Pour l’Association des parents fransaskois (APF), la petite enfance (de la garderie à la prématernelle) est un dossier prioritaire, car il représente l’avenir de la communauté. Investir dans la petite enfance, c’est donc investir dans notre avenir. L’APF traite ce dossier avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).
Les garderies
Il existe des garderies familiales, des garderies privées et des garderies en milieu scolaire, les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPF) ou Centres de la petite enfance (CPE).
Toutes répondent à un minimum d’exigences, en termes d’espace, d’hygiène, de programmation éducative, déterminées par le ministère de l’éducation. Toutes subissent des contrôles du ministère qui délivrent également les permis nécessaires à l’ouverture légale d’une garderie.
« Aux cours de leurs inspections ou visites-conseils, les conseillères du ministère de l’Éducation (Early Years Branch) tiennent compte de critères tels que le nombre d’enfants, le ratio nombre d’enfants-nombre d’éducateurs, la quantité de lumière naturelle, l’accueil, entre autres, » explique Hind Ramy, agente de liaison à la petite enfance de l’APF.
Même avec un permis, la qualité du service n’est pas garantie selon Hind Ramy. « Les contrôles permettent de faire un suivi, mais ceux-ci sont trop rares (la fréquence de ces inspections est de deux par an minimum), pour toutes les garderies, pour assurer un service irréprochable en tout temps. Les inspecteurs ne restent qu’une heure ou deux. » Seuls le professionnalisme et le degré de motivation des employés peuvent bâtir une réputation de sérieux.