Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Louis-Marie Achille (Francopresse)
/ Catégories: 2014, Éducation, Postsecondaire

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Denis Vaillancourt, président de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario

Denis Vaillancourt, président de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario

Photo: Louis-Marie Achille
Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

« Nous voulons une université qui rayonne à travers la francophonie ontarienne, canadienne et internationale », déclare la coprésidente du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), Geneviève Latour.

« La priorité, évidemment, sera accordée aux étudiants franco-ontariens. Cependant, dans toutes les discussions, on a toujours fait état d’une place importante pour les étudiants francophones des autres provinces. »

Cet avis est partagé par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). Son président, Denis Vaillancourt, estime que « c’est le rôle de l’université d’être ouverte sur le monde », citant en exemples le Campus Saint-Jean, de l’Université de l’Alberta, et l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Le RÉFO, l’AFO et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), qui organisent le sommet de Toronto, la dernière de toute une série de consultations entamées à l’automne 2013, planchent pour que l’établissement universitaire voie le jour d’ici une décennie.

« Nous voulons sortir des assises avec un plan très clair des étapes à franchir jusqu’à l’horizon 2025 pour faire du rêve une réalité », souligne Geneviève Latour. Elle ajoute qu’il est essentiel qu’une vision communautaire pour une institution postsecondaire en milieu minoritaire soit définie.

Un point demeure fondamental aux yeux des trois organismes pour que le projet soit une réussite : une gouvernance endogène. « Regardez le succès que l’on a avec les conseils scolaires et les collèges francophones, même si, parfois, ça a été difficile. L’université francophone est la suite logique, c’est le maillon qui manque », fait remarquer le dirigeant de l’AFO.

« Les 800 personnes de la communauté que nous avons consultées estiment que le statu quo n’est pas acceptable, indique pour sa part la coprésidente du RÉFO. Il nous faut définir un modèle qui sera géré par et pour les francophones de l’Ontario. »

Denis Vaillancourt croit que plusieurs modèles pourraient être étudiés. « Est-ce qu’il faut un nouvel établissement? Est-ce qu’on veut travailler avec les institutions déjà existantes à Ottawa, Sudbury et Hearst ? Comment mobiliser ces ressources ? », se demande-t-il, en espérant que le Sommet de Toronto fournisse des pistes de solution.

Le président de l’AFO est conscient qu’il sera difficile de fournir tous les services en un même lieu, compte tenu de l’éparpillement des communautés et des besoins qui diffèrent d’un endroit à l’autre. Mais, pour lui, il faut absolument créer un milieu de vie pour rassembler la communauté universitaire.

« On aimerait avoir une université où l’on est chez nous. Il nous faut augmenter l’offre de programmes en français, l’accès aux programmes et retenir les étudiants francophones. On peut réagir plus rapidement », fait-il valoir.

Denis Vaillancourt  soutient qu’il ne faudrait pas répéter l’expérience du collège agricole d’Alfred, qui est menacé de fermeture. « On a un établissement francophone qui est géré par un établissement anglophone (l’Université de Guelph). Peut-être qu’avec une gouvernance francophone, il y aurait eu une meilleure possibilité de recrutement et d’expansion des programmes avec d’autres collèges. » 

Les organisateurs du Sommet souhaitent un appui sans équivoque de la communauté pour faire avancer le projet. D’autant plus que la mise en œuvre du plan d’action signale le début d’une bataille politique qui pourrait s’avérer difficile. L’AFO se dit prête à jouer son rôle de revendication si ses partenaires, le RÉFO et la FESFO, le souhaitent. 

Article précédent Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure
Prochain article Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles
Imprimer
23925

Louis-Marie Achille (Francopresse)Louis-Marie Achille (Francopresse)

Autres messages par Louis-Marie Achille (Francopresse)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (27184)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30322)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (26602)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (27832)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (35573)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (33079)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27401)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (30419)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24196)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (28777)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (34296)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (24205)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (30213)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (36899)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32382)/Commentaires (0)/
RSS
Première2021222325272829Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024