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Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

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Ronald Ajavon, Directeur général désigné aux affaires  au Conseil des écoles fransaskoises

Ronald Ajavon, Directeur général désigné aux affaires au Conseil des écoles fransaskoises

Photo: Jean-Pierre Picard (2015)
SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

La table semblait mise pour des questions intéressantes et des débats animée. Et pourtant, il y a eu très peu d’échanges avec les 38 parents présents (ils étaient 95 à l'assemblée de 2014).

L’Assemblée annuelle a débuté par une requête sur l’aménagement des heures de pause présentée par un comité d’élèves. Leur requête jugée valable a été reçue et sera étudiée en bonne et due forme. 

Le président du CSF, M. André Denis, a ensuite fait le point sur une année de transition et fait état d'une amélioration dans les rapports avec le ministère de l'Éducation. Il a informé les participants que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a mis en branle le processus pour recruter une nouvelle direction de l’éducation au printemps.

Une partie importante de la soirée a été consacrée à la présentation des états financiers par Ronald Ajavon, Directeur général désigné aux affaires. L’exercice 2013-2014 se termine avec un déficit de près de 2 millions, mais on prévoit un budget équilibré pour l’exercice en cours qui se termine le 31 août 2015. On espère même effacer la dette d'ici quatre ans. 

Malgré les turbulences de l'année écoulée, les débats n'étaient pas au rendez-vous. Il n’y a eu aucune question sur les suivis aux 9 recommandations que l'on retrouve au procès-verbal de l’Assemblée de l’année dernière. Faut-il y voir de l'indifférence?

Selon Gabrielle Lepage-Lavoie, une parent de Saskatoon bien impliquée, il faut plutôt y voir un signe que la confiance est revenue. « L'année dernière, les parents avaient bien des raisons de s'inquiéter, mais ils ont vu que bien des choses ont été mises en place depuis, dont une politique de gestion du risque. Comme parents, mon mari et moi sommes rassurés ».