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À 150 kilomètres au-dessus de nos têtes
Arthur Béague

À 150 kilomètres au-dessus de nos têtes

À regarder de trop près ce qui se passe sur terre, nous en oublions que nous ne sommes que poussière à l’échelle de l’univers. Un pauvre objet céleste qui tourne autour du soleil. Hormis nous, pauvres humains, cela ne doit pas intéresser grand monde car, là-haut, il se passe des choses bien plus incroyables.

La Saskatchewan, land of the living skies, ne pouvait pas mieux porter son nom. Outre les aurores boréales que nous pouvons régulièrement observer dans la province, le ciel est d’une activité incroyable ces derniers temps.

Les plus courageux d’entre nous, ou les plus fêtards, ont pu apprécier le passage de la comète Neowise fin juillet. Ce corps céleste constitué d’un noyau de glace et de poussière s’est approché si près de la Terre le 23 juillet 2020, à seulement 130,5 millions de kilomètres, qu’il était visible à l’œil nu.

Doux euphémisme de dire que Neowise prend son temps pour graviter autour du soleil puisqu’elle ne reviendra que dans 6 766 ans. Ce n’est pourtant pas une raison de baisser la tête, car vous risqueriez de rater un bal magnifique dont seul le ciel a le secret. En effet, qui dit mi-août dit Perséides. Une période où les étoiles filantes, si nombreuses, exauceront les vœux de tous les observateurs.

Joint par téléphone, Alain Superbie, ancien directeur de l’Association française d’astronomie, explique un peu plus ce phénomène. Les étoiles filantes sont des phénomènes lumineux qui accompagnent l’entrée dans l’atmosphère de météoroïdes « allant de la taille d’un grain de sable à celle d’un petit pois ».

Si ces dernières sont particulièrement visibles en cette période de l’année, c’est parce que la Terre croise le chemin de l’orbite de la comète Swift-Tuttle et nous laisse admirer les débris laissés derrière elle sous la forme d’étoiles filantes.

La pluie d’étoiles filantes liée à cette comète est pourtant variable au fil du temps, précise Alain Superbie : « Swift-Tuttle est une comète à très longue période orbitale [133 ans] et, au fur et à mesure que le temps passe, il se peut qu’il y ait moins de résidus quand on passe dans le tore, à savoir cet anneau de poussières cométaires correspondant à la trajectoire de la comète autour du soleil. Cela reste néanmoins très difficile à prévoir. »

Les Perséides tiennent leur nom du fait que « si l’on prolonge toutes les traces laissées par les étoiles filantes, elles semblent toutes se diriger vers la constellation de Persée, indique l’astronome, mais c’est purement une illusion d’optique. » L’important pour les observer est de « trouver un fauteuil confortable éloigné de toute pollution lumineuse et de regarder dans toutes les directions », conseille l’ancien journaliste du magazine Ciel et espace.

Les Perséides constituent l’essaim de météores le plus connu pour voir des étoiles filantes, du fait que la météo est particulièrement clémente en cette période de l’année pour observer le ciel, mais d’autres sont visibles tout au long de l’année, explique M. Superbie : «  Les Léonides, dont le radiant vient de la constellation du Lion, ont lieu en novembre et sont célèbres grâce à la quantité de météores que l’on voit et qui sont bien souvent plus spectaculaires ».

Seuls les vrais Saskatchewanais seront capables de tenir dans une chaise longue en cette période de l’année.

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