Le français a brillé par sa quasi-absence au congrès libéral à Ottawa les 4, 5 et 6 mai. Le parti a aussi raté l’occasion de « dégager de grands thèmes », et ce, malgré les efforts décuplés des forces libérales.
Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.
Le 5 mai, le Partenariat provincial interculturel (PPI) a invité la communauté fransaskoise à une activité d'échange et de réflexion sur les aspirations et les besoins des femmes francophones de la province. Les discussions, appuyées par les résultats d’un sondage, ont mis en exergue la contribution des Fransaskoises à la vie communautaire, tout en dressant la liste des défis à relever.
Pendant le mois de mai, le programme En toute fierté de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) offre à la communauté fransaskoise plusieurs occasions de s’impliquer dans le monde du « drag ». C’est le 6 mai qu’a eu lieu le premier atelier, intitulé À la découverte du drag ! au Pavillon Gustave Dubois de l’École canadienne-française à Saskatoon.
(Extrait du recueil de nouvelles La trilogie de l’Enrhumée enturbannée de Hélène Daross Ouedraogo)
Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.
Message du directeur général du CÉF.
C’est à Regina le 6 mai que s’est déroulée la 137e rencontre des députés communautaires. À l’ordre du jour de cette journée figuraient appel à candidatures, revue des finances, tour d’horizon post-pandémie des communautés et annonce des élections.
CHRONIQUE – Le couronnement de Charles III, roi du Canada, est l’occasion de l’expression d’un fort sentiment antimonarchiste. Mais en fait le problème va beaucoup plus loin que la présence d’un règne héréditaire ou d’une famille royale à la fortune immense.
FRANCOPRESSE – Une soixantaine d’organismes du Québec et de la francophonie canadienne sont réunis à Québec pour la seconde édition de Mobilisation franco. L’évènement, organisé conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne et le Centre de la francophonie des Amériques, vise à tisser davantage de liens entre les organismes francophones du pays.
Une vague de lois et mesures visant les personnes transgenres prend actuellement de l’ampleur aux États-Unis. Les idées et mythes inventés pour justifier cette codification de la haine subsistaient déjà au Canada et ils y circulent de plus en plus.
D’un site web novateur permettant de communiquer en quelques mots l’essentiel d’une information, d’une idée ou d’un sentiment, Twitter est devenu le réseau social de son nouveau propriétaire, Elon Musk.
Du 14 au 16 avril, la Troupe du Jour (LTDJ) a accueilli au Studio 914 de Saskatoon la pièce Intrusions, une traduction de la pièce Another Home Invasion de la dramaturge Joan MacLeod. L’artiste ottavienne Marie-Thé Morin, à la fois la traductrice du monologue et interprète pour la tournée nationale, incarne avec brio cette histoire d’amour et de résilience de la femme qui interroge sur le système de santé.
Ce printemps, je vous propose une série d’articles dans le but de promouvoir le tourisme en Saskatchewan. Je m’y prends à l’avance afin de vous donner le temps de planifier vos vacances d’été. Commençons avec le fort Walsh, ce site historique dans les collines de Cyprès.
Éditée par la Coopérative des publications fransaskoises (CPF), la revue À ciel ouvert est un projet littéraire des Prairies né en 2017. Pilotée par un comité d’édition composé de bénévoles, la revue est diffusée deux fois par an et offre aux auteurs et artistes la chance de se faire publier.
Seize membres ont assisté à l’assemblée générale annuelle de la Troupe du Jour (LTDJ) le 20 avril. Concluant l’année fiscale 2021-2022, la rencontre a aussi permis de porter un regard sur la saison actuelle et les années à venir pour la troupe de Saskatoon qui souhaite gagner en ampleur.
ÉCOLE DE BELLEGARDE.
Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.
La Saskatchewan compte plus de 600 plantes indigènes. Préexistantes à la colonisation européenne, ces dernières sont essentielles à la pollinisation et à l’équilibre des écosystèmes locaux. Alors que beaucoup des plantes vendues en commerce sont exotiques, un mouvement associatif veut faire (re)pousser les jardins indigènes.
Le printemps est enfin arrivé ! On sort de nos grottes, les yeux plissés devant tant de lumière. Le soleil réchauffe nos corps meurtris, les oiseaux chantent et la voiture démarre du premier coup ! Encore quelques jours et chaque contre-allée de la ville sentira bon la viande grillée et les éclats de rire résonneront dans tous les jardins.
Je regarde l’heure : il est 17 heures passé, alors les employés seront partis. C’est le moment d’aller là où je ne devrais pas, soit au milieu des trains près de l’élévateur à grain. Pourquoi ? Car je veux prendre en photo un graffiti.
Assez French est un documentaire réalisé par l’artiste fransaskoise Alexis Normand. Si l’artiste charismatique est devenue au fil du temps une figure nationale inscrivant le bilinguisme dans ses partitions, c’est avant tout sur sa francophonie qu’elle a choisi de se pencher.
(…)
J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.