Skip Navigation
Festival Cinergie 2024

La sécurité psychologique au travail

Une « bulle de sécurité psychologique », selon l’imagination d’un dessinateur de 14 ans.

Une « bulle de sécurité psychologique », selon l’imagination d’un dessinateur de 14 ans.

Dessin de Brayden Traxler
Saviez-vous que l'efficacité au travail reposait aussi sur la sécurité psychologique ?

Dans une équipe de travail, la sécurité psychologique se définit par la confiance des membres de l’équipe pour que personne ne soit gêné, rejeté ou puni après avoir exprimé une idée ouvertement.

Elle se cultive au niveau de l'équipe et devient partie intégrante de la culture organisationnelle. Elle concerne l'ensemble de l'équipe, et va au-delà de la confiance que deux individus peuvent entretenir. Elle réduit aussi la crainte de se faire ridiculiser ou de se faire rabaisser par ses collègues suite à la présentation de ses idées. Cela répond au besoin d'être entendu et d’être respecté.

Dans un milieu de travail toxique, les membres d’une équipe peuvent manquer d'engagement et même de respect, ce qui se traduit souvent par des décisions peu optimales pour l'organisation. En fait, les personnes prendront du recul, subtilement ou ouvertement, choisissant de se retenir par peur de commettre une erreur ou d'être considérées comme incompétentes.

Dans un milieu de travail sain et sécuritaire, la santé psychologique et la santé mentale vont de pair. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que la santé mentale est le fondement du bien-être et du fonctionnement efficace des individus et des communautés.

Rappelons la définition de la santé mentale exprimée dans la norme Z1003 du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail : « Un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté. »

Comparons deux scénarios pour voir la différence que la sécurité psychologique peut faire au travail.

Scénario n°1 – Un milieu de travail toxiqueà

Rebecca fait partie d'une équipe de marketing avec six autres personnes. Elle prend son courage à deux mains et soulève un point durant une réunion d'équipe. « Je propose d’essayer une nouvelle approche. D'après les résultats que j'ai vus dans d'autres secteurs, je crois que cela fera une différence positive pour notre organisation. »  

Ron, d'un ton condescendant, lui coupe la parole en disant : « Vraiment, Rebecca ! Une autre saveur du mois. C'est une perte de temps ! » Un autre membre de l'équipe, Cheryl, roule les yeux et dit : « Ça ne vaut vraiment pas la peine ! » Aucun autre commentaire n'est fait par le reste de l'équipe. L'animateur passe au point suivant de l'ordre du jour.

Scénario n°2 – Un milieu de travail sain et sécuritaire

En réponse à la proposition de Rebecca, l'animateur de la réunion dit : « Commençons par une ronde de questions pour clarifier la proposition de Rebecca. Ron, pouvez-vous commencer? » Ron demande : « Quelle est la durée de la période d'essai que vous envisagez? » 

Après que chacun a posé ses questions de clarification, l'animateur commence un tour de réaction. Ron, à son tour, dit : « Je suis curieux de voir comment nous pouvons adapter cette stratégie pour notre entreprise ».

Le reste des membres de l'équipe partagent leurs réactions, un à un. Le processus se poursuit avec une ronde d'objections. Toute objection soulevée sera utilisée pour améliorer la proposition.

Conclusion

Dans ce scénario, qui démontre la Méthode du cercle sociocratique, tous les membres de l'équipe se sentent suffisamment en « sécurité psychologique » pour prendre des risques et se montrer vulnérables en lançant de nouvelles idées.

Cette approche inclusive et collaborative encourage la sécurité psychologique, une bulle de sécurité où l’on se sent protégé des influences toxiques et négatives. Dans ce 2e scénario, Rebecca estime que sa voix compte. Elle est encouragée à apporter des idées et à donner son avis, comme tout le monde dans l'équipe.

Les avantages à assurer une sécurité psychologique dans un milieu de travail vont au-delà de l'atmosphère positive et productive créée. Une personne qui se sent suffisamment en sécurité risquera, à son propre rythme et sans crainte, d’élargir son esprit et d’explorer de nouvelles façons de voir le monde.

Le résultat est clair : la sécurité psychologique en milieu de travail favorise une santé mentale et un bien-être positifs pour chaque membre de l'équipe. La réduction du stress fait place à la résolution créative des problèmes et facilite la découverte de nouvelles solutions. Un milieu de travail de choix que je souhaite à tous !

Imprimer
21102

Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2562)/Commentaires (0)/
Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (2148)/Commentaires (0)/
Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.

16 mai 2023/Auteur: Inès Lombardo — Francopresse /Nombre de vues (3007)/Commentaires (0)/
Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.

12 mai 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4447)/Commentaires (0)/
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

11 mai 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1882)/Commentaires (0)/
ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1983)/Commentaires (0)/
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1563)/Commentaires (0)/
Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

27 avril 2023/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3752)/Commentaires (0)/
Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Après une entente signée le 5 avril, des étudiants du Collège Mathieu auront accès dès septembre prochain au programme de Relations publiques de deux ans du Collège La Cité à Toronto.

18 avril 2023/Auteur: François Bergeron (L’Express)/Nombre de vues (3225)/Commentaires (0)/
L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

Précurseur et prêcheur de l’approche dialogique en enseignement depuis 36 ans, le professeur Norman Cornett était l’invité d’honneur d’une discussion à la Cité francophone de l’Université de Regina les 28 et 29 mars. L’événement, ouvert au public, a soulevé des échanges de fond entre les membres du personnel enseignant et les étudiants.

15 avril 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (3229)/Commentaires (0)/
Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31 mars à Saskatoon. Organisatrices de la rencontre, l’Association locale des enseignantes et des enseignants fransaskois (ALEF) et l’Association professionnelle des enseignants fransaskois (APEF) avaient logiquement choisi pour thème Des retrouvailles pour se ressourcer.

14 avril 2023/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3108)/Commentaires (0)/
Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Bonne nouvelle pour les Fransaskois : deux nouvelles écoles se retrouvent dans le budget provincial 2023-2024 présenté le 22 mars. Si l’annonce des établissements, prévus pour Prince Albert et Saskatoon, enchante les communautés locales, la vigilance reste de mise.

4 avril 2023/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3574)/Commentaires (0)/
Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

3 avril 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4090)/Commentaires (0)/
Trois minutes pour convaincre

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

23 mars 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (3925)/Commentaires (0)/
Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

27 janvier 2023/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (3983)/Commentaires (0)/
RSS
245678910Dernière

 - mercredi 1 mai 2024