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/ Catégories: 2015, Francophonie, Politique

Dernière session du 41e Parlement Quatre priorités pour les minorités

Claudette Paquin, activiste franco-ontarienne de Lafontaine

Claudette Paquin, activiste franco-ontarienne de Lafontaine

À l’ouverture de la session parlementaire, la semaine dernière, les chefs politiques ont donné le ton et exposé les thèmes qui conduiront au scrutin d’octobre. Quels dossiers les communautés francophones mettront-elles de l’avant en 2015?

Le sénat 

Claudette Paquin croit que le Sénat canadien doit demeurer une priorité. « C’est une des seules institutions permettant aux minorités de faire entendre leur voix et d’être mieux protégées. Il faut renforcer cette idée d’un Sénat non partisan, sans affiliation politique.

« Sans vouloir faire de partisanerie, soutient l’ancienne directrice de la chaîne TFO, je pense que Justin Trudeau a fait une bonne chose en excluant les sénateurs libéraux de son caucus. C’était une petite lueur de changement. » Elle déplore que l’idée n’ait pas progressé au cours de 2014. 

« On a besoin d’un comité de sages, nommés et non élus, note l’activiste, qui pourraient être à l’écoute des enjeux nationaux. Ce serait avantageux pour toutes les minorités qui sont vulnérables à la loi du plus grand nombre. »

Radio-Canada 

Claudette Paquin espère aussi que la Société Radio-Canada trouvera en 2015 une orientation lui permettant de jouer son rôle en milieu minoritaire. « On a coupé la programmation des régions parce que le focus est la publicité qui vient de Montréal. Je ne blâme pas Radio-Canada. Depuis des décennies, les gouvernements coupent son budget. Mais la dépendance sur la publicité est contraire à la mission du diffuseur public.

« Si on augmentait les revenus, souligne-t-elle, ça me serait utile si je vivais sur le Plateau Mont-Royal. Ça ne ferait qu’enrichir les producteurs de Montréal. On doit vivre avec une perte de focus et c’est beaucoup plus grave que la perte de financement. » 

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada se réjouit de la récente promesse du Nouveau Parti démocratique d’éliminer les coupures fédérales à Radio-Canada prévues d’ici 2020. Elle espère que les autres partis emboîteront le pas.

L’organisme dénonce la récente décision du CRTC de ne pas soutenir la programmation locale. Selon la présidente Marie-France Kenny, « lorsqu’elle a comparu devant le CRTC en septembre dernier, la FCFA a sonné l’alarme par rapport à l’effritement de la programmation télévisuelle locale en français et a fait valoir l’importance de créer un fonds pour soutenir cette programmation. Aujourd’hui, le Conseil déclare qu’il n’a pas l’intention d’imposer des frais ou des redevances supplémentaires aux Canadiens pour appuyer la programmation locale. » 

La santé des aînés

La santé des aînés francophones est une autre préoccupation de Claudette Paquin. « Je travaille fort pour que les personnes en perte d’autonomie dans le comté de Simcoe reçoivent l’aide nécessaire. N’étant pas des cliniques ou des hôpitaux, les résidences pour aînés ne tombent pas sous la loi sur les services en français. Elles ne sont pas gérées par le gouvernement, mais par des tiers, et c’est là que ça déboule. » 

Pour l’Ontarienne, la santé des aînés doit devenir une priorité nationale. « Les personnes âgées sont plus vulnérables et elles ont davantage besoin de services en français. Ça se vit partout en Ontario. » 

L’immigration 

Anne Hébert, directrice générale du Conseil économique du Nouveau-Brunswick

Anne Hébert, directrice générale du Conseil économique du Nouveau-Brunswick

Ailleurs, la priorité demeure l’immigration francophone. « Le gouvernement fédéral va établir des quotas par province selon des formules appliquées partout au Canada, explique la directrice générale du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, Anne Hébert. Mais les défis sont plus grands en Atlantique. »

Comme la province compte 33% de francophones, le Conseil vise l’accueil d’un tiers des nouveaux arrivants, soit environ 400 parlants français. Il compte sur son partenaire national, le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) du Canada, pour exercer des pressions sur le ministère fédéral. 

« La province connaît une baisse de sa population et ne ralentira pas son programme en anglais, reconnaît la directrice générale. Mais on demande que des efforts additionnels soient faits pour nous. Si on atteint le quota du côté anglophone, qu’on concentre alors sur les francophones. »

Anne Hébert rappelle que le programme fédéral Avantage significatif, visant l’immigration économique, a été remplacé en janvier par Entrée Express. « On va voir comment ça va fonctionner. On travaillera avec les organismes pertinents au Nouveau-Brunswick pour voir où sont les obstacles et comment on peut les éliminer. » 

Selon elle, la province doit investir dans l’emploi pour renverser le déficit migratoire des dernières années. Les perspectives économiques ont dégénéré et poussé de nombreux Acadiens à se déplacer vers l’Ouest canadien.

La session parlementaire prendrait fin en juin pour faire place à la campagne électorale. Les 338 sièges aux Communes doivent être pourvus au plus tard le 19 octobre.

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