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Laurent Desrosiers
/ Catégories: Les timbrés

Les timbres exotiques piquent ma curiosité

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La curiosité m'a engagé dans la philatélie. Je sais que c'était une curiosité légitime; une curiosité qui nous pousse vers des connaissances grandes ou banales toujours nouvelles. Je ne dirai pas quand cela s'est produit parce que ça me gêne de l'avouer. J'étais jeune adolescent de l'ère où le transport avec des chevaux devait bientôt disparaître. Je n'avais jamais voyagé au-delà de l'horizon. Les noms géographiques étaient limités aux villages qu’on pouvait voir du toit de notre étable.

 

J'avais raconté dans cette chronique que mon institutrice affichait au babillard sa collection de timbres. J’en étais un fidèle observateur. J'y voyais des noms de pays vraiment fascinant : Zanzibar, Heligoland, Tahiti, Ouzbékistan, Magyar, Helvetia. Ces noms de pays me hantaient l'esprit un peu comme un chant captivant qu'on ne peut pas oublier.

 

J'ai entrepris ce long préambule pour vous expliquer que cette curiosité ne m'a jamais quitté. Elle s'est réveillée encore une fois récemment lorsque j'ai reçu, d'un collectionneur de la Polynésie, un ensemble de 3 timbres. Ces timbres commémoraient un petit navire minable. Comme elle doit être glorieuse son histoire! Quelles aventures héroïques lui ont mérité une niche sur des timbres? Voici son histoire.

 

Le Joyita (petit joyau, en espagnol) est un yacht de luxe construit à Los Angeles en 1931. En 1941 la marine américaine l'achète pour la surveillance côtière des îles d'Hawaii et il devient du surplus de guerre sévèrement avarié en 1946. La firme Louis Brothers l'achète en 1948 et l'équipe de deux moteurs diesel. On avait posé assez de liège dans ses parois pour l'empêcher de sombrer. Le dernier propriétaire le loue à un capitaine qui fait le transport de voyageurs et de marchandise entre les îles du Pacifique.

 

Il a entrepris son dernier voyage de Samoa aux îles de Tokelau avec un équipage de 16 et 9 passagers et transportait une quarantaine de tonnes de marchandise. Il était dû le 5 octobre. Sa disparition a été annoncée le 6. Des avions à la rescousse ont balayé, sans rien trouver, 260 000 km carrés de l'océan où il devait voguer. Cinq semaines après l'abandon des efforts de sauvetage, il a été repéré à la dérive à 1 000 km à l'ouest de son parcourt.

 

Tout à bord pointait au mystère : les bateaux de sauvetage manquaient. Pourquoi avait-on quitté le navire s'il était insubmersible? Une partie essentielle pour sa propulsion était désassemblée. Les instruments de navigation manquaient. Des matelas étaient empilés sur un des moteurs. Sur le pont, on a trouvé la trousse d'un médecin avec stéthoscope, bistouri et 4 bandages teintés de sang. Le carburant dans les réservoirs indiquait que les moteurs s’étaient arrêtés à 75 km de la destination. La coque du navire n'avait aucun dommage. Quatre tonnes de marchandise manquaient. Le radio de bord était syntonisé au réseau de détresse. Tous les interrupteurs indiquaient que toutes les lampes étaient allumées au moment du désastre.

 

On n'a jamais résolu le mystère du Joyita.

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