Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

Le Franco (Alberta) – Qu’importe la pandémie. Ce mercredi 13 mai, l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre la francophonie à travers le Campus Saint-Jean (CSJ). D’importantes coupes budgétaires menacent ce seul lieu permettant des études universitaires en français dans l’Ouest canadien. 

«On parle de rassembler et de rallier», soutient Isabelle Laurin, qui chapeaute le projet comme directrice de l’ACFA. Les coupes budgétaires entreprises par le gouvernement provincial menaceraient 44 % des cours de la Faculté Saint-Jean, rattachée à l’Université de l’Alberta. «On touche au cœur de notre communauté», ajoute-t-elle.

«On a épuisé nos ressources politiques», raconte Sheila Risbud, présidente de l’association porte-parole de la francophonie albertaine. Elle a rencontré plusieurs dirigeants politiques ces derniers mois : Leela Aheer, ministre responsable de la Francophonie ; Demetrios Nicolaides, ministre de l’Éducation supérieure et Laila Goodridge, secrétaire parlementaire de la francophonie. 

«On a proposé des solutions et on n’a pas eu de réponse d’engagement. Donc on a jugé que la communauté franco-albertaine et les autres au Canada doivent être conscientisées aux enjeux», illustre la présidente de l’ACFA.

Doléances dans la boite courriel de Jason Kenney

L’initiative Sauvons Saint-Jean prévoit plusieurs actions. Premièrement, elle appelle toutes les personnes sensibles au sort du Campus à envoyer une lettre au premier ministre albertain, Jason Kenney, et à Demetrios Nicolaides, ministre de l’Enseignement supérieur.

Des lettres préécrites sont disponibles sur le site de l’ACFA. En quelques clics, elles peuvent être personnalisées par un paragraphe afin de partager son expérience personnelle en lien avec le CSJ ou témoigner de l’importance que revêt cette institution.

«J’invite donc tous les jeunes à se joindre à cette campagne et à faire du bruit sur les médias sociaux. C’est de notre présent et de notre avenir qu’il est question!» a déclaré Sympa César, président de la Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA), sur la page Facebook de l’organisme.

La FJA s’est engagée à lancer une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux. 

Dans un troisième temps, l’ACFA proposera une série de rencontres citoyennes en ligne pour recueillir les souhaits de la communauté concernant l’avenir du Campus, créé en 1906 par les pères Oblats, devenu faculté de l’Université de l’Alberta en 1977. 

Pour ses consultations, l’association s’appuiera notamment sur le soutien du chapitre albertain de Canadian Parents for French (CPF Alberta). «Les étudiants de français langue seconde de l’Alberta n’auraient pas les mêmes opportunités de devenir des membres actifs et prospères de l’économie albertaine et mondiale sans le Campus Saint-Jean», a déclaré la présidente de l’organisme, Victoria Wishart.

Deux demandes adressées au gouvernement

Deux demandes sont adressées au gouvernement. L’ACFA souhaite que le gouvernement provincial autorise le CSJ à puiser dans ses fonds d’urgence pour combler les baisses de financements annoncés. «Le Campus s’est donné du mal pour constituer ce fond par des économies ces dernières années. Le gouvernement lui a interdit de l’utiliser», déplore la présidente de l’ACFA. 

Dans une entrevue accordée au Franco en novembre, le doyen de la faculté, Pierre-Yves Mocquais, indiquait que la province finançait le Campus pour «un quota de 524 élèves alors que nous en accueillons plus de 750». L’ACFA s’est saisie de ce dossier et souhaite que les subventions Campus Alberta Grant soient «revues et augmentées». 

Lire l’article dans son intégralité sur le site du journal Le Franco

Article précédent Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George
Prochain article Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie
Imprimer
21484

Geoffrey Gaye – (Le Franco)Francopresse

Autres messages par Geoffrey Gaye – (Le Franco)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

15 mars 2017/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (31072)/Commentaires (0)/
L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

12 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42915)/Commentaires (0)/
Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

7 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (29886)/Commentaires (0)/
Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
1 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36503)/Commentaires (0)/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
2 février 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43926)/Commentaires (0)/
Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

La signature d’un protocole d’entente entre la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina et La Cité universitaire francophone a eu lieu le 9 décembre 2016. Ce protocole vise à offrir un programme postsecondaire bilingue en sciences infirmières dès 2018. 

21 janvier 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (36853)/Commentaires (0)/
Des graphistes en herbe à l’École Valois

Des graphistes en herbe à l’École Valois

La classe de la 3e année de l'École Valois a conçu une affiche pour la pièce de théâtre Par amitié. Selon leur enseignante, madame Nathalie Beaulieu, "la classe a eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour la pièce de théâtre. Cela correspondait à mon programme d'étude de faire une affiche en utilisant le titre d'une pièce où d'un livre. Quel beau travail ont fait les élèves."

2 janvier 2017/Auteur: ENDV/Nombre de vues (43695)/Commentaires (0)/
Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

GRAVELBOURG - C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».

2 décembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35636)/Commentaires (0)/
Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Il y a dix ans, la Table nationale en petite enfance devait faire des choix critiques. Ses membres ont décidé de continuer à se réseauter et à développer des modèles de lieux de service pour stimuler un mouvement national. Et ils ont écarté la stratégie juridique, qui aurait consisté à monter une cause solide quelque part au pays.

24 novembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (46520)/Commentaires (0)/
Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

"Je veux aider la communauté à guérir"

 

Christiane Guérette a été élue pour représenter le district de Saskatoon au sein du Conseil scolaire fransaskois (CSF) lors des élections scolaires du 26 octobre 2016. Elle a été choisie par une majorité de conseillers pour occuper la présidence du CSF succédant ainsi à Alpha Barry. L’Eau vive l’a rencontrée.


 

24 novembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35348)/Commentaires (0)/
Créer une relation complice avec son enfant

Créer une relation complice avec son enfant

Comment bâtir un lien durable

« Allez mon chéri, range vite tes affaires, prends ton goûter, relaxe-toi 5 minutes et fais tes devoirs. Puis prépare-toi, nous partons à ton entraînement de soccer. » Cette routine quasi quotidienne durant la semaine est commune dans bien des foyers.

23 novembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (49118)/Commentaires (0)/
Le devoir des écoles sans ressources

Le devoir des écoles sans ressources

Il faut enseigner la langue et la culture en même temps

« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »

21 novembre 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (35842)/Commentaires (0)/
Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Mardi le 18 octobre 2016 avait lieu l’inauguration de l’École Gravelbourg School à Gravelbourg.
4 novembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35369)/Commentaires (0)/
L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

Un bon spectacle pour un anniversaire d'importance

GRAVELBOURG -  La communauté fransaskoise de Gravelbourg a célébré le 25ième anniversaire de l’École Beau Soleil, qui a vu le jour en 1990 au Centre culturel Maillard.

30 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34312)/Commentaires (0)/
Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (33714)/Commentaires (0)/
RSS
Première1011121315171819Dernière

 - lundi 25 novembre 2024