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Bouton « Panique »

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Ça vous est déjà arrivé de vous tromper de date pour un certain engagement? Et quand vous vous en apercevez, le bouton « panique » est poussé? L’alarme sonne !!! 

Moi ça m’est arrivé dernièrement.  En fait, c’est relié à la rédaction de cet article.  J’ai cru bon de m’en servir comme tremplin pour vous parler de la santé mentale. Voici comment j’ai vécu ce moment de panique causé par le fait que j’ai (presque) manqué mon rendez-vous avec vous!

Cette dernière semaine, j’étais contente du fait que j’avais jusqu’à la fin du mois pour préparer mon article. J’avoue que je trouvais avoir la vie facile avec tout ce temps pour me concentrer sur le contenu de mon prochain article. J’étais relaxe : des différentes idées me venaient en tête, par ci et par là, que j’accueillais et que je classais dans mon cerveau pour future référence. J’avais beaucoup de temps avant la date de tombée.

Puis j’ai lu mes courriels en fin de soirée, samedi soir. J’avais passé une excellente journée : un après-midi de bénévolat comme facilitatrice pour ensuite terminer avec un souper en famille, célébrant l’anniversaire de mon petit neveu.  À travers tous ces courriels, j’en vois un de la rédactrice de l’Eau vive avec ce message : « Veux pas mettre de pression mais... tu m’envoies ça bientôt? » faisant référence à mon article. Oups, la date de tombée était vendredi, HIER !  Le bouton « Panique » sonne !

Après ma première réaction émotive dans laquelle j’ai eu le temps de me gronder pour mon manque d’attention et de me sentir coupable de ne pas avoir respecté  mon engagement, j’ai pris une grande respiration. Un autre petit moment de panique : ah non ! Mes idées sont toutes mêlées, je n’aurai jamais assez de temps pour faire le tri! Une autre grande respiration.

Ensuite, j’ai pris quelques minutes pour faire le vide : une méditation dans laquelle je laissais passer dans mon imaginaire mes idées, mes images, comme des billots qui flottent sur une rivière, sans les arrêter… en me concentrant sur ma respiration. À des moments il n’y avait rien : c’était le vide. Et puis les idées, les images, revenaient. J’accepte sans jugement.

Après, j’ai pris un grand verre d’eau, source de vie, n’est-ce-pas ? J’avais pris un verre de vin quelques heures avant et je ressentais le besoin d’hydrater mon corps et de réveiller les cellules de mon cerveau.

Je me suis souri intérieurement en me disant : « Francine, une chance que t’es en forme ce soir pour écrire ton article… T’es capable. » 

Et puis l’inspiration m’est venue: je vais écrire à partir de mon expérience !

Vous allez dire : « C’était simple pour elle, moi je ne pourrais jamais m’en sortir aussi facilement. »

Permettez-moi de traduire mon expérience dans un contexte un peu plus large. Voyez-vous, plusieurs clés pour le mieux-être global sont entrées en jeu dans mon expérience de « panique ». N’importe qui pourrait choisir de les appliquer à sa façon.

Prendre quelques grandes respirations peut aider à calmer notre esprit, à voir un peu plus clair l’enjeu ou la problématique. Faire de son mieux pour méditer en « faisant le vide » peut faire de la place pour simplement « être » et trouver une paix profonde.

Prendre un verre d’eau avec appréciation pour cette commodité essentielle à notre vie peut aider à « changer les idées de place ». Et dans mon cas, ce verre d’eau a aidé mon corps à filtrer l’alcool pour diminuer son effet dépresseur.

Se parler intérieurement (ou même à voix haute) en se rappelant ses belles capacités peut nous encourager à nous faire confiance.  Bien sûr, pour ça il faut se défaire de cette notion de « perfection » !

Je suis reconnaissante pour cette expérience et pour cette occasion de briser un tabou : de partager avec vous ce moment de panique que j’ai vécu. Tabou No more : c’est en parlant de notre vulnérabilité que nous pouvons vivre un mieux-être individuel et collectif !

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Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

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