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ACFR : vers de meilleurs lendemains ?

ACFR : vers de meilleurs lendemains ?

Présidée par Roger Lepage, l’assemblée générale annuelle de l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR) s’est tenue le 8 septembre au Bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Accusant le départ de sa direction en mai dernier et un déficit budgétaire conséquent, l’organisme cherche à se remettre sur pied.

C’est en présence d’une trentaine de personnes que la rencontre s’est déroulée afin de passer en revue les accomplissements de l'année écoulée et de discuter des projets futurs.

Alors que l’ACFR se trouve dans une situation financière difficile, qui plus est sans direction générale depuis le mois de mai, Lisette Marchildon, présidente de l’ACFR, a tenu à souligner tout le plaisir qu’on pouvait trouver à rejoindre le conseil d’administration de l’organisme.

« J’aimerais vous dire combien l’expérience est enrichissante, a-t-elle dit lors de son mot de bienvenue. Ce dont nous avons besoin, ce sont des gens qui ont à cœur de protéger les acquis de la communauté et d’assurer que les services et les activités répondent aux besoins. »

Entre réalisations et projections

À l’ordre du jour de cette rencontre, les participants ont pu découvrir de multiples rapports, tels que ceux de la présidence, des finances et des activités, ainsi que la programmation pour 2024-2025.

« Je suis ravie de vous présenter le rapport financier 2023-2024, ça a été une année marquée de grandes réalisations et d’efforts collectifs », a énoncé Lisette Marchildon.

Le rapport fait état d’un déficit de près de 80 000 dollars, contre un excédent de 18 000 dollars l’année précédente.

Une situation en partie expliquée par les dépenses engendrées par l’inondation qu’a subie le Bistro du Carrefour des Plaines en avril 2022.

« Notre équipe a travaillé sans relâche pour l’ouverture partielle du Bistro », a souligné la porte-parole du CA.

L’espace est désormais accessible aux membres et aux visiteurs, bien que les travaux soient encore en cours.

Avec l’appui de plusieurs bailleurs de fonds, l’ACFR a pu investir dans l’amélioration de ses installations.

Aussi, grâce au soutien de Financement agricole Canada, l’éclairage de l’auditorium a été modernisé, améliorant l’expérience lors des événements scolaires et communautaires.

Un grand assainissement

Les membres du CA ont indiqué avoir fourni de grands efforts dans la gestion financière de l’année 2023-2024.

« Nous avons entrepris un examen minutieux des finances et investi énormément de temps pour éliminer nos comptes en souffrance, a expliqué Lisette Marchildon. Nos locataires d’espaces sont aujourd’hui des groupes respectueux qui payent à temps. Nous avons travaillé dur pour éliminer les comptes impayés. »

L’ACFR travaille également de façon étroite avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour le développement de procédures et pour le renouvellement de l’entente concernant la gestion des espaces partagés, surtout depuis que le CÉF a annoncé vouloir facturer un loyer à ses occupants.

« S’ajoutent à cela toutes les réparations majeures et les équipements de cuisine, tels que le lave-vaisselle et les éviers. Nous avons fait l’achat d’une nouvelle glacière, de chaudrons, de réchauds, d’étagères amovibles pour alléger le travail des bénévoles ainsi que d’une friteuse », a détaillé Joshua Vogt, le vice-président du CA.

Et d’ajouter : « Dans la salle technique et d’entreposage, nous avions détecté un vrai problème d’humidité qui mettait en danger les installations électroniques, c’est la raison pour laquelle on a fait l’achat de deux machines qui ont aidé à améliorer la situation, quoique ce ne soit pas une solution permanente. »

Il a enfin été rappelé que l’année 2023-2024 avait été parsemée de belles réalisations, avec un retour des activités en personne, des soirées de spectacles entre amis et collègues, des tournées touristiques, des dialogues communautaires et des collaborations d’autres associations communautaires.

« Nous tournons la page sur une autre année qui a servi de tremplin pour ce qui est à venir », a conclu Lisette Marchildon.

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