Skip Navigation
Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Le CCF veut redynamiser la culture fransaskoise

Le CCF veut redynamiser la culture fransaskoise

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a tenu sa 50e assemblée générale annuelle (AGA) le 19 septembre, l’occasion de dévoiler partiellement son nouveau plan stratégique qui vise à répondre aux nombreux défis hérités de la pandémie.

Une trentaine de personnes ont constitué le quorum de l’assemblée et une vingtaine de personnes étaient présentes à titre d’observateurs, à la fois dans la salle et en ligne.

La présidente de l’organisme, Anne Brochu Lambert, a débuté l’AGA avec une certaine émotion : « Cela fait 50 ans que le CCF existe, c’est une preuve de richesse culturelle et de résilience. »

Un nouveau groupe a officiellement été admis en tant que nouveau membre du CCF : l’Association des Camerounais de la Saskatchewan, basée à Saskatoon.

En outre, les candidats aux cinq postes vacants du conseil d’administration ont tous été élus par acclamation, à savoir Marie-Ève Bussières, Devan Brisebois, Madeleine Blais-Dahlem, Myriam Perreault et Sébastian Fasiang.

Une belle année

Le rapport annuel a été présenté par la présidente. « La culture et les arts sont une clé de voûte pour un avenir ouvert. Nous sommes très fiers d’avoir implanté une nouvelle image de marque, renforcé des liens avec nos collègues provinciaux et créé de nouveaux partenariats d’envergure. »

Anne Brochu Lambert a souligné la belle programmation du CCF, remercié les bailleurs de fonds, et salué la contribution des bénévoles et organismes partenaires.

« Nous devons beaucoup à ceux qui nous ont précédés depuis 50 ans. Investir dans ce secteur, c’est investir dans la vitalité de la communauté. Souhaitons un autre demi-siècle de contribution pour faire battre le cœur de la Saskatchewan au rythme d’une grande culture d’expression francophone ! »

À son tour, Dany Rousseau, directeur administratif, a parlé d’une « année de consolidation » avec, notamment, le choix d’une codirection générale qu’il partage avec Elma Bos, directrice artistique.

« Cette structure a déjà démontré sa valeur et son efficacité. La codirection a travaillé de concert et l’année écoulée a vu le CCF s’épanouir avec des projets ambitieux », se félicite Dany Rousseau.

Ce dernier a souligné entre autres choses le partenariat conclu avec le musée d’art de Regina MacKenzie qui a accueilli une exposition de l’artiste Laura St. Pierre de mars à août, « témoignant de la vitalité des artistes fransaskois dans la province ».

Sur le plan financier, le comptable Mathieu Lepage de la compagnie d’audit Bergeron & Co n’a noté « aucune inquiétude », enregistrant 1 220 000 dollars de revenus, soit une légère augmentation par rapport à 2023, et un excédent brut de 9 600 dollars.

Un nouveau cap

Surtout, le CCF a présenté une version simplifiée de son nouveau plan stratégique, un document qui vient répondre à un contexte postpandémique difficile.

« La socialisation en personne a pris un coup, il y a un manque de dialogue interculturel, une fragmentation communautaire, un désengagement et une instabilité au niveau des ressources humaines », note Elma Bos.

L’entente scolaire-communautaire, « jadis un pilier fort de la province, a perdu de son influence », a poursuivi la codirectrice.

« La pandémie ayant laissé des traces, l’enjeu est de renouer des liens avec les écoles francophones et d’immersion », énonce-t-elle.

Une stratégie déjà mise en œuvre avec des artistes qui se sont rendus dans les écoles, des guides pédagogiques, le programme de mentorat Première scène, un balado, le concours Clin d’œil, ou encore des cahiers de partitions.

Si le contexte reste délicat, Elma Bos reste optimiste : « Tout ça, nous le savons, mais en mettant les choses à plat, on arrive à voir loin. Ce plan est à comprendre sur le long terme : il faudra cinq à dix années pour voir les changements. »

L’économie mauve

Le plan du CCF fait plusieurs fois mention de l’économie mauve, un concept qui repose sur l’ensemble des activités qui concourent à améliorer l'empreinte culturelle d’un groupe, et qui reprend la couleur de la créativité et de l’imaginaire.

En s’appuyant sur ce principe, le CCF entend « valoriser la diversité créative, le potentiel créatif de l’individu, la collaboration et l’innovation, et partager la responsabilité dans la création et la promotion de solutions ».

En ligne de mire, l’organisme se donne le défi de « rehausser le sentiment d’appartenance et la participation » des Fransaskois. « C’est ce qui nous maintient dans tous nos projets », avance Elma Bos.

L’ancien plan stratégique du Conseil culturel fransaskois (CCF) avait échu en 2020, mais avait été prolongé en raison de la pandémie. La version complète du plan sera mise en ligne sur le nouveau site web de l’organisme qui verra le jour en octobre.

Imprimer
3232

Lucas Pilleri – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Autres messages par Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (37308)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32755)/Commentaires (0)/
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (30104)/Commentaires (0)/
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, qui a donné le coup d’envoi de l’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois.
4 février 2015/Auteur: Michèle Fortin (EV)/Nombre de vues (29856)/Commentaires (0)/
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

4 février 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (35351)/Commentaires (0)/
La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

29 janvier 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33518)/Commentaires (0)/
Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

29 janvier 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (242248)/Commentaires (0)/
Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

29 janvier 2015/Auteur: Jean-François Larose/Nombre de vues (32679)/Commentaires (0)/
Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

20 janvier 2015/Auteur: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Nombre de vues (33354)/Commentaires (0)/
Le 27 janvier est la Journée de l’alphabétisation familiale

Le 27 janvier est la Journée de l’alphabétisation familiale

À l'initiative d'ABC Alpha pour la vie Canada, la Journée de l'alphabétisation familiale a été introduite en 1999 et elle est célébrée le 27 janvier de chaque année. En plus de célébrer le plaisir de lire et d'apprendre en famille, cette journée est l'occasion d'intégrer l'apprentissage à sa routine familiale.

2015-01-27/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (15181)/Commentaires (0)/
Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
15 janvier 2015/Auteur: (ACELF)/Nombre de vues (23214)/Commentaires (0)/
Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
15 janvier 2015/Auteur: Marie-Pier Boilard (EV)/Nombre de vues (42642)/Commentaires (0)/

Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

11 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (29382)/Commentaires (0)/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

4 décembre 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (28974)/Commentaires (0)/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

3 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26450)/Commentaires (0)/
RSS
Première2122232426282930Dernière

 - vendredi 27 décembre 2024