ACADIE NOUVELLE (Nouveau-Brunswick) – Afin de venir en aide à une clinique de santé pour les musiciens de La Nouvelle-Orléans, Zachary Richard lance Dreaming again qui arrive dans le paysage musical comme un grand souffle d’espoir en nous rappelant qu’il est possible de rêver encore.
Sylvie Mousseau – Acadie Nouvelle
Les temps sont plutôt sombres. Il y a bien sûr la pandémie, mais aussi la mort violente de George Floyd qui secoue l’Amérique. Le chanteur louisianais est particulièrement sensible aux questions raciales.
«C’est un contexte qui est tout particulier surtout avec ce qui se passe à la suite du meurtre de George Floyd. La Nouvelle-Orléans est pour ainsi dire une ville afro-américaine. Il y a effectivement des protestations qui se passent tous les jours. On occupe même l’autoroute. Ça se passe plutôt bien comparé à d’autres endroits parce que le corps de police, l’administration de la ville, la mairesse sont Noirs. Il y a une grande sensibilité à ce qui se passe, ce qui fait que La Nouvelle-Orléans n’a pas été la proie de la casse ou de ces choses-là comme il se passe ailleurs», a déclaré Zachary Richard en entrevue téléphonique depuis sa résidence dans la région de Lafayette.
Si l’Amérique a un lourd héritage en matière de racisme, le chanteur entrevoit tout de même quelques lueurs d’espoir, notamment en Louisiane où les rapports entre les Noirs et les Blancs sont particulièrement intimes. Le New Orleans Musicians’ Clinic and Assistance Foundation est un parfait exemple, estime-t-il.
Elle offre des soins de santé à la communauté musicale de La Nouvelle-Orléans, quelles que soient la capacité de payer et la couleur de peau. Il se trouve qu’une bonne partie de sa clientèle est afro-américaine en raison de la démographie.
«Il y a des musiciens qui ont de l’assurance, il y en a d’autres qui n’en ont pas. Beaucoup de musiciens à La Nouvelle-Orléans vivent dans une situation assez précaire, donc la clinique fournit des soins de santé gratuitement pour la plupart.»
L’artiste a composé Dreaming again, il y a environ un mois.
«Je me suis mis au piano, comme ça m’arrive parfois, l’émotion est forte, la chanson s’est écrite d’elle-même quasiment.»
Lire l’article dans son intégralité sur le site de l’Acadie Nouvelle