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Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

L'Ouest et le Nord collaborent

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De gauche à droite : Francis Kasongo, du Collège Mathieu, et ses collègues du Conseil d'administration du RCCFC : Norbert Roy, du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick; Brigitte Bourdages, du Cégep de Drummondville; Laurier Thibault, directeur g

De gauche à droite : Francis Kasongo, du Collège Mathieu, et ses collègues du Conseil d'administration du RCCFC : Norbert Roy, du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick; Brigitte Bourdages, du Cégep de Drummondville; Laurier Thibault, directeur g

(Photo du RCCFC)
Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) a tenu l’une de ses quatre réunions annuelles mercredi 24 avril au Carrefour Horizons à Regina.

Parce que les établissements d’enseignement collégial francophones connaissent les mêmes défis à travers le pays, madame Bourdages, directrice du CÉGEP de Drummondville, estime important de procéder à un transfert d’expertises (plutôt qu’à un échange  qui soulève la question de la propriété intellectuelle). Il s’agit de ne pas travailler seul et de réinventer la roue constamment. Faire profiter de son expertise est l’une des tâches du RCCFC, mais ce n’est pas la seule.

Selon Francis Kasongo, directeur général du Collège Mathieu, le RCCFC a largement contribué à ce que le Centre collégial de l’Alberta, situé à Edmonton, retrouve une nouvelle vie après avoir quasiment disparu. Claude Harvey, secrétaire-trésorier du RCCFC indique que le Réseau soutien le Nouveau-Brunswick, le Québec et l’Ontario avec le programme de gestion et techniques de scènes.

Les administrateurs du Réseau (financé par ses membres et par Patrimoine canadien) travaillent à créer des partenariats entre leurs établissements. C’est ainsi que le directeur du Collège Mathieu fait appel au savoir-faire de ses confrères pour l’aider à mettre en place des programmes de soudure et de sciences infirmières : métiers qui font défaut en Saskatchewan.

Mais le soutien n’est pas à sens unique. Le Collège Mathieu possède une solide expérience en enseignement à distance. Ses efforts, soutenus par le gouvernement provincial, sont fournis pour que les élèves isolés ne soient pas pénalisés par leur situation géographique. Les taux de réussites de ces élèves sont très élevés, selon Francis Kasongo. Cette expertise est en demande au Québec, qui souhaite lutter contre l’exode rural en retenant ses étudiants par une formation locale de deux ans dans ses nombreux CÉGEPS, avant de rejoindre ensuite une université.

Afin de mieux servir les besoins de la communauté étudiante francophone, le Réseau propose plusieurs pistes. Le RCCFC mettra bientôt en place un module pancanadien en mathématiques, avec mise à niveau, comme préparation à l’emploi, sur le modèle de son programme de tutorat en français. Le RCCFC lance aussi en ce moment un appel à projets de collaboration interprovinciale (financement de 100 000 $ et clôture des propositions le 2 mai 2014) qui serviront comme leviers de développement de programmes. Par ailleurs, le RCCFC fait de la recherche appliquée avec l’aide du gouvernement fédéral et en lien avec les entreprises, selon Norbert Roy, vice-président du Réseau.

Lorsque la question de l’éducation postsecondaire en Saskatchewan a été abordée, Mme Bourdages et MM. Harvey et Roy ont déclaré soutenir totalement le Collège Mathieu, l’Institut français et l’ACF dans leur projet.