Skip Navigation
Festival fransaskois 2024

Pas touche aux moutons !

Le lac Last Mountain, au sud de la Saskatchewan, c’est un peu comme Noël pour un enfant pour un ornithologue au mois d’octobre. Un événement attendu depuis des mois. Car de nombreux oiseaux viennent y trouver une halte bien méritée en période de migration.

Les yeux dans les jumelles, je balaye l’horizon en quête de l’espèce rare qui embellira ma journée – et qui ne suscitera aucune réaction chez mes proches. Tout à coup, je tombe sur un élevage… de moutons !

Plus habitué à voir des bovins que des ovins, je reste en leur compagnie le temps que la nostalgie des prés salants du Mont Saint-Michel vienne m’enlacer. Un mouton retient mon attention : plus poilu, la langue pendue et avec un collier autour du cou… Mais qu’est-ce qu’un chien fait avec eux ?

Protecteur de troupeaux, depuis la nuit des temps

Chien de grande taille, fortement charpenté, à poils longs et robe blanche, il est mentionné dans des écrits de Gaston Fébus, prince et poète pyrénéen du 14e siècle. C’est entre la France et l’Espagne que l’histoire a commencé pour ces chiens appelés communément « patous », dérivé du mot « pastre » qui veut dire berger.

Leur mission est simple : défendre les troupeaux et les familles de paysans contre les attaques d’animaux sauvages. En 1675, Madame de Maintenon, découvre le chien de montagne des Pyrénées. Sous le charme, elle décide d’en ramener un à Paris qui fera l’unanimité à la cour du Roi Soleil, recevant au passage la noble distinction de « chien royal ».

Aujourd’hui, les rois sont en sécurité mais les moutons restent toujours à la merci des prédateurs. L’utilisation des chiens de protection n’est plus à démontrer et la pratique s’est généralisée. Pour autant, l’éducation n’en reste pas moins un art.

Pour mener à bien sa mission, il faut que le chien se pense mouton. Dès son plus jeune âge, on place le chiot avec les moutons pour qu’il les considère comme sa famille et vice versa. Dur de ne pas succomber devant ces chiens magnifiques qui ont l’air aussi dociles que des pelotes de laine. Sauf que, si attaque il y a, cet étrange mouton aura les armes et l’instinct naturel de protéger les copains.

Protections naturelles

Devant l’augmentation de la prédation (principalement du coyote) sur les moutons en Ontario, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales conseille aux éleveurs d’avoir recours à des gardiens de moutons.

En outre, de plus en plus d’éleveurs utilisent des ânes pour garder leurs moutons du fait de leur coût modique, de leurs besoins en entretien minimes et de leur compatibilité avec les autres méthodes de lutte contre les prédateurs. Là où les patous restent aux croquettes, les ânes consomment les mêmes aliments que les moutons. Un avantage pour les éleveurs, qui bénéficient aussi de la longévité de ces gardiens promettant 10 à 15 ans de protection. L’étude Ontario Predator Study a d’ailleurs indiqué qu'environ 70 % des ânes utilisés avaient été évalués comme offrant un excellent ou un bon service de protection du troupeau.

La plupart des producteurs d'ovins s'entendent pour dire qu'il n'existe pas une seule méthode de lutte contre la prédation. Qu’importe le gardien, puisse le silence des agneaux perdurer.

Imprimer
11945

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (22963)/Commentaires (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24325)/Commentaires (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25338)/Commentaires (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29518)/Commentaires (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (29089)/Commentaires (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27891)/Commentaires (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28644)/Commentaires (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27202)/Commentaires (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27791)/Commentaires (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30753)/Commentaires (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25625)/Commentaires (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (23001)/Commentaires (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26987)/Commentaires (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25926)/Commentaires (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28116)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - lundi 24 juin 2024