoirs. Finie la version imprimée, emportée par le courant irréversible de la haute technologie. L’Express ne traînera plus, bien en vue sur la table de la cuisine, à côté de son fauteuil favori ou dans un endroit public.
Alors que les électeurs sont sur le point de faire leur choix, il est toujours pratique de donner des informations que les chefs de parti « omettent » souvent d’inclure dans leur biographie officielle.
Radio-Canada est facteur d’égalité linguistique au pays. Cela ne fait aucun doute. L’épanouissement culturel et le droit à l’information sont deux éléments fondamentaux de la société canadienne. Encore faut-il que l’on puisse y accéder dans l’une ou l’autre des deux langues officielles.
Remontons le temps pour retourner à l’époque où l’on naissait Canadien-français en ce pays, vers le milieu du siècle dernier.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.